Découvrir "E-Team" sur Netflix
Qui se cache derrière cette E-Team, nom de groupe qui, d’emblée, nous fait penser à la signature d’une bande de super-héros ?
Littéralement, la E-Team désigne une équipe d’urgence, la Human Rights Watch, une ONG indépendante au sein de laquelle des membres interviennent aux quatre coins du monde, besace en bandoulière, carnets de note en main et téléphone portable jamais bien loin de l’oreille, afin d’y écouter les témoins de violation des droits humains.
C’est d’abord en Syrie que nous propulsent ces enquêteurs tout-terrain. Nous sommes en 2013 et un fragment de famille raconte, la boule au ventre, le dernier attentat en date : un largage de six bombes sous munitions, blessant plus de 200 civils dans le village.
Guerre civile en Libye, massacres de manifestants en Syrie, crimes contre l’humanité, meurtres, expulsions illégales… Tant d’atrocités couchées sur le papier puis transmises par l’ONG aux organes de presse et autres dirigeants influents.
"Nous ne sommes pas des journalistes, notre but n’est pas seulement de rapporter des faits mais d’essayer de changer les choses" déclare Anna, une enquêtrice russe logeant à Paris, qui se déguise en femme voilée lorsqu’elle doit se rendre en Syrie.
A l’instar de tout super-héros, les membres de la Human Rights Watch parviennent à accomplir des missions, comme celle de l’inculpation du président Slobodan Milosevic en 1999 pour crimes de guerre au Kosovo. Malheureusement, la plupart du temps, les impacts sont moindres voire inexistants.
Voilà pourquoi le documentaire de Ross Kauffman et Katy Chevigny s’avère bien plus que nécessaire.
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