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    Samy Naceri sans son permis ?

    Samy Naceri a comparu ce lundi 18 mai devant le tribunal correctionnel de Paris pour des infractions au code de la route survenues en octobre 2000.

    Le conducteur du Taxi le plus célèbre de France pourrait bientôt se voir privé de son petit papier rose. Le comédien Samy Naceri, 41 ans, a en effet comparu ce lundi 18 mai devant le tribunal correctionnel de Paris pour de multiples infractions au code de la route survenues en octobre 2000 (), et pour lesquelles il pourrait encourir jusqu'à huit mois d'emprisonnement, 4 000 euros d'amende et l'annulation de son permis de conduire.

    Comme dans un film

    Petit rappel des faits : dans la matinée du 14 octobre 2000 sur le boulevard périphérique de Paris, le comédien zigzagait apparemment en état d'ivresse et à grand train entre les voitures au volant de sa BMW. C'est alors que le conducteur d'une voiture, une Volvo, aurait klaxonné l'acteur. La version de Samy Naceri à l'époque disait que les trois occupants de la voiture auraient fait des gestes obscènes à son accompagnatrice. L'acteur avait alors pris en chasse la voiture indélicate.

    Samy Nacéri aurait alors rattrapé la Volvo au niveau de la Porte de Bagnolet pour leur régler leur compte. A la fin de la bagarre, les dégats s'estimaient à une portière arrachée pour la BMW, une vitre brisée pour la Volvo, et le visage de l'un des fuyards tuméfié après que le comédien lui a tapé la tête contre un montant de sa voiture : "J'ai donné plein de coups de poing au visage et des claques parce qu'il ne me donnait pas ses papiers", reconnaissait-il ce lundi au tribunal, pensant que les trois hommes étaient des paparazzis.

    Verdict le 16 juin

    La comparution de l'acteur reste toutefois détendue, les rires sont nombreux. "Vous lui mettez une série de pains ! On n'est pas au Far west !", lui répondra le président Jean-Claude Kross. L'acteur continue pourtant à se déclarer victime, tout en admettant avoir "fait une erreur". L'avocat de la défense, Maître Szpiner, conteste d'ailleurs la gravité des faits en soulignant "qu'à (sa) connaissance, il n'y a pas de morts". Le tribunal se prononcera sur le verdict de cette affaire le 16 juin prochain.

    Johann Liard avec AFP

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