"Georges, la quarantaine, quitte du jour au lendemain sa femme et son travail pour s'offrir le blouson de ses rêves : une veste en daim à franges… dont il finit par tomber amoureux." Un pitch au moins aussi loufoque que son auteur, Quentin Dupieux, devenu roi de l’absurde au cinéma en l’espace de quelques films.
Au sein de son oeuvre atypique, Le Daim se positionne toutefois comme un film à part. Le réalisateur le considère effectivement comme son premier film "réaliste", qui se confronte réellement à la folie, sans trucage ni artifice. Dans le sillage de I Feel Good du duo Kervern-Delépine, Jean Dujardin se glisse avec aisance dans cet univers, composant un personnage très terrien.
Pour son septième long-métrage, Quentin Dupieux signe ainsi une comédie noire incitant à la réflexion sur les défauts de notre société. En prime, on a droit à de la violence graphique digne d’un Tarantino, à un film dans le film et à une Adèle Haenel très en forme en serveuse passionnée de montage.
Le Daim de Quentin Dupieux avec Jean Dujardin, Adèle Haenel, Albert Delpy...
À partir de 10 ans
Ce soir sur Arte à 20h55