Succès d’audience depuis son lancement en 2010, The Walking Dead a permis de relancer l’intérêt du public pour le genre horrifique des séries de zombies. L’adaptation du comic book signé Robert Kirkman a également donné naissance à de nombreux spin-offs, et notamment en dernier lieu la mini-série The Ones Who Live qui signe le grand retour de Rick Grimes et Michonne.
Le mot tabou que vous n'entendrez jamais
Cette nouvelle production dérivée perpétue la tradition de la série horrifique de ne jamais employer le mot "zombie". Pour désigner les morts-vivants, les héros de The Walking Dead emploient généralement le terme de "rôdeur" ("walkers" en version originale). Un choix qui pourrait étonner, mais justifié par le respect des règles établies par le maître du genre, George A. Romero.
S’il n’est pas l’inventeur du genre, Romero est toutefois considéré comme une figure incontournable du film de zombies. Sa saga de cinq films initiée en 1968 par La nuit des morts-vivants a ainsi permis d’établir des règles à suivre pour tout film souhaitant se ranger dans cette sous-catégorie très appréciée du genre horrifique.
La première de ces règles est justement de ne jamais prononcer le mot "zombie". Une scène très amusante du film parodique Shaun of the Dead voit à ce sujet le protagoniste incarné par Simon Pegg perdre son calme quand son colocataire joué par Nick Frost prononce à plusieurs reprises ce mot tabou.
Ne jamais prononcer le mot en "Z" :
George Romero n'était pas fan de The Walking Dead
Les autres règles du genre sont les suivantes :
- Un mort-vivant ne peut-être tué que par décapitation ou par destruction de sa cervelle.
- La contamination concerne tous les morts et se transmet également par morsure ou par voie sanguine.
- Un mort-vivant ne peut pas courir ou sauter.
- L’origine de l’épidémie ne doit jamais être révélée.
La franchise The Walking Dead a scrupuleusement respecté ses règles, ce qui n’a toutefois pas empêché George A. Romero de la critiquer. Le réalisateur décédé en 2017 a notamment reproché à la série son caractère superficiel et dénué de contexte politique, à l’image de ses propres films plus subversifs.
"A cause de World War Z ou The Walking Dead, je ne peux plus proposer un film de zombie au budget modeste dont l'essence est sociopolitique. Je pouvais le leur pitcher sur la base d'un film d'action qui cachait un message plus profond", avait-il déploré. "Maintenant, dès que le mot zombie est prononcé, il faut qu'on me rétorque que Brad Pitt a fait ça avec 400 millions de dollars, lui."
La mini-série The Ones Who Live est à retrouver chaque vendredi en exclusivité sur Paramount+.
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