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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 décembre 2006
Je suis attéré voire furieux par les critiques négatives écrites sur votre site. Comment être écoeuré par ce film si ce n'est parce qu'on a envie de l'être ? Le réduire à des scènes pornographiques montre bien que c'est dans cette seule intention que le spectateur s'est rendu dans la salle. Bien au contraire, "Shortbus" montre bien qu'il est possible de faire des scènes de sexe qui ne soient jamais porno mais bien au contraire qui ne font que rajouter de la signification à ce qui nous est montré des personnages. Rien de graveleux mais une infinie tendresse pour les héros qui montrent bien qu'il n'y a jamais de comportements déviants mais plutôt une difficulté à vivre pleinement ses sentiments. Ajoutons à cela des "acteurs" trés émouvants, une bande son qui éveille nos sens et nous transporte et une authenticité dans la mise en scène qui montre à quel point le réalisateur aime les Gens. Un authentique CHEF D'OEUVRE
Pas besoin d'être un ultra-catho-fanatique-grenouille de bénitier-coincé du c... pour constater que ce film n'est qu'un porno déguisé en étude de la sexualité ( Je félicite au passage les critiques 4 étoiles qui s'auto- proclament les porte-paroles de la liberté sexuelle et qui ne savent pondre derrière eux que des préjugés insipides et de vieux clichés de société du genre catho = coincé. Belle preuve de finesse d'esprit *applause* ) Le réalisateur voulait montrer que l'amour physique et sentimental se vivent en osmose, c'est vrai, mais ici c'est un beau viandage. Les scènes de sexe sont volontairement provocatrices, et frisent même la scathologie ( cf le type qui pisse dans son bain, le transexuel qui se maquille avec le sang menstruel - risible tant il était pathétique - , ou l'autre qui trompette l'hymne américain dans les fesses de son partenaire ), alors que les scènes d'amour "tendre" sont en totale inadéquation avec ce que je viens de citer : ça pleure, ça se caresse, ça se demande pardon, alors que la minute d'avant monsieur se tripotait devant un porno et madame recherchait de nouvelles sensations de son côté. Comment peut-on ressentir un quelconque amour sincère entre les protagonistes qui n'ont aucun scrupule à rouler des pelles et à s'envoyer en l'air avec tout ce qui bouge ? (J'ai bien ri en voyant la sexologue se défendre de ne pas aimer les femmes et qui un 1/4 d'h plus tard devient Super Sapho "la lesbienne affranchie"!) Je sais que la monogamie est un mythe pour les New-Yorkais, mais personnellement je trouve leur sens de la partouze particulèrement primitif et digne des singes Bonobo. Je ne vous conseille donc pas ce film, qui se complait dans la sexualité malsaine et mécanique des films X et qui n'a rien compris à l'amour que peuvent partager deux êtres. (PS: Si quelqu'un sait pourquoi celle qui a un vibromasseur entre les cuisses donne des coups de boule dès qu'on appuie sur la télécommande de celui ci qu'il me fasse signe )
Une comédie existentielle imparfaite qui parle de sexualité de manière très crue, avec pourtant quelques bonnes scènes, malheureusement diluées dans un scénario foutoir pas super emballant.
Désespérément dérangeant. Ne sachant pas à quoi m'attendre avant le visionnage du film, j'ai eu l'impression de me retrouver devant un porno soft, dont les propos sans fond n'étaient qu'une façade à l'exhibition. Certaines critiques parlent d'une esthétique sobre, d'une image clean... attendez vous au contraire. Les personnages sont dérangeants, et ne dégagent aucune sympathie, les scènes crues sont entrecoupées de propos incohérents et s'enchainent sans réelle ingéniosité.
Interdit aux moins de 16 ans??? Curieux quand même car pour moi il devrait être en catégorie X du fait des images crues qu'on y voit. Attention, cela ne m'a pas gêné le moins du monde en tant qu'adulte averti, mais quand je vois ce classement et que parfois j'en vois d'autres, sans interdiction remplis de violence, de sang et de langage ordurier je reste dubitatif. Toujours est-il que le sexe ici est abordé de manière très sociologique, psychologique voire métaphysique. L'approche et la découverte du corps est très joliment mis en image et les personnages très puissants. C'est clairement une oeuvre à voir, mais pas pour tous les yeux (homosexualité, éjaculation, sodomie, pénétration, triolisme, partouze etc, le tout filmé avec goût, mais sans aucun cache. Je vous aurez prévenu, un très bon film pour public averti sur la sexualité et ce qu'elle est dans notre vie.
A travers une galerie de portraits, shortbus explore le questionnement sur la sexualité sous toutes ses formes et le fait de trouver le/la partenaire idéal(e). Même s'il montre tout, de façon crue, le film ne tombe pour autant pas dans la vulgarité. Mais qu'en retirer? Quelle morale? Finalement, il est très difficile de trouver une quelconque utilité à ce scénario!
Nouvel étendard d'un cinéma indé typiquement NYC, J. C. Mitchell signait là un film volontairement provocateur avec scènes de sexe non-simulées, hétéros ou gays. Avec ses acteurs amateurs, ce dernier nous raconte une histoire d'émancipation sexuelle avec des personnages assez attachants pour qu'on s'intéresse à eux. C'est parfois assez drôle mais après un début prometteur, le film s’essouffle un peu. Son ouverture est par contre géniale et sa façon de passer d'un personnage à l'autre est particulièrement réussie. Le film contient aussi tous les stéréotypes du genre qui amoindrissent quelque peu sa portée. A réserver aux amateurs du genre et à un public averti. D'autres critiques sur
Shortbus rate complètement son but. Les réflexions sur l'amour ne sont pas assez approfondies, elles ont parfois même aucun sens. Il ne se dégage aucune érotisme de scènes de sexe. Certaines sont même volontairement choquantes. Les histoires des différents personnage ne sont pas abouties. La fin est particulièrement longue et on s'étonne même d'avoir réussi à regarder aussi longtemps un tel navet.
Contrairement a Ken Park, Shortbus a un propos et pourrait etre un film "classique" si les scènes "crues" avaient été asseptisées. On ne survole pas tous les jours un New York en papier mâché.
Comme quoi on peut librement évoquer la sexualité tout en étant drôle et intelligent. Beaucoup ont crié au scandale, pour moi "Shortbus" n'est rien de plus qu'un conte de fées contemporain, qui outre son humour souvent désopilant, a au moins le mérite de ne jamais verser dans la provocation gratuite et vaine. Car John Cameron Mitchell a du talent et le démontre ; si certains passages sont d'une violence extrême, d'autres sont par contre d'une infinie tendresse. Bien sur ce n'est pas un film à mettre devant tous les yeux, le rythme est également un peu inégal mais "Shortbus" possède néanmoins l'atout d'être tout à fait en symbiose avec sa phrase d'accroche : "Pas d'amour sans amour". A voir (tout en étant préparé...).
Magique et envoûtant. Un film sur le sexe, un de plus, mais sans une once d’agressivité ni de mauvais goût, où l’amour remplace la haine. John Cameron Mitchell nous donne une vision de la sexualité et de l’humanité dont on aimerait qu’elle soit prophétique. Et New York en toile de fond n’a jamais été aussi beau au cinéma. On ressort de ce festival de couleurs et de sons avec un sentiment de sérénité et d’amour de son prochain. C’est un film qui fait aimer la vie !
Venant du réalisateur de l’excellent "Hedwig and the angry inch", il ne va pas sans dire que j’ai été surpris. Autant ce premier reste visuellement sobre, autant ce deuxième est plus qu’explicite puisque la différence avec un film pornographique ne réside que dans ses qualités de réalisation, de jeux d’acteurs et de scénario. Sinon pour le reste… une interdiction au moins de 18 ans n’aurait pas été injustifiée puisque l’on assiste à des scènes où tous les sexes se mélangent et qu’elles n’ont rien de simulées. Et si au final John Cameron Mitchell parvient à susciter de l’intérêt, on en arrive quand même à se demander quel est le véritable sens de tout ceci tant le message et la « morale » restent flous.
John Cameron Mitchell prenait en 2006 la température sexuelle de New-Yorkais quelque peu à la marge dans ce film aux scènes explicites et non-simulées qui explore dans un joyeux bordel leurs doutes, pulsions et frustrations. Shortbus nous montre, si nous en doutions encore, qu’il y a mille façons de s’épanouir dans sa sexualité, et que personne ne détient de recette unique et miracle dans le domaine. Drôle, respectueux, sensible : une ode d’une fraîcheur salvatrice à la liberté, à New-York et à l’entremêlement des genres, des pratiques et des envies.