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    Il était une fois les Imagineers sur Disney+ : saviez-vous que le lancement de Disneyland avait été un désastre ?
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Disponible sur Disney+, la série documentaire "Il était une fois les Imagineers, les visionnaires Disney" revient sur la création de tous les parcs Disney. Focus sur une journée très particulière : l'ouverture du premier Disneyland en 1955.

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    "Ce n'est qu'un retard, c'est tout. Tous les grands parcs d'attractions ont des retards. Quand ils ont ouvert Disneyland en 1956, rien ne marchait."

    Lorsque John Hammond prononce ces mots dans Jurassic Park - avant de s'entendre rappeler par Ian Malcolm que "lorsque les Pirates des Caraïbes se détraquent, ils ne dévorent pas les touristes" - le milliardaire a raison. A ceci près que le premier parc Disneyland a en réalité ouvert ses portes le 17 juillet 1955, et donc pas en 1956. Mais ne chipotons pas sur une légère erreur de date, et concentrons-nous plutôt sur l'essentiel : le tout premier jour de Disneyland, à Anaheim, en Californie.

    Un événement sans précédent dans l'histoire de la firme aux grandes oreilles, et même dans celle du divertissement. Mais également, à en croire la passionnante série documentaire Il était une fois les Imagineers, les visionnaires Disney disponible sur la plate-forme Disney+, une journée particulièrement compliquée pour le personnel du parc. La chaleur torride du mois de juillet, la déferlante de visiteurs, les problèmes techniques sont autant d'éléments qui - sans la réactivité et l'ingéniosité des Imagineers Disney - auraient pu transformer le rêve en cauchemar.

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    Il faut dire qu'en ce jour de juillet 1955, les enjeux sont de taille. Walt Disney se prépare tout simplement à concrétiser l'un des projets les plus ambitieux de toute sa carrière, à réaliser un rêve qu'il nourrit depuis déjà de nombreuses années : l'ouverture d'un parc à thèmes aux couleurs de son imaginaire et de ses personnages, un lieu où les héros de ses films - déjà extrêmement populaires - pourraient soudain prendre vie, un endroit où selon ses propres voeux "parents et enfants pourraient s'amuser ensemble"

    Après avoir longtemps accompagné ses deux filles à la fête foraine, et après avoir installé un petit train miniature dans son propre jardin, Disney décide de passer à la vitesse supérieure en créant la société WED Enterprises, dont la mission est simple : imaginer, inventer, conceptualiser le monde merveilleux de Disneyland, avant de lui donner vie.

    Pour mener à bien cette ambitieuse mission, Disney privilégie les directeurs artistiques aux architectes, jugés trop pragmatiques et pas assez audacieux. Ingénieurs, paysagistes et techniciens se voient soudain obligés d'ajouter une corde essentielle à leur arc : celle de l'imagination. Le groupe d'artistes qui commence à prendre forme hérite rapidement du nom d'Imagineers, un nouveau concept mêlant l'ingénierie à l'imagination. 

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    Après avoir trouvé le terrain, après avoir rassemblé le financement nécessaire malgré la réticence des banquiers, et après avoir utilisé la télévision - qui vient de faire son apparition dans les foyers américains - pour faire la promotion de son nouveau projet, Walt Disney est enfin prêt à ouvrir les portes de son parc. 

    Mais ainsi qu'on le disait plus tôt, les choses ne se passent pas exactement comme prévu, et les difficultés s'enchaînent. Pour commencer, le 17 juillet est le jour le plus chaud de l'année. Le goudron, fraîchement posé, n'a pas bien eu le temps de sécher, et les talons des femmes s'enfoncent dans le bitume. 

    Le nombre des visiteurs excède largement la capacité du parc, les fusibles sautent dans les attractions, les journaux locaux s'en donnent à coeur joie : autant de soucis qui permettent à ce jour pourtant historique d'hériter du surnom de "black sunday". Cerise sur le gâteau : à cause d'une grève de plombiers, et Walt Disney ayant décidé de privilégier l'installation de toilettes publiques, les fontaines à eau ne sont pas fonctionnelles. 

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    "J'avais été assigné au poste d'assistant supervision à Fantasyland", raconte ainsi Dick Nunis dans le premier épisode de la série documentaire. "On devait parfois faire descendre les gens du manège Dumbo avec un escabeau, et faire en sorte que le petit train ne déraille pas. Cette journée d'ouverture nous a donné du fil à retordre. Il y avait des fuites de gaz, le Mark Twain coulait sous le poids des passagers... C'était un désastre. Mais par miracle, on s'en est sorti."

    En effet, les débuts chaotiques de Disneyland ont rapidement fait place à un succès sans précédent, et le parc - ainsi que ses nombreux successeurs - ont finalement rencontré la popularité qu'on leur connaît. C'est dans les 6 épisodes de la série documentaire Il était une fois les Imagineers, les visionnaires Disney (disponible sur Disney+) que vous pourrez découvrir la suite de cette passionnante histoire.

    A voir sur Disney+

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