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    Ce soir à la télé : souvent imitée, jamais égalée, cette comédie française avec Jean Rochefort est un pur chef-d'oeuvre
    Clément Cuyer
    Clément Cuyer
    -Journaliste
    Clément Cuyer apprécie tous les genres, du bon film d’horreur qui tâche à la comédie potache. Il est un "vieux de la vieille" d’AlloCiné, journaliste au sein de la Rédaction depuis maintenant plus de deux décennies passionnées. "Trop vieux pour ces conneries" ? Ô grand jamais !

    Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : l'une des comédies françaises les plus enthousiasmantes de tous les temps !

    Attention, classique en vue dans votre salon ! Ce lundi soir, Arte diffuse un chef d'œuvre de la comédie hexagonale : l'indémodable Un éléphant, ça trompe énormément. Avouez que vous avez déjà envie de savourer ce pur feel-good movie au fond de votre canapé...

    Sorti en salles en 1976, Un éléphant, ça trompe énormément, mis en scène par Yves Robert et qui fait partie de ces films de potes incontournables, raconte l'amitié de quatre hommes, restés de grands enfants à l'approche de la quarantaine.

    Un éléphant, ça trompe énormément
    Un éléphant, ça trompe énormément
    Sortie : 22 septembre 1976 | 1h 40min
    De Yves Robert
    Avec Claude Brasseur, Victor Lanoux, Jean Rochefort
    Spectateurs
    3,6
    Voir sur Arte

    Difficile de ne pas succomber aux péripéties des regrettés (eh oui ! Que c'est dur de réaliser cela...) Claude Brasseur, Jean Rochefort, Victor Lanoux et Guy Bedos. Bourré d'humour et de tendresse, Un éléphant, ça trompe énormément regorge de scènes culte : Anny Duperey sur la bouche d'aération d'un parking, Jean Rochefort perché sur un balcon parisien, le même Jean Rochefort à cheval au-dessus d'un pique-nique familial, la partie de tennis interrompue par Marthe Villalonga...

    Ce n'est pas très compliqué à analyser : ce film, qui plonge le spectateur dans un état de douce béatitude, fait du bien et rend heureux !

    3 millions de spectateurs, un César et... un remake américain !

    Petit bijou des années 70 baigné par la splendide musique de Vladimir Cosma, Un éléphant, ça trompe énormément a été un très joli succès public avec presque trois millions de spectateurs au rendez-vous dans les salles hexagonales.

    Mais il a également très bien marché à l'étranger à tel point qu'il a fait l'objet d'un remake américain intitulé La Fille en rouge, porté par la chanson culte I Just Called to Say I Love You de Stevie Wonder.

    Un éléphant, ça trompe énormément, qui a permis à Claude Brasseur de remporter le César du Meilleur second rôle pour son incarnation de Daniel, l'un des premiers personnages homosexuels "positifs" du cinéma français, a été doté d'une suite, Nous irons tous au paradis, sortie en salles un an plus tard.

    Ce soir sur Arte à 20h55

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