De quoi ça parle ?
Le film raconte l'histoire de Dylan Pettersson, une jeune femme de 23 ans venue d'une petite île de l'archipel du Bohuslän qui rêve de devenir danseuse. Quand elle accepte à contrecœur un poste de femme de ménage au Queens, un club de drag queens sur le déclin, le danseur vedette et chorégraphe du club découvre par accident le talent de Dylan. Si celle-ci meurt d'envie de se produire dans l'établissement, une femme n'a guère sa place dans un spectacle de drag queens. Mais ne dit-on pas que quand on veut, on peut ?
Dancing queens
Il ne vous aura pas échappé que le titre original du film, Dancing queens, fait référence au tube d’Abba. Et même s’il y est question de brushings et de paillettes le tout dans une ambiance disco, l’univers du film est quand même assez éloigné de celui du groupe suédois.
Pour bien démarrer le Mois des Fiertés, Netflix ajoute à son catalogue ce joli film où Dylan (Molly Nutley) se reconstruit au contact de drag queens un an et demi après le décès de sa mère. Alors qu’elle pratique la danse depuis sa petite enfance, elle bluffe Victor le chorégraphe d’un club sur le déclin au cours d'une rencontre fortuite.
Commence alors un jeu de faux-semblants. Comme d’autres grands classiques (Victor Victoria, Tootsie, Mrs. Doubtfire), Danse avec les queens joue sur le travestissement mais pas celui des drag queens ! C’est Dylan qui cache sa véritable identité auprès des drag queens, avec la complicité de Victor, pour réaliser son rêve. Celui de monter et danser sur scène.
Il en ressort un film plein d’énergie et de bienveillance, sur l’acceptation de soi et de l’autre dans toute sa richesse et ses différences. La prestation de Molly Nutley est encore plus bluffante une fois qu’elle enfile sa tenue de drag queen. Mais on retient surtout la présence magnétique de Fredrik Quiñones qui prête ses traits à Victor.
Mannequin, danseur et chorégraphe, le jeune homme a tous les atouts nécessaires pour faire des étincelles. On ne serait pas surpris de le revoir très vite sur les écrans.