De quoi ça parle ?
L'agent spécial Will Trent a été abandonné à la naissance et a connu une enfance difficile dans le système de placement familial d'Atlanta. Aujourd'hui, il est déterminé à s'assurer que personne ne se sente aussi abandonné que lui...
Will Trent, dès le mercredi 15 mai sur TF1 et en streaming sur TF1+.
C’est avec qui ?
Will Trent est une série télévisée américaine créée par Liz Heldens et Daniel Thomsen.
Pour donner vie à cet agent spécial du GBI, la production a fait appel à Ramón Rodríguez. A ses côtés, les téléspectateurs retrouveront Erika Christensen, Iantha Richardson, Jake McLaughlin ou encore Sonja Sohn, lesquels prêtent respectivement leurs traits à Angie Polaski, Faith Mitchell, Michael Ormewood et Amanda Wagner.
Ça vaut le coup d’œil ?
Basée sur la saga littéraire de Karin Slaughter, la nouvelle policière de TF1 suit les aventures de Will Trent, un agent spécial du Bureau d’Investigation de la Géorgie.
Abandonné à la naissance, ce dernier a grandi dans le système des familles d’accueil d’Atlanta. Une enfance marquée par des traumatismes profonds qui le poussent à vouloir que personne ne se sente aussi abandonné que lui.
Détesté par ses pairs pour avoir dénoncé la corruption au sein de la police, Will Trent n’en est pas moins l’agent spécial avec le taux d'élucidation le plus élevé du GBI. Et pour cause, ce dernier est capable de résoudre les cas les plus complexes grâce à une analyse méthodique des scènes de crime.
Le lancement de la saison 1 aux Etats-Unis a été couronné de succès : 3,61 millions de téléspectateurs pour la diffusion du premier épisode sur ABC. Et environ 18 millions toutes plateformes confondues pour le même épisode au cours des 5 premières semaines. Les audiences étant prometteuses, ABC a rapidement commandé une saison 2 (la diffusion s'arrêtera le 21 mai prochain sur la chaîne). Et une saison 3 est en projet depuis le mois dernier.
Si la série ne révolutionne pas le genre policier - Will Trent est un procédural classique - elle se démarque en revanche grâce à sa galerie de personnages. Ici, les héros sont abîmés et traînent avec eux de lourdes valises du passé. Au fil de la saison, la série jongle alors avec les enquêtes policières et le développement des histoires personnelles de ses personnages.
A ce titre, on s’attache très vite à Will, un homme dyslexique dont le corps porte les stigmates d’un passé brutal qui ne l’a pas épargné. Dès lors, on s’enchaîne les épisodes, pas vraiment pour les enquêtes mais surtout pour découvrir l’histoire de ce héros attachant et de ceux qui gravitent autour de lui.
Côté jeu, Ramón Rodríguez est tout simplement parfait dans le costume tiré à quatre épingles de Trent. Le comédien parvient à doser subtilement humour et émotion pour rendre son personnage aussi humain qu’attachant, et nous inciter à suivre ses péripéties.
Outre un jeu d’acteur impeccable, la série bénéfice d’une réalisation soignée, colorée et dynamique ainsi que d’une bande originale entraînante et de dialogues teintés d’humour.
Malgré ces points forts, la série souffre malheureusement de longueurs inhérentes à un genre que l’on ne connaît que trop bien. Les enquêtes sont souvent prévisibles et bien des rebondissements concernant les héros sont attendus. De quoi gâcher quelque peu le plaisir.
En somme, Will Trent est une série sans prétention qui se distingue par ses personnages. A défaut d’originalité dans un paysage télévisuel saturé par les séries policières, c’est divertissant. Une série qui devrait donc plaire aux amateurs du genre.
