Critiques spectateurs
Critiques presse
Critique de la série
5,0
Publiée le 15 avril 2020
Dans les séries télé, si le western est peu représenté, il l’est de manière brillante. Ce « Godless » est tout aussi aussi exceptionnel que « Hell On Wheels ». Là où la série des frères Gayton, et de John Wirth centrait sa vision de l’expansion de l’Ouest Américain, sous l’angle de la construction du chemin de fer, l’angle d’attaque de Scott Frank, dans « Godless » est celui de l’exploitation d’une mine d’or, ou de ce qu’il en reste, et des pérégrinations d’une bande de malfrats nomades. Outre la qualité des acteurs et des répliques, de nombreux autres points sont communs entre chacune des deux séries. La quasi totalité des aspects historico-culturels, essentiels de la construction de l’Ouest, sont traités, et ce, avec justesse. L’importance des saloons, des bordels, de la présence indienne, du flux migratoire européen, du banditisme, du rôle de l’armée, les différents business qui ont permis à cet Ouest de se développer, la religion, et l’effet mythificateur de la presse. Franchement, les scénaristes ne se sont pas tournés les pouces, et n’ont pas juste regardé les images des livres d’histoire. Ils ont bossé comme des ânes. Non seulement à retenir une forte dose de documentation, mais surtout à la tisser avec soin autour d'une seule et même intrigue. Le caractère encore plus exceptionnel de la série de Scott Frank est, qu’en plus d’évoquer les éléments mentionnés, il aborde aussi des éléments historiques rarement traités dans les westerns: les « All-Black-Towns », les « Buffalo soldiers », et les "all-women-towns". Tous ces éléments sont mêlés, avec la plus grande intelligence aux figures imposées du bon western, fusillades, bastons, chevauchées, romance, etc. La cerise sur le gâteau, est qu’à tout cela, s’ajoute une extraordinaire poésie, faite de magnifiques prises de vue, de symbolisme visuel et textuel, et même d’ésotérisme (les concepts d’ombre, et de fantôme). Un autre point commun semble unir les deux séries : la prédominance des acteurs irlandais. Et on peut comprendre le choix des réalisateurs. Car outre les prouesses de leur jeu, c’est l’aisance de ces irlandais à maîtriser des accents n'ayant rien à voir avec le leur, qui impressionne. Dans « Hell On Wheels », c’est Colm Meany qui étonnait. Dans « Godless », Michelle Dockery arbore un accent américain de l’Est, et de manière très convaincante. Mais, c’est Jack O’Connell, qui met tout le monde d’accord, en arborant un accent rural du Midwest, avec un tel naturel, qu’on jurerait qu’il est né là-bas. Dans ce monde, où Dieu semble s’être enfui, prions tout de même, pour qu’il y ait d’autres saisons à « Godless ».
Critique de la série
5,0
Publiée le 13 avril 2021
Epique, voilà qui nous prouve que le genre western n'est pas complétement mort. On peut encore trouver des histoires originales, avec un côté classique, les bandits, les grands espaces, mais aussi un côté très contemporain, avec les intrigues, les mœurs plus modernes. Une mini-série qui au cours des deux premiers épisodes placent ses pions, se cherche un peu, puis tout se met en place, pour nous donner une vue d'ensemble des personnages, de leur histoire, et chaque histoire dans l'histoire crée de l'intérêt. Belles images, belles histoires, une cohérences, et un final de choc. C'est Epique et on en redemande.
Critique de la série
4,0
Publiée le 3 février 2019
Godless et la première mini série western de Netflix et c'est éblouissant. Avec un super casting avec Jeff Daniels loin devant et Jack o'donnel. Évidemment, si vous avez déjà du mal à encaisser les deux heures et quelque d'un bon vieux Clint Eastwood, vous risquez de trouver le temps long, devant les 7 épisodes de Godless, qui font près d'1h15 chacun ! Non, la série de Frank et Soderbergh ne se binge pas. Elle se déguste, morceau par morceau, pour apprécier un peu plus chaque personnage et chaque storyline. Pour apprécier la jubilation visuelle de Scott Frank, qui profite du temps qu'il a pour faire de belles images des grands espaces et de sa stupéfiante reconstitution historique. D'accord, Frank (qui a dirigé toute la série) est un réalisateur inexpérimenté, qui abuse parfois des looooongs plans de chevaux galopant au loin. Certes, quelques épisodes sont un peu trop contemplatifs. Mais on se laisse agréablement transporter dans sa luxueuse diligence, qui file tout droit jusqu'au grand face à face final, ce "gun fight" palpitant et magistralement mis en scène, promis dès les prémices du récit.
Oui, il faut du temps pour y arriver. Mais jamais on ne s'ennuie ou ne s'impatiente. Godless restera alors comme un grand western de 9 heures, qui parvient, au bout de son épique chevauchée, à livrer tout ce qu'il a dans le ventre.
Critique de la série
5,0
Publiée le 11 janvier 2021
D'emblée, j'ai envie de dire : c'est une série ? Parce que cet excellent western a tout de la qualité et de l'intensité d'un long métrage. Sauf qu'ici, il faut tenir 7 épisodes sans relâche et c'est gagné. Le problème des séries, c'est arriver à maintenir le téléspectateur en haleine d'un bout à l'autre et il n'y a que les meilleurs qui y arrivent. Et bien ce Godless en fait partie. C'est du très bon travail. Déjà les paysages qui sont fantastiques et plus vrai que nature, on se prend littéralement la poussière dans la figure. Les costumes et les décors sont aussi un sans faute : on est vraiment dans le far West américain des années 1880. Mais bon sang, quel a été le budget de cette série ? Je pense un sacré budget mais fort bien utilisé. Et puis la cerise sur le gâteau : un jeu d'acteur très convainquant, ils ont tous du charisme et habitent bien leur personnage. Quand à l'histoire, elle est assez classique pour un western mais très efficace. Franchement, que va-t-il rester au cinéma classique quand on voit le niveau des séries actuelles ? Incontournable sauf si vous détestez le western.
Critique de la série
3,0
Publiée le 16 novembre 2020
Bonne série mais un scénario qui traîne en longueur. Beaucoup de temps morts. Deux fois moins d'épisodes aurait été largement suffisant. Les scénarios américains devraient plus s'inspirer des européens.
Critique de la série
1,5
Publiée le 11 juin 2022
On reproche aux westerns d'être trop contemplatif... Bah là, c'est du hight level.. Ça avance pas, c'est looooong, les acteurs ne sont pas attachants, l'histoire est nulle... Heureusement qu'ils ont quand même de beaux chapeaux, ça m'a permis de tenir. Je ne suis pas un habitué des séries mais quand on a pas assez à raconter, on fait un film, non?
Critique de la série
4,0
Publiée le 26 juillet 2019
Tout d’abord ce western, démarre très doucement ce qui laisse vraiment le temps au personnage de se développer et ce qui intensifie le suspens. Ensuite, cette série à un petit côté militant féministe, elle prône la monoparentalité et le pouvoir féminin.

De plus, les décors, les costumes et les acteurs sont géniaux. Certains plans en plein milieu de la nature américaine sont magnifiques !

Cependant la fin est un peu décevante.... mais la série vaut vraiment le détour !
Instagram : cinephilanthrope (compte critique ciné)
Critique de la série
4,5
Publiée le 18 mai 2024
Pourtant peu friand de westerns, je reconnais que cette série est réussie en tous points : l'ambiance (paysages, costumes...) et les personnages (la construction et la place de chacun et tous ces excellents acteurs pour les interpréter).
L'intérêt ne faiblit jamais car quelque soit la sous-histoire de certains des personnages dans la trame globale, tout est aussi soigné.
Bravo!
Critique de la série
4,5
Publiée le 29 janvier 2024
Magistral est le mot qui pourrait peut être le mieux coller à ce petit bijou inattendu. Quelle maîtrise du genre ! Non seulement, c'est admirable car Scott Frank a tout compris de ce qui faisait l'essence même de ce genre à savoir le western, et cela force le respect lorsque l'on constate que cette série renouvèle, redonne un souffle à un genre qui avait légèrement pris la poussière.
Plus qu'un renouveau, c'est une révolution, une renaissance d'un genre qui a marqué le cinéma au fer rouge. Tout y est pour notre plus grand plaisir ! Une histoire de gangsters mêlée à une vendetta familiale dans un décors grandiose digne de tous les superlatifs, on peut dire que l'on en prend plein les mirettes ! Brutal et âpre, violent et sans concession, Godless marque son spectateur par sa radicalité dans sa vision d'un Far-west poisseux, cruel et désespéré.
Très viril et testostérone, ce brillant exercice de style n'hésite pas à ajouter un zeste de féminisme engagé et nuancé. Jamais lourd, toujours juste et sans complaisance, Godless instaure un rythme lent jusqu'à une explosion finale totalement Tarantinesque.
Dotée d'une réalisation léchée et généreuse, ce western moderne attrape le spectateur dès les premiers instants pour lui donner rendez vous en terres inconnues.
Quel voyage ! Quelle ambiance ! Quels paysages ! C'est écrit avec le cœur et beaucoup d'intelligence. Les stéréotypes sont déconstruits pour créer des personnages tous aussi passionnants les uns que les autres. Bien évidemment, c'est avec un casting prestigieux que Godless atteint des sommets : Jack O'connell et Jeff Daniels en tête. Michelle Dockerty et Scott McNairy, impériaux. Thomas Brodie Sangster et Merritt Wever habités, touchés par la grâce.
Certainement éxaltant et jouissif lors de ces fusillades, Godless est non seulement épique mais réussi à être contemplatif et envoutant. Un envoutement qui d'ailleurs est appuyé par la magnifique partition de Carlos Rafael Rivera.
Il n y a pas eu de seconde saison et on peut le déplorer .Mais , après tout , nous restons ainsi sous le charme de cet unique opus.
Critique de la série
4,0
Publiée le 14 août 2023
Au delà de la composition diabolique de Jeff Daniels, le scénario de cette série, tient un western, des deux mains, sur l'originalité, car on en avait besoin, surtout pour le genre qui se ressemblait tous. Outre l'idée de vengeance, au regard des cowboys, les femmes, veuves de miniers se retrouve à combattre de dangereux criminels.
L'union fait la force, n'as jamais été plus vraie, on finit donc par être apaisé et la larme à l'œil. Sur ce finale, previsible, mais ce qui pendait au nez, gagne sur des surprises, de la violence et du sang. Une très bonne mini série.
Critique de la série
1,0
Publiée le 28 octobre 2024
cette série est un véritable supplice, il ne se passe rien et c'est long. Aucune action et les personnages sont dans la caricature des westerns des années 70.
Critique de la série
4,0
Publiée le 3 mars 2021
Très bonne mini série.

Godless prend son temps. Et cela fait du bien !
Sur 7 épisodes elle développe l'ensemble des personnages du show pour permettre au public de s'attacher et de comprendre les motivations de chacun.
Cela lui permet également de filmer des plans magnifiques avec une photographie exceptionnelle.
Et surtout elle décide dans le dernier épisode de s'en servir efficacement... spoiler: Durant la grande fusillade finale !

Et je félicite les scénaristes qui malgré une histoire très simple (mais très bonne) ont parfaitement réussis à me choquer dans l'une des scènes du dernier épisode que je n'ai pas vu venir ! spoiler: (la mort aussi rapide et brutale de Whitey Winn qui ouvre le début de la fusillade)


Je conseil cette série qui m'a beaucoup fait penser au film Open Range.
Critique de la série
0,5
Publiée le 5 mai 2021
J en suis sorti rincé et énervé. C est long beaucoup trop long il y a même des épisodes où il ne se passe rien . Sans doute parce que j avoue j ai du mal avec le contemplatif. Oui ça m ennuie je ne comprends pas l intérêt de montrer pendant de longues minutes un gros plan de nature ou un visage inexpressif ! . Il faut attendre patiemment le dernier épisode de 1h20 pour la bataille finale qui n est pas folle non plus . Rien à dire sur les comédiens ils ne sont pas en cause ...à part de figurer dans une mini ...enfin pas tant que ça série dans laquelle il ne se passe rien .
Critique de la série
2,0
Publiée le 26 mai 2020
J’etais ravie de découvrir une série western sur Netflix, quelle déception, je crois que les épisodes de Barnaby ont plus d’action, chaque épisode dure 1h15 et dans certains ( presque tous, en fait ), il ne se passe rien! Septs épisodes pour raconter une histoire qui tiendrait en 50 mn, l’acteur principal n’est pas du tout crédible dans le rôle et en plus le doublage n’aide pas, quelle catastrophe! passez votre chemin, y a rien à voir!
Critique de la série
1,5
Publiée le 18 juin 2019
Série qui commence plutôt bien et qui au fur et à mesure laisse tomber ses promesses pour devenir un amas de clichés dont le dernier épisode est l’apothéose de la nullité.