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Matt A
6 abonnés
26 critiques
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4,0
Publiée le 13 novembre 2006
Super film qui repousse les limites de la pudeur et ne fait pas de chichi avec le corps humain. Limite porno mais jamais vulgaire ce film fait reflechir sur le plaisir de chacun et celui de tous, les relations entres les hommes et les femmes, les hommes entres eux, les femmes entre elles, à 2,3,4... Et bien d'autres choses encore! Un peu de piment dans le paysage cinematographique de 2006!
Un film de plus a ajouter aux erreurs de "casting" de 2006 au coté de « Isolation, Ils, Toi et moi et autre Borat ». C'est simple je suis parti au bout de 15 minutes plus que suffisant pour une telle oeuvre. Mais il fallait que je signale de quel niveau est ce film : navrant. !! De nombreux spectateurs et couples sont partis comme je les comprends.
Des scènes de sexe crues, mal tournées et filmées, et autres longues scènes de sexe entre homosexuels, passionnant non !! Je ne me considère pas comme puritain, facilement choqué ou étroit desprit ; cest simple même si je navais pas une carte illimitée je serais partis Voir différents cas en mal d'amours ne trouvant pas leurs satisfactions sexuelles absolues et « créatifs aux possibles » s'il en est ?!!!(cf. première scène outrancière au possible pour les hommes), quel scénario. !!!! Un calvaire : éviter le !!!
Cette ode à la baise libre est franchement sympathique, c'est malicieusement mis en scène pour que les images soient très explicites sans pour autant virer au vulgaire ou malsain, d'autant que sentiments d'amours réels se mêlent intelligemment aux pulsions sexuelles, l'un n'empêchant pas l'autre. Les acteurs sont bien filmés, les histoires abordés sont drôles et appellent à la tolérance et plus simplement au plaisir. Un petit bijoux du sexe en somme, à conseiller à de nombreuses personnes en thérapie.
Un superbe film, triste, joyeux, fou mais surtout libre. Shortbus est à lui-seul une véritable expérience, pleine de maitrise, drôle aux bons moments, savant être léger ou grave quand il faut. On pourra regretter quelques erreurs de scénario, notamment dans la répétition des scènes et dans le bâclage de la psychologie des protagonistes, dont les doutes existentiels sont grossièrement amenés, sans que cela lui porte vraiment préjudice.
Je ne suis pas certain qu'il était nécessaire d'aller aussi loin dans les scènes explicites pour que le spectateur s'intéresse aux personnages de Shortbus. Je pense même que cela produit l'effet inverse, beaucoup de spectateurs se barrant pendant la première demi-heure, la plus "hard". Ceux qui restent, s'ils ne sont en outre pas trop agacés par le prisme gay hyper-assumé du réalisateur, pourront éventuellement finir par trouver attachants ces personnages. Le film est engagé, courageux, tout comme ses interprètes, mais bougrement baclé. Dommage.
mouaip mouaip mouaip. Basé tout un film sur des histoires de fesses, sans vrai contenu, ...sa me rapelle quelque chose mais quoi? Ah mais un porno bien sur ! Sauf que le porno ne prétends pas être intellectuel, il fait ce qu'on lui demande de faire. La bonne chose a faire serait de virer toutes les scenes ou ils débitent leurs répliques a deux francs six sous, pour ne laisser que la baise. Juste une idée comme ça... La seule chose qui m'a légerement plus serait le fait qu'il y ai un ménage a trois, ce qui laisse un semblant de visibilité aux gens polyamoureux, et on salut quand même la visibilité pour les trans, les trav, les gays, les lesbiennes, c'est déja ça. J'ajouterais le film dans la section 'orgy' sur youporn. haha
L'histoire d'un évantail de New-Yorkais qui résolvent leurs problèmes dans une sorte de bar à sexe qu'on nomme Shortbus. Tous les sentiments et les relations de ces personnages sont creusés et aboutissent à une fin d'un optimisme très poétique. John Cameron Mitchell fait ici le portrait d'un New-York dépassé qui se guérit dans le sexe et l'amour. Avec un génie passioné et impliqué il arrive à transformer ce qui aurait pu être un vrai film de cul en un film sensible et juste sur les valeures humaines en enlevant toute la vulgarité du porno au sexe... Un véritable O.F.N.I qui change notre regard sur beaucoup de choses. Culte et maîtrisé.
Porno ou chef d’œuvre ? Non, évidemment il ne faut pas considérer Shortbus comme un film pornographique. Evidemment, il y a du sexe, c’est le sujet du film, mais c’est plus profond que ça ; au-delà des scènes de sexe, il y a un malaise tout au long du film. Ce malaise est un peu semblable à celui de Little Miss Sunshine ou American Beauty mais concernant un sujet différent, ce qui gène peut être certaines personnes et donc n’élève pas unanimement le film au rang de chef d’œuvre.
Un film qui m'a ennuyé et absolument pas intéressé. L'histoire ne me convainc pas et la mise en scène me semble absente. Le courage et surtout le talent des acteurs sont les seuls intérèts de ce film.
Un film très fort et assez unique. Témoignage direct sur "l 'underground " New Yorkais, mais avec un budget conséquent et une mise en scène très soignée qui lui permet de devenir universel, où en tout cas très actuel, très contemporain, qui pourrait très bien se transposer dans tous les pays développés.. C'est un témoignage et une réflexion sur la sexualité , sur la recherche de son identité , de ses fantasmes, jusqu'où peut -on aller, quelles limites pour l'homme , ou la femme moderne dans la recherche du plaisir, sans tabous. Les personnages sont superbes, et les acteurs excellents, incarnent parfaitement ces êtres à la recherche d'eux mêmes. C'est aussi très bien filmé et les scènes érotiques sont excitantes , au delà du standard habituel.; Il y a un vrai sentiment de liberté , un peu "hippy" des années 70's , mais avec la modernité actuelle. Un film qui marquera un tournant dans la manière de parler du sexe librement. C'est presque un "film culte", en tout cas un film qui qui marquera son époque..
Bien que décomplexé, le film est aussi vain et futile que le sexe sans amour. Assurément désespérés, les personnages sont surtout éperdument fastidieux ; et Mitchell nombriliste.
Ben en y reflechissant bien ce film n'est pas si bien que sa...Beaucoup de scenes explicites mais bon c'est signalé il faut s'y attendre.Néanmoins je ne vais pas critiquer mechamment le film comme certaine bouse genre Borat.Acteurs plutot courageux de tourner du "porno" car on voit pas mal de sexe,il n'ont pas peur de se montrer au moin!Bref voila la critique est faite.
Les aventures sentimentalo-copulatives d'une poignée de New-Yorkais (une sexologue, un couple gay, une dominatrice...) convergeant vers un Eden du plaisir, Shortus, sorte de lupanar arty et underground. Jusqu'ici, grosso-modo, quand des scènes de sexe non simulées étaient présentes dans un film, c'était soit à dessein purement masturbatoire, soit pour faire de la provoc'. John Cameron Mitchell signe ici une oeuvre sur le sexe en réalisant un tour de force tenant de l'inédit : filmer explicitement des ébats parfaitement intégrés (et même retrospectivement indispensables) au récit sans que jamais son film ne puisse être taxé de pornographique. Loin de tout caractère dérangeant, voyeuriste ou gratuit, la fesse est chez Mitchell naturelle, saine, ludique et marrante. Un résultat bluffant qui doit beaucoup aux acteurs, parties prenantes du processus créatif, et à la confiance instaurée par le cinéaste. Mais il n'y a pas que du cul dans Shortbus, et c'est là qu'on peut déceler un certain déséquilibre, car la partie sentimentale paraît un peut trop classique en regard des innovations précitées. Heureusement, on jouit d'une réalisation fort belle (les transitions assurées par virevoltage dans un New-York en carton-pâte numérique sont simples mais efficaces), et on passe un moment inoubliable, étonnant, parfois émouvant et souvent hilarant (je ne pourrai plus jamais entendre l'hymne national américain sans penser au film).