Moins d'une poignée de jours avant la sortie dans les salles des Tuche 4, le 8 décembre prochain, la chaîne TF1 dégaîne fort opportunément en hors-d'oeuvre les Tuche 2 : le rêve américain, ce dimanche soir. Episode dans lequel, pour mémoire, la famille part retrouver le benjamin aux États-Unis.
Sorti en 2016, le second volet de la saga orchestré par Olivier Baroux avait séduit plus de 4,6 millions de spectateurs. Un chiffre très au-dessus du premier film, qui avait attiré 1,53 millions de spectateurs. Les Tuche 3 avait quant à lui moissonné 5,68 millions d'entrées. Un vrai et gros succès populaire donc; là où une partie de la Presse et autres détracteurs des films ne se privent pas de tacler les (més)aventures cinématographiques de personnages"beaufs".
Une critique et un mot qui fait justement sortir de ses gonds Jean-Paul Rouve, alias le patriarche Jeff Tuche, qui en fait une affaire personnelle. Invité dans l'émission "Sept à Huit" sur TF1 en octobre dernier, il a expliqué avoir une relation très personnelle avec ces personnages, pour lesquels il a "une grande tendresse".
"Quand on critique Les Tuche, je le prends mal. Mais je ne le prends pas mal comme pour un film, je le prends mal parce que j’ai l’impression qu’on dit du mal d’amis et je les respecte (…) C’est lié à mon enfance" expliquait-il.
Et d'évoquer son père, ouvrier sur les chantiers navals à Dunkerque, qui s'est retrouvé à 50 ans sans emploi, après la fermeture du site. S'il n'était pas comme Jeff Tuche, il fréquentait des personnes ayant des traits de caractères similaires racontait le comédien. "Des copains de mon père ou des gens de la famille que je voyais, que je côtoyais oui… L’accent, cette musique que j’ai dans la tête. Mon père était ouvrier, il faisait les trois-huit beaucoup, je m’en souviens, ce qui est super dur. Je me souviens de voir mon père partir le matin, faire des semaines difficiles. C’est des vies quand même compliquées".
Retrouvez la séquence ci-dessous :