Avis The Man In the High Castle

4 saisons : comme toutes les séries subtiles il faut un ou deux épisodes pour que ça s'installe et après ça n'arrête plus : subtilité des thèmes, psychologie des personnages pas du tout manichéens, "cultures" japonaises et nazies, réflexions sur la mort, l'amour, la morale, le handicap, la famille, l'héroïsme, etc... Chef d'œuvre. Et puis un acteur de génie : Rufus Sewell.

Cette série est totalement atypique, dès les tous premier épisodes j'ai franchement accroché car penser que l'allemagne nazie aurait gagner la guerre cela me renvoi à la visite du camp d'Auschwitz effectué durant un voyage scolaire et m(avais profondément choqué sur la nature humaine et les déviances d'un régime totalitaire mené par un fou ayant des idéologies très très loin du commun des mortels.
Au delà de çà cette histoire nous montre comment les personnages se voilent la face sur leurs idéaux juste pour pouvoir survivre à ce régime du Reich, la dernière saison finit en beautée (même si des questions reste en suspens) sur la machine notamment.
Dans l'ensemble je lui met la meilleure note possible car on ne peut pas rester insensible à cette série.

Vu les 4 saisons de cette série en une semaine.
D'abord commençons par les points négatifs et donc pourquoi je n'ai pas mis 5 étoiles à cette série que j'estime être de bonne qualité dans l'ensemble.

les opinions négatives :

1°) cette série n’échappe pas à la propagande LGBT et néo-féministe comme toutes les productions américaines actuelles. C'est une série qui se passe dans les années 50 et début 60, donc dans une époque ou il n'y a avait pas des démonstrations d'affections en publique venant des lesbiennes et homos, et bien sous un régime de l'empire japonais et du 3éme Reich, les auteurs ont fait le choix étrange de mettre un dancing lesbien en territoire du 3éme Reich et des homos qui se galochent en publique.en zone neutre, je rappel que c'est à une époque ou ce n’était pas dans les mœurs même dans une démocratie, il est difficile de ne pas y voir une propagande qui a envahi les démocraties occidentales contemporaines

La résistance noire communiste à 10 ans d'avance dans le discours et en plus elle est dirigé par une femme, ce qui a l’époque était quasiment impossible, puisqu'il a fallut Mai 68 pour que cela puisse se faire. Sous un régime fasciste réactionnaire, accepter par la majorité c'est encore moins crédible de mettre une femme qui commande des hommes même dans la résistance.
D'un point de vue sociologique il font aussi l'erreur de faire de ses résistants des gens d'un bon niveau d’éducation (leurs réactions sont celles de personnes de notre époque pas des années 60), alors que les personnages noirs estiment qu'il n'ont pas été mieux traité avant l'arriver des japonais et des allemands

2°) la grande majorité des acteurs n'ont pas la morphologie de l'époque et le vocabulaire non plus, heureusement que l'environnement et accessoires sont très bien faits et extrêmement réalistes.

3°) l'histoire d'un monde parallèle rajoute un élément de science fiction qui dénature un peu la dramaturgie et la tension de cette série, le fait que le Reich soit le maitre majoritaire de la planète suffit largement d'un point scénaristique, les scénaristes aurait dû revoir cette idée du roman

4°) Dans le roman, il n'y a pas de résistance, ce qui fait que l'on baigne dans monde sans espoir et donc plus angoissant, dommage que les scénaristes n'est pas garder cette option. l'idée c'est que c''est une uchronie qui raconte comment les gens vivent le quotidien dans un monde ou Hitler a gagné la guerre, malheureusement la narration ne va pas dans ce sens

5°) La fin est décevante et tombe dans les pires facilités, c'est d'une naïveté très binaire et à la limite de l’incohérence dans certains événements

Opinions positives :

1°) L’esthétisme de cette série est très réussis, le travail de l'image est froid et précis. La façon de filmer est très artistique sans jamais tomber dans des effets faciles

2°) le choix des acteurs pour la famille nazi Smith, Hitler vieux, certains rôles nazis, japonais sont parfait, la morphologie des acteurs est complétement crédible pour l'époque, mais ce n'est malheureusement pas le cas pour le reste du casting. La vraie découverte dans cette série c'est Chelah Horsdal qui joue le rôle de Helen Smith, elle est très juste sur toutes les scènes.

3°) l'architecture de Berlin est grandiose et respecte ce que Speer avait préparé pour Hilter, La même chose pour New York et San Francisco même si c'est plus subtile le boulot est très bien fait, sur ce sujet je n'ai jamais vu mieux dans d'autres films ou séries.

4°) Toute les intrigues politiques et familiale du Nazi Smith sont réussis
Du côté Japonais, il y a une scène avec une tension maximale entre l'inspecteur japonais et une femme accompagné de ses deux enfants qui est une vrai réussite

5°) quand on a fini de voir cette série, il y a une frustration de ne pas en voir plus sur l'univers de cette série, sur le fonctionnement du Reich, comment vie le peuple, ses évolutions techniques, de voir comment l'extermination aller être mis en place sur la côte ouest avec quelle évolution technologique. comment les japonais aurait fini, le rapport au pouvoir de Smith et de sa famille. Quand une série crée encore le désire d'en voir plus, c'est qu'elle est en partie réussie

Série absolument géniale, intelligente, hyper bien scénarisée, casting et mise en scène impeccables, la seule chose que j'aurais à reprocher c'est le délai d'attente entre 2 saisons (1 an) mais bon ! la quatrième est apparemment la dernière et au moins la Qualité est au rendez-vous pas comme avec nos séries Françaises.

Enfin une série vraiment originale et très captivante du début à la fin. Très bien interprétée, la série aura tenu ses promesses jusqu'à son final. L'actrice principale est magnifique, Alexa Davalos, Rufus Sewell est excellent ainsi que Joel de la Fuente et Jason O'Mara, pour citer les meilleurs rôles de cette série. Sans oublier Chelah Horsdal, Frances Turner, Brennan Brown, Rupert Evans et Luke Kleintank. Alexa Davalos qui joue le rôle de Juliana Crain est le fil conducteur de cette série mêlant l'histoire dans une autre version. Cela se fait finalement très bien. Une série qui fera date.

Un chef d’œuvre, j'attendais la fin pour poster ma critique!!! Et que dire, c'est de haute volée, décors, ambiances, jeux d'acteurs, tout y est. Exceptionnel, je reste vraiment scotché par cette adaptation du livre de Philip K. Dick. Une vraie série de SF, il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas régalé comme cela. Un seul conseil, A VOIR!!!

Tant de choses à dire sur L'Homme du Haut Château (2015), dont je décerne un total de cinq étoiles, autant pour la qualité de cette saison finale que pour le show dans son entièreté.
Concernant cet ultime chapitre, sa réussite principale réside dans la gradation de l'intensité qui gagne peu à peu chaque épisode jusqu'à son attendu final. Les interprétations sont toujours - encore une fois - éloquentes, et certains personnages voient leur profondeur psychologique atteindre un point culminant, pour le plaisir du spectateur avide d'un spectacle subtil et méticuleux.
Car si cette quatrième saison fait gage de conclusion, elle n'en perd pas les éléments qui ont fait de The Man in the High Castle un show d'ambition, depuis son commencement. Le travail cinématographique est une énième fois puissamment abouti - à l’image de son budget - avec une reconstitution soignée et référencée, le scénario ,lui, est ficelé brillamment, tandis que la bande-son intervient de manière espacée afin d’intervenir au moment propice, distillée afin de conférer à chaque scène sa juste émotion.
Le rythme effréné de cet énième saison constitue son autre force, permettant ainsi de parvenir à une conclusion résolument satisfaisante, saupoudrée de plusieurs séquences mémorables tout du long. Également, cette émotion qui s’articule avec la musique est d’autant plus perceptible dans ce final, qui trouvait ses prémices dans le précédent chapitre. Certains n’ont plus rien à perdre, d’autres, au contraire, veulent tout y gagner : la complexité de l’âme humaine est admirablement retranscrite dans ces ultimes épisodes, qui constituent aussi un hommage certain à la sombre période de la Seconde Guerre Mondiale.
Les antagonistes supposés apparaissent en réalité comme des instruments au service d’une cause qu’il pensait noble, emprisonnés dans un système inhumain qui génère irrémédiablement la mort : le paysan ou le Fürher, aucun ne sont pas épargnés ; et à l’image de ces derniers, John Smith apparaît plus que tout comme un père qui aura, jusqu’au bout, sacrifié tout ce qu’il pouvait offrir pour protéger sa famille, tandis que l’inspecteur Kido, à l’image de sa ferveur inébranlable envers l’Empereur nippon, aura lutté coûte que coûte pour assurer l’avenir de sa nation. Ainsi, même les hommes les plus impitoyables possèdent, dans L’Homme du Haut Château, des qualités biens humaines...
Bien que l’épisode ultime fasse office de conclusion en demi-teinte, la série s’achève avec justesse et humanité, à l’image des quatre saisons qui l’ont constitué et enrichi pleinement ces quatre dernières années. Quel regret que le show n’ait pu bénéficier d’une couverture médiatique aussi large que d’autres, ce qui aurait été une valorisation des plus adéquates pour le travail d’interprétation des comédiens. C’est donc avec tristesse que nous faisons nos adieux, à des personnages que l’ont aura vu grandir, et plus que tout que l’on aura appris à chérir. Remerciements à l’équipe directive de The Man in the High Castle, ainsi qu’à celle des comédiens, pour avoir créé un show d’exception.

L'uchronie est suffisamment rare dans le divertissement pour ne pas la manquer quand elle se présente. C'est une œuvre sans concession avec des personnages souvent ambigus qui donne toujours l'impression d'assister à quelque chose d'unique. C'est une adaptation qui date des années 60, donc certains thèmes ont déjà été repris entretemps spoiler: (Fringe)
mais l'aperçu du génie créatif de Philip K Dick dans cette folle vision impressionne.
La multitude de détails et d'ambitions est forcément moins exploitée que dans le livre (le voyage sur Mars absent par exemple), il y a aussi moins de fausses pistes et de détours inutiles dans la série.
Outre cet univers, le gros argument est l’ambiguïté des personnages dont les choix sont déterminants, surprenants voir décevants par rapport à des régimes totalitaires.

Excellente série avec un parti prit tres audacieux celle que les Nazis et les Japonais aient gagné la seconde guerre mondiale et ce qu aurait pu etre notre monde si tel avait ete le cas. Le casting est top avec une prestation XXL pour Rufus Sewell.
A voir absolument

1962. Grâce à la maîtrise de l’atome, le Troisième Reich a rayé de la carte Washington Dc et gagné la Seconde guerre mondiale. Les Etats-Unis, dûment aryanisés, sont désormais divisés en trois territoires. L’Allemagne occupe l’Est ; le Japon dirige l’Ouest ; une zone tampon sépare les deux protectorats. Tandis qu’Adolf Hitler se meurt, laissant augurer une succession délicate, les relations entre le Reich et l’Empire nippon se tendent au point de faire redouter un troisième conflit mondial.
À San Francisco, Juliana Crain (Alexa Davalos) rejoint la Résistance et réussit à infiltrer les cercles de pouvoir japonais. À New York, Joe Smith (Rufus Sewell), un ancien officier américain, gravit un à un les échelons de la SS, quitte à mettre en péril sa famille. Le destin de ces personnages va se croiser autour de mystérieux films qui circulent sous le manteau et qui révèlent l’impensable : l’Allemagne n’aurait pas gagné la guerre.

"Le Maître du haut château" est une série à grands moyens, produite par Ridley Scot, dont Amazon a abondamment fait la publicité pour renforcer l’attractivité de sa plateforme Prime Video. Elle a été diffusée en quatre saisons de dix épisodes chacune en 2015, 2016, 2018 et 2019.

La série est basée sur le livre de Philip K. Dick. Elle part du même point de départ : que se serait-il passé si Hitler avait gagné la guerre ? L’uchronie est folle. Elle est géniale. D’autres que Dick s’en sont saisis après lui : Robert Harris et son polar "Fatherland" par exemple.

Quand un livre est porté à l’écran , on le considère très souvent meilleur que son adaptation. Parce que ses lecteurs s’en étaient fait une image différente que celle que leur offre a posteriori son passage à l’écran. Parce que le livre contient des détails que le film, plus bref, ne restitue pas dans toute leur complexité.
Tel n’est pas le cas selon moi du Maître du haut château. J’ai conscience en l’affirmant d’émettre une opinion qui ne sera pas unanimement partagé. Car Philip K. Dick est unanimement tenu comme l’un des plus grands auteurs de SF et que son livre est culte. Pourtant je dois avouer avoir préféré de beaucoup la série au livre.

Pourquoi ?
Parce que le livre, beaucoup trop court, se contente de lancer une idée, certes géniale (ce fameux « et si…. ? ») sans en tirer toutes les conséquences. D’ailleurs Philip K. Dick n’a pas réussi à y mettre un point final, s’essayant à plusieurs reprises sans jamais y parvenir à en écrire la suite. Son action se déroule presqu’exclusivement à San Francisco. L’admiration que voue Dick aux philosophies orientales y transpire : il y est question, dans de longs passages ésotériques peut-être écrit sous influence, du Yi King.

La série reprend ces éléments et les enrichit. On retrouve certes, comme dans le livre, les personnages de Juliana Crain, de Robert Childan, cet esthète qui tient une boutique d’antiquités américaines et qui rêverait d’être intégré à la haute société japonaise qu’il révère, de Frank Frink, un manœuvre qui s’associera à Childan pour fabriquer des faux bijoux….
Mais la série crée de toutes pièces les personnages de John Smith, de sa femme et de ses enfants et de l’inspecteur Kido, le chef de la Kempetaï japonaise dans les États du Pacifique. Il invente une Résistance qui n’existait pas dans le livre. Et – idée de génie – il remplace le livre du maître du haut château par une série de films que cet ancien projectionniste rassemble patiemment et diffuse clandestinement pour instiller l’esprit de révolte.

L’uchronie autour de laquelle la série comme le film sont construits est en elle-même très riche. On y voit une Californie sous occupation japonaise, un New York où la SS occupe un immense building sur l’East River et où les autorités du Reich vont dynamiter la Statue de la Liberté. On y voit aussi Berlin devenue la capitale du monde, métamorphosée par les travaux grandioses de Speer.

À cette uchronie, déjà très excitante, s’ajoute un second thème, typiquement dickien : l’existence d’univers parallèles. Les films que diffuse la Résistance en sont un indice : à côté de ce monde, qui a vu la victoire de l’Axe, existent d’autres mondes où l’Axe a été vaincu. Certains personnages ont la capacité de voyager d’un monde à l’autre. C’est le cas de Tagomi, un haut responsable japonais.
Cette voie est à peine esquissée dans le livre. La série, au contraire, en fait progressivement son sujet principal. La narration en est enrichie, qui multiplie les allers-retours entre les deux univers. Mais les personnages le sont tout autant, qui sont confrontés à des questions métaphysiques : sont-ils le résultat de leurs choix ? ou celui de leur destin ? À cette aune, le personnage le plus intéressant de la série est l’Obergruppenführer Smith, impeccablement interprété par Rufus Sewell qui donne à ce rôle de méchant qui aurait pu aisément versé dans la caricature une épaisseur troublante. Beaucoup moins ambigüe s’avère en revanche l’héroïne Juliana Crain dont la seule qualité semble être de survivre miraculeusement à toutes les péripéties dans laquelle elle est impliquée.

La série a une dernière qualité. Elle se termine – même si son quarantième épisode n’est pas le meilleur. On a tellement vu de séries dont l’épilogue nous frustre d’un dénouement, pour laisser ouverte la possibilité d’une saison supplémentaire, qu’on apprécie pour une fois qu’une histoire ait un point final.

Quelle claque je viens de finir la 4ème saison et dans son ensemble cette série est vraiment bluffante et innovante. je retiendrai surtout les acteurs et spécialement Rufus Sewel (déjà énorme dans les pilliers de la terre) et Chelah Horsdal sublime!
à voir absolument!!

Si vous lisez ceci c’est que vous voulez savoir (vite) si cette série vaut le coup.
La réponse est : NON !

En fait les trois premières saisons ne sont pas extraordinaires mais elles valent le coup.
Le problème vient de la dernière saison.
Ca n’avance pas, ça tourne en rond si bien qu’on se demande si on ne vient pas de promettre au moins 10 saisons aux scénaristes qui, du coup, se disent qu’ils ont LARGEMENT le temps...
Et puis 5 épisodes avant le final on a dis aux scénaristes que s’était fini.

La fin est bâclée (a chier pour être précis)
- on ne sais pas ce que deviennent les héros (Takeshi Kido ou Robert Childan par exemple)
- on fait vite mourir les méchants d’une façon nullissime (pourquoi les rebelles ne l’on pas fait avant?!?)
- on introduit un nouveau mystère complètement idiot (ils viennent d’où tout ces gens qui apparaissent?!? Et pourquoi ?!?)

Si vous regardez un film puis qu’on vous empêchait de voir la dernière demi-heure vous auriez la même sensation qu’en regardant cette série de m***e !

2,5/5 Moyen. Cette saison 3 bascule dans le fantastique (c'était à prévoir) et les mondes parallèles ce qui nous fait partiellement perdre l'intérêt de l'uchronie... Fort dommage ! Au niveau scénario, ce n'est pas la folie, on prend des sujets vus et revus dans les séries modernes et cette saison s'appuie pour la première fois sur des scènes un peu plus sexualisées, le thriller politique est noyé dans des intrigues de seconde zone, on s'ennuie assez souvent. Une saison très moyenne, reste à voir comment la série se termine en saison 4...

Une uchronie bien réalisée, haletante adaptation d'un roman S.F. de 1962 de Philip K Dick. Une vrai originalité, une histoire sombre mais avec des personnages ciselés.

une série incroyable en saison 1 et qui décline a une vitesse folle pour arriver a une saison 4 farfelue, incohérente et, pro blacks t !!!!! tellement décevant que la demi étoile est de trop