Écrit par Karine Tuil, Les Choses humaines s’inspire d’une affaire de viol survenu sur le campus universitaire de Stanford. Paru en 2019, il remporte le prix Interallié ainsi que le prix Goncourt des lycéens.
Le roman capte également l’attention d’Yvan Attal. Au cours de sa lecture, ce dernier s’identifie tour à tour à chacun des protagonistes, naviguant constamment dans ces fameuses "zones grises". C’est ce qui le décide à l’adapter sur grand écran, s’appuyant sur un récit en trois temps.
D’abord, le point de vue de l’accusé (Ben Attal, qui a déjà tourné sous la direction de son père à plusieurs reprises), ensuite celui de la victime (Suzanne Jouannet, qui trouve ici son premier rôle au cinéma), pour, enfin, basculer vers le film de procès.
Le réalisateur s’éloigne ainsi du genre de la comédie (Ma femme est une actrice, Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants, Do Not Disturb, Ils sont partout) pour plonger dans celui qui lui a justement donné envie de faire du cinéma.
En l’occurrence, il s’inspire de Sidney Lumet, et surtout de 12 hommes en colère, pour analyser avec rigueur la complexité humaine et la notion de consentement. Nommé au César de la Meilleure adaptation, le film – comme le roman original – confronte les personnages à leurs contradictions et place les spectateurs dans la position de jurés.
Ex-aequo avec Le Brio, Les Choses humaines est le long-métrage d’Yvan Attal préféré des internautes AlloCiné, qui lui attribuent une moyenne de notes spectateurs de 3,8 sur 5.
Les Choses humaines de Yvan Attal avec Charlotte Gainsbourg, Mathieu Kassovitz, Pierre Arditi...
À partir de 10 ans
Ce soir sur CANAL+ à 21h10