Après l'annonce en février dans les colonnes du Figaro de l'arrêt potentiel du feuilleton dans les prochains mois, la communauté de Plus belle la vie est en émoi. Faisant vivre près de 600 emplois, techniciens et comédiens confondus à Marseille, où elle se déroule, la série, qui diffuse sa dix-huitième saison cette année sur France 3, fait partie des incontournables du paysage audiovisuel français.
La quotidienne étant produite par la société Newen, l'une des filiales de TF1, se pourrait-il que le programme trouve une seconde vie au sein du groupe privé ? Interrogé le 1er avril dernier sur ces rumeurs d'annulation par nos confrères de Puremedias, Xavier Gandon, directeur des antennes du groupe TF1, a donné une lueur d'espoir aux fans.
"Cette marque a un gros potentiel. Elle est produite par une équipe très expérimentée et fédère une large communauté de téléspectateurs", reconnaît-il.
"Elle a donc un intérêt pour un groupe comme TF1, comme elle en a pour nos concurrents, dont des plateformes à la recherche de contenus locaux forts et fidélisant. Elle suscitera sans aucun doute un fort intérêt de l'ensemble du marché", augure-t-il, tout en déclarant ne pas "être au fait des discussions en cours autour [du] programme."
Interrogée par Allociné suite à l'annonce de l'arrêt prochain de la série par Le Figaro, Pauline Rocafull, directrice d'écriture de Plus Belle la vie, avait également fait preuve d'optimisme. "On était donc au courant de rien. Et c'est plutôt une bonne nouvelle car ça veut dire que c'est loin d'être fait", déclarait-elle, expliquant que l'équipe de scénaristes n'avait reçu aucune consigne au sujet d'une éventuelle conclusion au feuilleton.
“Plus belle la vie a été un révélateur de nombreux talents de l'audiovisuel. C'est une porte d'entrée du secteur pour de nouveaux arrivants. Ce serait vraiment dommage que cette porte se referme. C'est pour cela que je crois que cela n'arrivera pas", concluait-elle.
Coûteuse à produire pour la case actuelle de France 3 sur laquelle elle est diffusée, la série quotidienne pourra-t-elle trouver une porte de sortie sur l'une des chaînes du groupe TF1 ? Interviewée par Le Parisien le 2 avril, Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, a déclaré que les discussions au sujet du devenir de la série " se [poursuivaient]".