Dans la corne d'abondance de Bethesda figurait bien entendu Fallout 76. Trois ans à peine après la livraison de Fallout 4, l'éditeur remet donc une pièce dans le jukebox en dévoilant un nouvel opus de sa cultissime saga post-apocalyptique. Un univers prenant place dans une Amérique ravagée par une guerre nucléaire, mais toujours culturellement bloquée dans les années 1950, avec son style rétro-futuriste, qui fait d'ailleurs tout le charme d'une licence vendue à plusieurs dizaines de millions d'exemplaires.
Fallout 4 : le post-apocalyptique selon BethesdaCette fois-ci, l'aventure débute en 2102, au sein de l'abri anti-atomique 76, déjà mentionné dans Fallout 3. Les événements de Fallout 76 se dérouleront seulement 25 ans après le cataclysme nucléaire, et avant les autres volets de la saga.
La surprise si l'on peut dire concernant ce nouvel opus vient du fait qu'il est dérivé de ce qu'aurait pu être le volet multijoueurs de Fallout 4. Se déroulant en Virginie occidentale, le titre est annoncé comme totalement en ligne, même s'il sera aussi jouable en solo, avec une histoire centrale et un paquet de quêtes annexes. Dans cet univers, voulu comme 4x plus grand que le précédent opus, ce seront les joueurs eux-mêmes qui occuperont les rôles des Pnj (personnages non joueurs). La composante rôlistique sera toujours présente, avec un système de compétences et d'expériences. Le jeu est attendu pour le 14 novembre prochain.
Rage 2
Tim Willits, directeur studio chez id Software, et Magnus Nedfors, directeur de jeu chez Avalanche Studios, sont montés sur scène pour lever le voile sur Rage 2. De l'arsenal aux combats en véhicules, en passant par l'exploration en monde ouvert, la démo offre un aperçu de ce que Rage 2 peut proposer.
Ci-dessous, les images de Gameplay. Ou comment mixer la frénésie des combats du reboot de Doom avec un zeste de Borderlands, tout en gardant quand même une trace d'ADN du premier jeu Rage...
Doom Eternal
Le Doom cuvée 2016, pensé comme un reboot de l'une des plus cultissimes licences vidéoludiques, avait quelque chose de savoureux. C'est que 12 ans après la sortie de Doom 3, autant dire une éternité à l'ère du numérique, le genre du FPS -dont Doom est un des pionniers- a énormément évolué. Pour ne citer qu'une poignée d'exemples, on a eu depuis des FPS ultra scriptés comme la saga des Call of Duty, taillés comme des blockbusters hollywoodiens. Des FPS en mondes ouverts, comme les volets 3, 4 et 5 de Far Cry; ou encore des FPS "Narrative Driven", comme l'extraordinaire Bioshock. A rebours de ces tendances, l'éditeur Bethesda et le développeur original de Doom ont préféré retourner aux fondamentaux d'un jeu et d'une licence qui inventa même son propre genre : le Doom-Like.
Après un très solide Doom cuvée 2016 donc, place à Doom Eternal. Mais cette fois-ci, exit l'indéboulonnable planète Mars. Et bienvenue en Enfer... sur Terre ! Le titre n'a pas encore de date de sortie pour le moment.
Prey - Mooncrash
Injustement boudé par le public à sa sortie en mai 2017, le shooter SF Prey, développé par le brillant studio Arkhane, était pourtant un grand jeu. Nous nous étions d'ailleurs entretenu avec Raphaël Colantonio, créateur du jeu, et fondateur du studio.
Prey - Mooncrash est un nouveau DLC dans lequel les joueurs explorent une base secrète de TranStar et affronteront de nouveau les Typhons (les ennemis dans Prey) dans une campagne rogue-like rejouable à l'infini. Le joueur incarne Peter, un pirate informatique stationné à bord d’un satellite espion chargé d’intercepter les communications de TranStar. La base lunaire secrète de TranStar a arrêté de transmettre peu de temps après les évènements décrits dans Prey, et c'est à Peter qu'il revient d'en découvrir la raison. Pris au piège d’un contrat diabolique passé avec KASMA Corp, le concurrent de TranStar, le seul espoir de Peter de revoir un jour sa famille est de découvrir les secrets perdus de la base. Contre toute attente, Peter devra s'échapper d'une base TranStar remplie d'ennemis et d'obstacles... une base où les objectifs (et le butin), changeront à chaque partie. Plus vous irez loin, meilleur sera votre butin, et meilleures seront vos chances de survie lors de votre prochaine excursion dans Mooncrash.
Ci-dessous, la bande-annonce de ce Spin off.
Mooncrash est disponible en deux formats. Pour les joueurs possédant déjà le jeu de base, Mooncrash est un DLC indépendant déjà disponible pour le prix de 19,99€. Les nouveaux venus pourront choisir d'opter pour Prey: Digital Deluxe, l'édition qui comprend le jeu de base récompensé ainsi que le nouveau DLC Mooncrash. Quel que soit votre choix, tous les joueurs (y compris ceux possédant déjà le jeu de base) profiteront de trois mises à jour gratuites : le Mode Histoire, pour ceux désirant découvrir de manière décontractée la narration immersive du jeu, le Mode Survie, qui mettra vos talents d'astronaute chevronné à l'épreuve en rajoutant des facteurs à risques extrêmes comme les niveaux d'oxygène et les hémorragies, et la Nouvelle partie + qui donnera une bonne raison à tous les joueurs de rejouer à Prey une fois le jeu terminé. Les trois modes annoncés durant la conférence sont déjà téléchargeables.
Wolfenstein : Youngblood
Après l'excellent Wolfenstein II : The New Colossus (dont nous avions dit ici tout le bien que nous en pensions), Bethesda continue d'entretenir la flamme de la licence avec Wolfenstein : Youngblood, un stand alone qui proposera une expérience de jeu en coopération, et emmènera le joueur dans un Paris occupé par les Nazis en 1980 ! Sortie prévue en 2019.
The Elder Scrolls VI
On termine avec un bonus en forme de tire-larmes : l'annonce de The Elder Scrolls VI, le successeur de Skyrim, qui a fait frémir les fans de la cultissime lience de Bethesda. Mais une annonce sans doute très très prématurée : ces 30 secondes de teasing sont surtout là pour dire que le jeu est à peine en phase de pré-production. Il ne faudra sans doute pas espérer voir le jeu avant 3 ans...