Près d’un mois après les révélations du Figaro sur l’annulation de Plus belle la vie, le destin du feuilleton quotidien est toujours dans la balance. Le 17 février dernier, le journal avait en effet annoncé l’arrêt possible de la série de France 3 après 18 ans à l’antenne, le contrat entre France Télévisions et la boîte de production Newen arrivant à échéance le 31 décembre 2022.
Et depuis cet article qui a fait l’effet d’une bombe, c’est le silence… Selon les informations du Parisien, le destin de Plus belle la vie devrait être décidé dans les prochains jours. Mais rien n’est gagné. “Les renégociations sont plus rudes que d’habitude entre la direction et le groupe de production Newen, filiale de TF1”, a confié une source proche du dossier.
Il faut dire que depuis quelques années, les audiences de la série ne cessent de baisser. Si le feuilleton quotidien a pendant très longtemps été l’un des poids lourds de la chaîne, en rassemblant près de 5 millions de téléspectateurs et téléspectatrices tous les soirs, cela fait maintenant plusieurs années que la série peine à fédérer.
Les audiences des épisodes actuels plafonnent sous la barre des 2.5 millions de téléspectateurs, un chiffre bien trop bas pour France 3.
Plusieurs options s’offrent donc à la chaîne. Toujours selon les informations du Parisien, France Télévisions envisagerait de remplacer le feuilleton quotidien par un jeu télévisé ce qui permettrait de faire de belles économies, un épisode de jeu coûtant “quatre à cinq fois moins cher” qu’un épisode de Plus belle la vie.
Autre option : le groupe TF1 pourrait l’accueillir sur l’une de ses antennes, “peut-être sous une autre forme, pourquoi pas une déclinaison hebdomadaire”. Malheureusement, la faible part d‘audience auprès des femmes responsables des achats de moins de 50 ans, qui est une cible privilégiée des annonceurs, et la moyenne d’âge de la quotidienne risquent de dissuader la Une de poursuivre Plus belle la vie.
Une chose est sûre, si le feuilleton venait à s’arrêter, cela serait dramatique pour l’économie de la ville, la série générant pas moins de 600 emplois directs par an, sans compter la cantine, les hébergements ou les déplacements.
