On le sait, Netflix permet à des productions plus confidentielles de rayonner à l’international et d’être vues par le plus grand nombre. C’est aujourd’hui une série koweïtienne qui fait partie d’elle. Intitulée The Exchange, elle suit deux femmes qui se lancent à l'assaut de l'impitoyable bourse koweïtienne des années 80, perturbant en chemin les règles de son "boy's club" corrompu. Elle est placée actuellement 7ème dans le top des programmes les plus vus en France et elle ne cesse de grappiller des places. Probablement grâce à des avis positifs sur les réseaux sociaux et un bouche-à-oreille efficace.
The Exchange fait aussi un score remarquable à l’international, surtout dans les pays arabes. De quoi faire la fierté du Koweït et de ses médias, à l’instar du Kuwait Times qui titre ainsi son article : “La série qui place les productions koweïtiennes sur la carte”. Ce programme, on le doit à Nadia Ahmad, qui s’est inspirée de l’histoire de sa mère - qui a donc travaillé à la Bourse - pour l’écrire.
Ce qui fait probablement le succès de The Exchange, c’est son sujet qui parle à tout le monde- la place des femmes dans une société patriarcale et leur émancipation - ses deux héroïnes pleines de ressources jouées à la perfection par Rawan Mahdi et Mona Hussain et son esthétisme.
Les abonnés n’attendent désormais qu’une chose : une saison 2.