Les histoires d’amour sont souvent compliquées dans Un si grand soleil, et ce n’est certainement pas Alex (Benjamin Bourgois) qui dira le contraire.
Après sa rupture avec Julie (Sophie Staub), le policier était loin de se douter qu’il retrouverait l’amour dans le cadre d’une enquête. Pour rappel, c’est en servant d'appât dans l’affaire du tueur du 23 qu’Alex est tombé sous le charme de Céline, l'une des suspectes.
Si cette histoire s’est construite sur un mensonge, Céline n’était toutefois pas au courant que le tueur du 23 était obsédé par elle et qu’il s’en prenait aux hommes qu’elle fréquentait. Maintenant que la vérité a éclaté, Céline pourrait revoir ses priorités au cours des prochains épisodes du feuilleton quotidien de France 3.
Est-ce à dire que l’histoire d’Alex et Céline va durer ?
Rencontré lors d’une visite des studios d’Un si grand soleil situés à Vendargues au mois de juillet dernier, Benjamin Bourgois, l’interprète d’Alex, s’est confié au micro d’Allociné sur l’avenir amoureux de son personnage.
Allociné : L’histoire entre Céline et Alex va-t-elle durer ?
Benjamin Bourgois : C’est une histoire qui ne va pas durer. Céline ne va pas supporter l'idée qu'un homme ait pu tuer à cause d'elle. Elle ne va pas vouloir lier cette histoire à l'enquête.
Comment Alex va-t-il réagir à cette rupture ? Est-ce que ça va lui briser le cœur ?
Tout à fait ! Ce n'était pas la même relation passionnée qu'avec Gaëlle Lestrac ou Julie mais il sentait malgré tout qu'il était en train de tomber amoureux d'elle et que cela pouvait être une belle histoire. Ça va être une nouvelle déception pour Alex.
Cette histoire va-t-elle avoir des répercussions professionnelles sur Alex ?
Même s'il s'est impliqué de manière très personnelle, c'est grâce à l'enquête d'Alex et sa manière d'amener les choses que la police a pu retrouver Cresson et arrêter le tueur. Alex va juste se faire taper sur les doigts comme à chaque fois
Cette enquête va-t-elle rapprocher Alex du commissaire Becker ?
Non, ça restera toujours comme ça entre eux (rires). Becker (Yvon Back) a de l'affection pour lui mais il l'énerve pour tout un tas de raisons. Et puis Becker a cette capacité de passer ses nerfs sur des cibles comme Lévy. C'est beaucoup plus compliqué de le faire avec Léoni (Moïse Santamaria) qui est un très bon élément ou encore Cross. C'est un petit jeu entre eux. Alex est sa boule anti-stress (rires).
En regardant les scènes que vous tourniez ce matin, on remarque que vous avez une certaine liberté d'improvisation dans votre jeu. Comment ça se passe ?
Tant que ça colle à ce qu'il se passe, à nos partenaires de jeu et à ce qu'on doit donner comme informations, on nous laisse faire. Après, je commence à avoir un petit peu de bouteille sur Alex et sur la façon de broder le texte. J'aime bien faire de la formulation pour que ça donne de la musicalité à l'oreille. J'essaie de trouver la chose la plus rigolote.
C'est ce que je faisais ce matin avec Lila Guiraud. Le personnage de Thaïs intègre le commissariat, c'est une petite bleue. J'essayais donc de trouver de petites expressions comme "jeune spartiate", "Padawan" ou encore "petit oiseau qui doit voler". Ce sont des petites vannes que je fais au fur et à mesure de mon jeu. L'équipe choisira celle qui la fera marrer et qui tombera la plus juste.
Je leur donne finalement plusieurs possibilités pour un même texte mais c'est toujours la même intention. A l'intérieur de ça, j'essaie de surprendre ma camarade. Si ça génère quelque chose derrière qui fait rigoler ou qui apporte quelque chose en plus, c'est mon petit bonheur.
Et vos partenaires rentrent immédiatement dans le jeu...
On se connaît bien et on s'amuse beaucoup. On est dans la bienveillance de ce qui se passe. Ça nous arrive avec Moïse de se faire des petites batailles de celui qui avoir la plus belle réplique. C'est un petit jeu entre nous. Moïse est un très bon improvisateur. La liberté nous est donnée parce qu'au final ça marche.
Ce sont vos improvisations à tous qui ont donné un peu de comédie au commissariat ou c'était déjà dans l'écriture de la série à l'origine ?
C'est un peu l'œuf ou la poule. C'est-à-dire qu'il y a des tas de choses qui ont été données par les auteurs en essai, on les a prises, on les a un petit peu transformées. On ne peut pas dire qu'on a tout créé parce que ce n'est pas vrai. On s'est surtout adaptés parfois avec des contraintes que ce soit de temps ou de situation. On a utilisé ces contraintes pour y ajouter la comédie qui était déjà plus ou moins inscrite. Que ce soit les dialoguistes ou nous les comédiens, on propose des choses qui peuvent marcher ou pas.
Avez-vous d'autres projets en dehors d'Un si grand soleil dont vous pouvez parler ?
Je vais tourner dans Meurtre à Chartres, réalisée par Sandrine Cohen. J'ai un petit rôle mais c'est très chouette. Je pense de plus en plus à l'écriture. Je vais faire des choses avec mon épouse aussi avec qui je travaille bien. Enfin, je vais sans doute faire de la réalisation car on me sollicite.