Avec WandaVision, première série des studios Marvel, Disney + a souhaité faire une proposition originale aux abonnés : des épisodes en noir et blanc directement inspirés des vieilles sitcoms américaines, des références et clins d’oeil assumés à des séries contemporaines par la suite (Malcolm, Modern Family…)... Mais ce qui est sûr, c’est qu’elle n’a pas fini de révéler tous ses secrets.
Dans une interview donnée à Variety, le showrunner Matt Shakman - entouré d’Elizabeth Olsen et de la costumière Mayes C. Rubeo - a notamment décrypté en vidéo l’épisode 1 de la série (à découvrir ci-dessous, à partir de 8 minutes 30).
Il y explique notamment comment La Quatrième Dimension a influencé la scène finale, dans laquelle le monde fabriqué de toute pièce par Wanda commence à montrer des signes de faiblesse.
"La caméra change d’angle, la lumière est différente. Le travail sur le son aussi… La pression commence à monter autour de la table, on commence à entendre une horloge, le vent et tous ces bruits que l’on entendrait dans un film au cinéma.
Les caméras deviennent subjectives, elles ne filment plus d’un point de vue extérieur, comme une pièce de théâtre. Elles commencent à bouger petit à petit vers Wanda et Vision, comme dans un film des frères Coen, ou la Quatrième Dimension, pour faire monter la pression."
Les équipes ont parallèlement travaillé sur le visuel, en ajoutant des teintes de noir (comme dans un Hitchcock) et sur la musique, plus oppressante que jamais. De quoi créer un sentiment de malaise et d’étrangeté, avec une chute inattendue, si typique de la série de SF.
Un changement subtil de décor (l’apparition de deux fenêtres) derrière Vision (Paul Bettany) fait comprendre aux spectateurs que nous venons de changer de réalité, jusqu’à ce climax où l’Avenger réussit à sauver Mr Hart en plongeant sa main dans sa gorge… Une seconde plus tard, nous sommes de retour dans le merveilleux monde de la sitcom, comme si de rien n'était...
