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    Ce soir à la télé : si votre patron ressemble à Javier Bardem dans cette comédie grinçante, fuyez !
    Mégane Bouron
    Mégane Bouron
    Mégane Bouron apprécie tous les genres et les formats, bien qu’elle ait un penchant pour le court métrage et le cinéma jeune public. Les yeux rivés sur l’écran, elle voit rarement le temps défiler devant un film ou une série.

    Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : Javier Bardem se glisse dans la peau d'un boss paternaliste et autoritaire.

    En matière de boss détestable, on pense à Miranda Priestly (brillamment incarnée par Meryl Streep) dans Le Diable s'habille en Prada. À moins qu'elle ne soit détrônée par Juan Blanco, un chef d'entreprise aussi (faussement) sympathique que détestable.

    Réalisé en 2021 par le cinéaste espagnol Fernando León de Aranoa (à qui l'on doit Loving Pablo), El buen patrón a raflé pas moins de six Goyas sur ses vingt nominations, lors de sa sortie en salles.

    Cette comédie satirique raconte comment Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, va voler au secours de ses employés dans un but bien précis : sauver sa boîte. Mais à trop vouloir en faire, ce patron va tomber dans les vices du paternalisme.

    El buen patrón
    El buen patrón
    Sortie : 22 juin 2022 | 2h 00min
    De Fernando León de Aranoa
    Avec Javier Bardem, Manolo Solo, Almudena Amor
    Presse
    3,6
    Spectateurs
    3,9
    louer ou acheter

    Cela donne lieu à une comédie radicalement cynique, dotée d'un humour féroce et d'un scénario ciselé à la perfection, qui mêle scènes cocasses et drame social. Une délicieuse satire grinçante et désopilante des dessous du monde de l'entreprise.

    El buen faux-jeton ?

    Et qui de mieux que Javier Bardem pour camper ce rôle de boss excessivement attentionné (mais uniquement si ses actions peuvent profiter à sa société) ? Au casting, on retrouve l'actrice Almudena Amor dans la peau d'une séductrice stagiaire, ou encore Manolo Solo en contremaître trompé par sa femme.

    Pour sauver cette entreprise familiale, Juan Blanco s'immisce de (beaucoup) trop près dans la vie intime de ses employés, jusqu'à frôler le harcèlement. Il incarne avec brio toutes les facettes paternaliste et machiavélique de son personnage, tantôt impitoyable, tantôt au bord du gouffre.

    Et pour parvenir à l'objectif qu'il s'est fixé (à savoir recevoir le plus grand prix d'entrepreneuriat de la région), le boss se transforme en un odieux caméléon, capable de s'adapter à n'importe qui et à n'importe quelle situation !

    Une chose est sûre, on adore détester ce personnage de manipulateur sans le moindre scrupule, qui sourit quand ça lui profite et pleure quand ça l'arrange. Si vous croisez un patron comme lui, un conseil : FUYEZ !

    Ce soir sur Arte à 20h55

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