La saison 2 de The Resident, dont la diffusion a repris le 26 août sur TF1 après plusieurs semaines d'interruption, arrive ce soir à un point charnière de son intrigue fil rouge sur QuoVadis. Intitulé "Femmes de tête" ("Queens" en VO), l'épisode 15, diffusé ce soir à 21h05 sur la première chaîne, est en partie centré sur Mina (Shaunette Renée Wilson), qui voit son passé ressurgir sous la forme de sa mère, le docteur Josephine Okeke. Une brillante chirurgienne nigérienne qui débarque à Atlanta afin de l'épauler lors d'une opération délicate qui touche Mina personnellement. Mais cet épisode est aussi marqué par le retour à l'hôpital de Zoey Barnett (Daniella Alonso) et de son fils Henry qui, malgré son implant de stimulation neuro-vagale VNS conçu par QuoVadis, continue d'être sujet à des crises d'épilepsie violentes.
Initiée en début de saison, cette intrigue va prendre un tournant dramatique et va alors forcer Conrad (Matt Czuchry), Nic (Emily VanCamp), et Randolph Bell (Bruce Greenwood) à se lancer dans une course contre la montre pour sauver Henry, qui fait les frais lui aussi du matériel défectueux de QuoVadis. Et comme l'a expliqué Amy Holden Jones, la créatrice de The Resident, à TV Insider au moment de la diffusion de la saison 2 aux États-Unis, ce moment dans la trajectoire du personnage d'Henry, le jeune patient de Conrad, était probablement le point le plus important de toute la saison, tant les scénaristes avaient à coeur de traiter du problème des stimulateurs VNS au sein de la série. "Nous sommes très contents de cette saison", explique la productrice déléguée et showrunneuse de The Resident. "Nous avons débuté la saison avec un tableau totalement blanc, en sachant que nous avions 23 épisodes à écrire. Et dès le départ nous savions que le plus crucial pour nous était d'arriver à cette scène de l'épisode 15 durant laquelle l'implant VNS d'Henry commence à lâcher. Tout le début de la saison avait été construit pour monter en puissance jusqu'à ce moment précis. Et de voir cette séquence devenir réalité a été l'un de mes moments les plus heureux".
Depuis son tout premier épisode, The Resident cherche à dépeindre la réalité du système de santé américain, qui pèche par de nombreux aspects et met trop souvent en danger les patients. L'intrigue QuoVadis en est évidemment un reflet important et a permis, entre autres, aux scénaristes de pouvoir parler, à travers le personnage d'Henry, des problèmes liés à certains implants de stimulation neuro-vagale et autres dispositifs médicaux non réglementés tels que les pacemakers. "Cette scène de l'épisode 15 est inspirée d'un véritable cas et de la réalité des dispositifs VNS", poursuit Amy Holden Jones. "C'était notre but de refléter cette réalité de manière dramaturgique et de montrer à quel point ces dispositifs peuvent bouleverser des vies. Nous voulions montrer qu'il y a beaucoup de problèmes liées à des dispositifs médicaux non réglementés et rappeler que de nombreux patients ne sont pas au courant des risques qui accompagnent le matériel qu'on leur implante. Et la manière dont toute cette intrigue a pris vie à l'écran, c'est un peu un rêve devenu réalité pour nous. (...) Nos personnages sont les gentils qui combattent les problèmes qui existent au sein de notre système de santé aujourd'hui. Et j'ai la sensation que nous sommes parvenus à faire de cette équipe une réalité palpable sur le plan émotionnel".
Sans révéler comment toute cette histoire va se terminer pour Henry et pour les médecins de l'hôpital Chastain, le premier épisode diffusé ce soir sur TF1 est donc, vous l'aurez compris, à ne pas rater. D'autant plus qu'il constitue un pas important de plus vers la conclusion de l'arche narrative consacrée à QuoVadis, qui sera au coeur des deux épisodes que vous découvrirez mercredi prochain.
La bande-annonce de cet épisode charnière de The Resident :