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JeRVaL
3 abonnés
31 critiques
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Critique de la série
4,5
Publiée le 4 décembre 2017
Cette série western est de haute volée. Tant par l'histoire, les personnages, les paysages, les plans etc.... Un vrai régal. A consommer sans modération
Bon... J'ai vraiment essayé d'aimer cette série, je suis fan de western et le côté adulte et violent du premier épisode promettait quelque chose d'original et marquant. Sauf que.... Ça a été tourné en 2 semaines non ? les faux raccords sont tellement énormes (Roy pendu dans un flashback, se retrouve avec la corde qu'il a autour du coup dans le dos, les bras attachés par dessus après être tombé...!), les incohérences, les effets spéciaux ratés (pas une seconde on ne pense que Griffin n'a qu'un bras. on dirait juste qu'il est attaché, ce qui est sans doute le cas, Jeff Bridges n'étant pas manchot. Ou la corde du dresseur visible quand Roy couche les chevaux. Ou les pistolets de l'Allemande qui ne font des flammes qu'une fois sur deux). La scène de fin est ridicule, enfin bref c'est vraiment pas terrible.
Et c'est dommage parce que les images sont belles, la musique aussi. Tant pis !
La série devrait s'appeler "Emotionless", avec comme sous-titre "A feminist western with nicely tamed horses".
Dans cette série, pendant 6 épisodes d'une heure, il n'y a ni comédie, ni action, ni émotions, juste des acteurs monoexpressifs, de jolis paysages et des chevaux.
Après c'est sur, c'est bien filmé, mais la mise en scène est souvent grotesque, surtout spoiler: dans le dernier épisode où les hors-la-loi restent à découvert alors qu'ils se font tirer dessus depuis les 3 étages d'un batiment en brique.
Très bonne mini-série qui manque néanmoins de rythme et de travail sur certain personnage. Mention à l'épisode final exceptionnel de bout en bout ainsi qu'aux musiques et a certains acteurs excellents.
Une très belle série qui n' arien à envier à certains Western cultes et classiques. Le genre est renouvelé, avec tout d'abord un scénario très intelligent , aux destins croisés, construit comme un labyrinthe aux pièces qui vont s'emboiter au fur et à mesure des 7 épisodes. L'idée de cette ville fantôme gérée par des femmes est tout à fait plausible , on y croit, et les aventures des bandits de grand chemin qui vont se risquer à La Belle est crédible aussi . Des rebondissements très bien construit. Ensuite il y a des paysages de toue beauté ,tout à fait sauvage , étrangement très verdoyant ( tourné au New Mexico ), une lumière magnifique , bravo au chef Op. Un méchant ultra- violent qui arrive pourtant à nous faire comprendre pourquoi il est devenu si dur . Les acteurs sont tous excellents, super bien dirigés , mais la palme revient incontestablement à Meriit Wever absolument exceptionnelle; une densité , une finesse, une grâce , pour ce rôle de femme forte , mais faible aussi parfois quand elle est amoureuse et en sait pas comment l'exprimer. Actrice déjà vu dans des petits rôles , mais qui là explose complètement, Un énorme potentiel. Les décors sont reconstitués avec sobriété mais certainement très proche de la réalité , on trouve vraiment les conditions de vie de 1880 dans l'ouest profond et éloigné de la civilisation de la côte est Un très gros budget permet de soigner chaque détails , rarement vu dans la reconstitution d'un western. Un final somptueux et assez surprenant, très beau twist.
Une bonne série qui prend son temps pour poser le scénario. Premiers épisodes un peu long, ensuite tout prend effet et plutôt de très bonne qualité. Quelques attendus (trop ?), quelques clichés, assez typé dans le genre mais agréable à suivre. Bonne interprétations sans être transcendantes. 3.5/5 !!!
Au delà de la composition diabolique de Jeff Daniels, le scénario de cette série, tient un western, des deux mains, sur l'originalité, car on en avait besoin, surtout pour le genre qui se ressemblait tous. Outre l'idée de vengeance, au regard des cowboys, les femmes, veuves de miniers se retrouve à combattre de dangereux criminels. L'union fait la force, n'as jamais été plus vraie, on finit donc par être apaisé et la larme à l'œil. Sur ce finale, previsible, mais ce qui pendait au nez, gagne sur des surprises, de la violence et du sang. Une très bonne mini série.
Beaucoup de bons points pour cette série. Picturalement, c'est superbe. Le casting est très réussi. Le rythme est plutot bien géré. L'intrigue est simple mais efficace, et la tension est palpable. Le seul hic est la bataille finale qui manque un peu de réalisme et d'intelligence. Elle n'est clairement pas à la hauteur de tout ce qu'on aura vu tout au long de la série. Dommage, le chef d'Oeuvre n'était pas si loin.
Une saison (2017, soit 7 épisodes). Série terminée. Une plongée dans l’univers du Far West américain des années 1880. Ce western coche toutes les bonnes cases du genre avec de grands espaces sauvages, de la poussière, de gentils shérifs, des bandits cruels et des coups de pistolet. Tout est carré, propre et superbement réalisé. Si l’histoire ne présente pas de grande originalité, elle n’en demeure pas moins efficace en raison des flashbacks réguliers qui façonnent les pièces du puzzle scénaristique. La présence de nombreux personnages, tant masculins que féminins, constitue également une forme de richesse même si l’on peut regretter que leur cantonnement dans des rôles secondaires ne débouche sur rien de consistant. Et puis que dire de ce dernier épisode, dont la violence caricaturale et peu crédible nuit à l'authenticité du propos. Bref, une série énergique à laquelle il manque néanmoins un peu de rigueur.
Bonne série. Western classique dans son ensemble, mais avec une petite touche inhabituelle due à la présence assez inhabituelle des femmes dans ce genre. Dommage qu'ils aient choisi Michelle Dockery pour un des rôles féminins principaux, cette actrice, mais c'est une réflexion tout à fait personnelle, m'insupporte et tient mal son rôle dans cette série.
Magnifique... superbement réalisé... Parfaitement maîtrisé au niveau direction d'acteurs (en privilégiant la suggestion plutôt que les dialogues superflus)... et avec une très belle justesse de dosage des clichés propres à ce style, sans en faire trop. Du très très grand Western au format mini-série !
Pas évident de trouver au 21ème siècle des séries « western » emballantes. « Deadwood » m’avait laissé sur ma faim et j’ai attaqué « Godless » avec une forme d’appréhension. Le premier épisode fut une véritable claque, le retour musclé de la horde sauvage. Pas de surprise, on se doute d’entrée comment va se terminer la série, spoiler: en bain de sang . Sept épisodes. Une fois le premier passé, le réalisateur ralentit la machine et pendant cinq épisodes prend le temps de développer l’histoire de personnages principaux. Un bref instant, je me suis demandé si « Godless » n’était pas un documentaire « caché » sur les chevaux. Toutes ces séquences entre Roy Goode (Jack O'Connell) et les chevaux sont fascinantes. Par petites touches, Scott Frank, scénariste et réalisateur, aborde des sujets comme le féminisme, le racisme, l’homosexualité… Comme toute série Netflix, attendez-vous à la disparition tragique de personnages « sympathiques et attachants ». Mention spéciale aux personnages féminins : Michelle Dockery, Merritt Wever et l’impayable Tantoo Cardinal. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
cette série est un véritable supplice, il ne se passe rien et c'est long. Aucune action et les personnages sont dans la caricature des westerns des années 70.
Godless démarre sous les meilleurs hospices d’un premier épisode très convaincant et prometteur. Quelques images marquantes émaillent un récit dont le mystère est soigneusement entretenu. Des flashbacks distribués avec parcimonie dans les épisodes suivants viennent progressivement lever les zones d’ombre qui planent sur des personnages principaux bien incarnés. Une ambition visuelle certaine habite nombre de plans : variation des angles de prise de vue, jeux sur les longueurs de focale, montage étudié, etc. Puis des plans poseurs apparaissent à mi-parcours de cette mini-série western. Toujours plus fréquents, ils nuisent au rythme de la narration. Évités jusqu’ici, les poncifs du genre apparaissent alors que les personnages féminins sont mis au second plan. Le récit s’effiloche donc d’épisode en épisode jusqu’au feu d’artifice final proposé dans un interminable ultime épisode grandiloquent cumulant clichés, incohérences, invraisemblances et effets de mise en scène douteux. Au final, cette mini-série coproduite par Steven Soderbergh en sept épisodes en compte deux ou trois de trop…