Disponible sur Netflix depuis le 31 mai, la série d’Ava DuVernay adaptant l’histoire des Central Park Five, ces adolescents ayant été accusés à tort du viol d’une joggeuse, aura suscité de vives réactions. Des images d’archives révélant la campagne pugnace de Donald Trump à des séances d’interrogatoires difficiles à regarder, la mini-série de quatre épisodes se sera montrée limpide dans ses intentions : révéler le traitement des personnes de couleur dans le système judiciaire américain, illustrant que ce qui est arrivé en 1989 est toujours d’actualité.
Des voix dissonantes se sont néanmoins fait entendre, notamment celle de la procureure Linda Fairstein qui reproche à la série de réécrire l’histoire. Ou bien des détectives qui considèrent qu'elle est « inflammatoire ».
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Sur Youtube, sont disponibles les vidéos des interrogatoires de trois des accusés : Kevin Richardson, Raymond Santana et Korey Wise. Concernant ce dernier, on peut remarquer que la scénographie est belle et bien identique à la série. Le jeune garçon, initialement venu accompagné son ami, se retrouve dans une pièce, avec une canette de Pepsi posée sur le coin de la table récitant son histoire :
Les deux autres vidéos rappelleront moins directement la série, même si sur celle de Kevin Richardson, on peut apercevoir son visage tuméfié :
La vidéo de Raymond Santana :
Dans leur regard sur Netflix : à quoi ressemblaient les vrais Central Park Five ?
Dans leur regard sur Netflix : à quoi ressemblaient les vrais Central Park Five ?
