Parmi les grands classiques de l'horreur, on note Shining de Stanley Kubrick, Psychose d'Alfred Hitchock, L'Exorciste de William Friedkin, Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, ou encore Carrie au bal du diable de Brian de Palma.
Et c'est justement cette dernière pépite horrifique à laquelle on s'intéresse aujourd'hui. Sortie au cinéma en 1977, ce film d'épouvante porté à l'écran par Sissy Spacek et Piper Laurie est la première adaptation d'un roman de Stephen King.
Il raconte l'histoire de Carrie, une adolescente tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, et victime d'intimidation par les collégiennes. Mais un jour, les rôles vont s'inverser lorsqu'elle va se découvrir un étrange pouvoir surnaturel : un don de télékinésie.
La suite, nous sommes nombreux à la connaître : la jeune fille timide, solitaire et qui vit chaque jour un calvaire à la maison, comme au collège, va déchaîner l'enfer sur ses pairs avec l'aide de ses pouvoirs.
Culte et classique, Carrie au bal du diable rend brillamment hommage à l'œuvre du maître du frisson, Stephen King : l'interprétation des actrices américaines Sissy Spaceck et Piper Laurie — qui leur a d'ailleurs valu des nominations aux Oscar et aux Golden Globes — la mise en scène virtuose, la BO impeccable de Pino Donaggio, etc.
Une scène tournée à l'envers
Si on vous dit Carrie au bal du diable, vous pensez probablement à la scène dans laquelle la jeune protagoniste reçoit du sang de cochon sur la tête. Une scène emblématique, montée au ralenti, dans un mouvement de caméra anxiogène.
Mais le plan final est aussi d'une grande réussite. Souvenez-vous (attention, spoiler), Carrie tue sa mère en lui plantant, grâce à ses pouvoirs de télékinésie, des couteaux dans le corps. Ensuite, la maison prend feu et s'écroule sur la mère et la fille.
De son côté, Susan (Amy Irving), la seule survivante du drame du gymnase, est allongée sur son lit et se met à rêver de Carrie. Elle imagine apporter des fleurs sur la tombe de la jeune fille, jusqu'à ce que le bras de cette derrière sorte de terre. Susan se réveille en hurlant, troublée par ce rêve si réaliste.
Cette scène finale est considérée comme l'une des plus impressionnante du film. Et pour cause, afin d'apporter une allure surnaturelle à la démarche de Susan, l'actrice Amy Irving marchait à reculons. Un coup de génie de Brian de Palma, tout comme l'ensemble du film.
Ce soir sur Paris Première à 22h50