6 ans après Juillet Août, Diastème revient à la réalisation avec le thriller politique Le Monde d'hier dans lequel il dirige Léa Drucker, Denis Podalydès, Benjamin Biolay et Alban Lenoir, qu'il retrouve après Un Français (2014).
Alors qu'elle s'apprête à quitter la vie politique, Elisabeth de Raincy (Drucker), Présidente de la République, découvre qu’un scandale va éclabousser son successeur désigné et donner la victoire au candidat d’extrême-droite. Elle et son équipe ont trois jours pour changer le cours de l’Histoire.
Co-écrit par Diastème, Fabrice Lhomme, Gérard Davet et Christophe Honoré, le film évoque la montée de l’extrême-droite en France. Ce qui était déjà le cas dans Un Français, sauf qu'ici le long-métrage adopte le point de vue de la politique et des institutions.
Le metteur en scène explique à ce sujet* : "Le problème n’a malheureusement fait qu’empirer depuis 2015, non seulement en France mais partout dans le monde. C’est évidemment un sujet qui me préoccupe. Quelque temps après l’élection d’Emmanuel Macron, après avoir vu ce qui s’était passé autour de la candidature de François Fillon, je n’ai pas pu m’empêcher de me dire : et si une histoire de ce genre, plus grave peut-être, était arrivée à Macron entre les deux tours, que ce serait-il passé ?
Dans le même temps, il y a eu Trump, Bolsonaro, la Turquie, la Hongrie, la Pologne, Salvini en Italie. Je ne me voyais pas écrire sur autre chose… Un Français a été le premier film à parler de l’extrême-droite d’aujourd’hui, de manière frontale, et je crois qu’il n’y en a eu qu’un depuis : Chez nous de Lucas Belvaux. C’est surprenant car c’est à mon sens le plus gros problème de notre société à court terme."
Également porté par Jacques Weber, Thierry Godard et Emma De Caunes que le cinéaste retrouve après Le bruit des gens autour, Le Monde d'hier sort dans nos salles le 30 mars prochain, soit 11 jours avant le 1er tour des élections présidentielles...
*propos tirés du dossier de presse du film