Avis Mr. Robot

Cette série est la plus parfaite que je n'ai jamais vu stylistiquement parlant. Les décors sont oufissime, chaque prise de vue est folle et cela à chaque moment de la série, toutes saisons confondus. Les musiques sont envoutantes, choisis avec goût et apportent une réelle plus value au cadre et à l'histoire (la fin de l' E03 S01 illustre bien la perfection de cette série avec l'extrait de Casta Diva - Bellini, c'est magique). Les dialogues sont d'une finesse qui ne dénote pas du reste de la série. Les personnages sont d'une rare crédibilité, chacun d'eux à sa propre personnalité, profondeur et amène toujours une dimension intéressante à l'intrigue. Le choix des acteurs est parfait, Rami Malek semble avoir été fait pour ce rôle (même si il a également brillé dans Bohemian Rhapsody), il interprète un Elliot tellement parfait qu'on ne peut plus dissocier le personnage de l'acteur. L'ambiance de la série est magistral.

Elliot, personnage centrale de l'histoire, est complexe, psychologiquement instable, très intelligent, enclin aux addictions, socialement inadapté, et à la ligne morale bien spécifique. Le développement de sa personnalité est extrêmement aboutit et le réalisme de sa psychologie est saisissant. Tout part de ce personnage, spoiler: il est l'investigateur de tout ce qui va suivre dans la série, le leader de la "fsociety", le cerveau du groupe
et il se montre pourtant incapable de se gérer lui même, complètement tributaire de sa propre folie. Ces failles psychologiques sont illustrées à travers Mr. Robot spoiler: qui se trouve être la représentation mentale de son père décédé.
Cette représentation mentale va au delà de la simple hallucination, elle fait parti de lui et il fait parti d'elle. spoiler: On a affaire ici à un trouble de la personnalité multiple. La limite entre Elliot et Mr. Robot vient à être de plus en plus flou au fur et à mesure que la série avance
. Ce personnage est également un pont entre nous (spectateur) et la série en elle même car il s'adresse à nous avec une voix off à la manière des dialogues qu'entretiennent Elliot et Mr. Robot. Cette spécificité fait sourire et apporte un petit plus à la série.

Les personnages périphériques (Darlene, Angela, Tyrell, Johanna, Trenton, DiPierro, Price, Whiterose, Irving, Krista et les autres…) sont tous individuellement des personnages passionnants qui mériteraient une analyse individuelle (mais je ne fait pas un mémoire de recherche non plus :P).

Quant à l'histoire en elle même, elle est originale, subtile et bien écrite. On ne se perd pas dans des idées foireuses au cours des saisons, la série ne s'essouffle jamais et est d'une rare cohérence jusqu'au tout dernier épisode. Sam Esmail, scénariste, a d'ailleurs fait le choix de ne produire que 4 saisons pour éviter d'étirer le programme au point de perdre en qualité. L'histoire manque par moment de réalisme, certains évènements sont un peu gros (#ElliotLaPireVictimeDuMondeMaisIncrevable! ^^). Mais le réalisme absolu n'est pas de rigueur car c'est une fiction après tout, puis l'histoire reste crédible en tout point, cela ne fini pas toujours joyeusement et tout n'est pas noir ou blanc.. .

Cette série est arrivé pour moi au sommet de son art, rare sont les séries qui atteignent un tel niveau, on est loin de la série lambda. Le vrai génie de la série c'est incontestablement Sam Esmail (désolé Elliot). Il y aurait encore des tonnes de choses à analyser comme le choix de faire des épisodes "annexes" ce qui apporte toujours plus de profondeur au scénario et aux personnages, la souffrance très présente chez la plupart des personnages, le rôle de Krista et son importance dans la série, la comparaison à faire entre Elliot/Mr. Robot et Tyrell et le lien particulier qui les unis, les nombreux symboles qui agrémentes la séries, l'influence stylistique des années 70, et j'en passe... .

Pour moi cette série mérite 5 étoiles et c'est vraiment rare qu'une fiction ne m'inspire aucun vrai défaut, une version parfaite d'une série tellement bien pensée.

Saison 1 : Une fable utopique et naïve penserez-vous ? Ce serait bien mal juger les très bonnes intentions de ce récit qui va bien plus loin que cela. Car finalement cette révolution sociale n’est autre qu’un argument de plus pour nous dévoiler la complexité d’Eliott, d’une richesse infinie tant par ses troubles de la mémoire, sa dépendance à la morphine, que son asociabilité. L’interprétation de Rami Malek, époustouflante, n’en fait que ressortir davantage le malaise constant dans la vie d’Eliott. 4,5/5

Saison 2 : Ne vous voilez pas la face, Mr Robot est une série complexe, et qui fait réfléchir tant par son écriture que par sa mise en scène. Par un jeu de décentrements conduisant à une décentration justifiée, nous voilà prisonniers, dépendants de ce show hallucinant et halluciné. 5/5

Saison 3 : Sam Esmail fait des merveilles avec sa réalisation lancinante et profondément psychologique où transparaît un malaise imagé par une décentration et des plans fixes incroyables de justesse. Mais si Mr Robot excelle dans son propos visuel, la narration de cette saison 3 peine à retrouver son souffle iconoclaste. L’évolution de Eliott, privé de son double diabolique, propose un scénario plus proche du thriller policier que psychologique, et c’est dommage. 4/5

Saison 4 : Les questionnements étaient nombreux, les pistes multiples, et les digressions psychologiques ou narratives alambiquées mais la saison 4 de Mr Robot parvient à conclure tous ces développements. On prend congé bien malgré nous, laissant Eliott retourner à ses occupations après nous avoir fasciné pendant si longtemps. Mr Robot vient de se terminer, nous laissant à jamais émerveillés, marqués de façon indélébiles. Goodbye, friend. Domo arigato, Mr Roboto. 5/5

N'ayons pas peur des mots, Mr. Robot est un chef d'oeuvre construit avec minutie et intelligence de la saison 1 jusqu'à la saison 4. Impressionnant.

Ce sentiment de vide après avoir fini une série... Je ne l'avais pas ressenti depuis... Je ne m'en souviens même pas.
Savoir que tout est fini m'attriste, mais me rend également heureux et reconnaissant d'avoir pu voir dans son entièreté un tel chef d’œuvre !

Car dans cette ultime saison chaque épisode possède une tension particulière, une surprise scénaristique, une vraie course, une réussite maîtrisé de bout en bout.
Certes la fin se fait sentir, il faut finir le développement des personnages, mais c’est plus l’envie de ne jamais voir le bout de la série qui nous attriste plutôt que le devenir des protagonistes.
Mr.Robot est une série qui élève son spectateur au rôle d’acteur, nous fait questionner notre moral, notre rapport à la réalité, à nous, au monde, ce qui nous définit, et bien plus encore.
Une réussite de génie tant dans la réalisation que la construction. Ce que représente la série en termes de personnages, d’univers et de développement est magnifique.
Le scénario a toujours autant de subtilités et de jeux avec son spectateur.
Les acteurs sont pour les principaux toujours autant fabuleux, et cette série aura révélé de vrais talents.
Mais l’antagonisme dont fait preuve la dernière saison simplifie un peu trop toute la philosophie de la série. Certes il faut bien achever l’histoire quelque part. Moins décevant qu’un Got, mais pas au niveau d’un BB par exemple. Néanmoins, en termes de construction de personnages, on arrive sur des sommets rarement atteints, qui dépasse largement la fiction pour atteindre un abîme de réalité qui fait froid dans le dos par son réalisme. Largement supérieur à un Fight Club, analogie pourtant tout trouvé à l’issu de la première saison.

Mr.Robot deviendra, sera et restera alors un classique des séries, par sa réalisation, ses acteurs, sa production, son histoire, mais surtout ses sujets tellement bien maitrisés, du hacking à la psyché humaine.

Hello, friend... Vous voilà coincé dans la tête d'Elliot Alderson, jeune narcotique accro à la morphine mais aussi aux "hacks" (piratages) informatiques. La société hyper-capitaliste lui a tout pris et il compte bien se venger...derrière un masque à moustache entre Anonymous et Pringles. La première saison se construit comme l'effondrement de cette économie à grands coups de missions infiltrations, de piratages, de chiffres qui défilent sur un écran (personnellement, je n'y ai pas compris grand-chose) mais aussi avec des séquences sous opiacées qui font mal à la tête (la nôtre) souvent pour le meilleur de l'esthétique d'auteur et du jeu endiablé de Rami Malek. On s'attache assez mal à ce personnage très froid dans la saison 1, mais on le retrouve avec plaisir dans les saisons 2 et 3 dans lesquelles Elliot se bat contre des terroristes, le FBI, Whiterose - un ministre chinois travesti qui a un délire bizarre avec le temps - et la Dark Army à sa solde... Et aussi contre lui-même, puisque le coup de génie de cette série a été de sortir de son chapeau (ou plutôt : de sa cagoule) une spoiler: dissociation de la personnalité
qui constitue d'autres personnages, d'abord sous l'apparence du père d'Elliot. A partir de ce moment, Rami Malek sort le grand jeu pour parvenir à nous faire sentir "qui parle" (et c'est tout bonnement bluffant, ou effrayant, à vous de voir) et le personnage d'Elliot en devient très intéressant et émouvant dans sa détresse. Le coup de cœur, pour ma part, viendra en saison 4. Du démarrage explosif et chorégraphié avec brio (le duo Elliot-Mr Robot est une danse passionnée qu'on rêvait de voir), en passant par les "morts pour de faux" avec même le générique qui démarre (Oh le bel AVC), un épisode de Noël d'une intelligence rare (Tyrell Wellick spoiler: part en beauté
, sur un mystère ouvert à interprétation ! On adore !), et les avant-derniers épisodes où l'on râlait de ne rien capter à rien avant d'entrer dans les dix dernières minutes de la série qui renversent tout, expliquent tout, et nous retournent la tête et le cœur, l'une des meilleures fins vues à ce jour. Poétique, très triste, inattendue et tendre, j'ai sorti les mouchoirs et n'ai plus qu'une chose à dire... Hello Elliot.

Un Chef D'Oeuvre. Sam Esmail livre un véritable monument du télévisuel avec ce Thriller Dramatique Hypnotisant et Brillant qui est un parfait mixage entre Fight Club et Millénium dont on ne ressort pas indemne. Pour Commencer la Réalisation est Audacieuse et Innovante en disposant de Plans Séquences remarquables et méticuleusement soignée qui n'ont absolument rien a envier a un Long Métrage tout en plongeant dans une ambiance Poisseuse et Glaçant qui nous met directement dans le bain en compagnie d'une BO électrisante de Mac Quayle qui est en parfaite adéquat avec l'univers de la Série. Ensuite le Concept est Machiavélique et Complexe tout en restant néanmoins Passionnant de bout en bout au cours des 4 Saisons finement maitriser qui au passage nous stupéfait par ces nombreux Twists et Retournements de Situations hallucinants qui nous laisse totalement pantois a chaque fin d'épisode tout en racontant l’univers Psychédélique et Vaste d'un jeune Informaticien Anti-Social souffrant de problèmes de santés qui va plonger en compagnie de son entourage dans un terrible engrenage mortel et sans fin dont la série parvient sans concessions tout en s'ancrant avec l'actualité actuel des Thématiques comme la Dépression,la Solitude,la Politique,la Paranoïaque,la Quête Identitaire,la Manipulation,le Rêve Américain et la Société qui sont formidablement traiter a travers son Rythme latent qui parvient cependant a monter littéralement en puissance, Ajouter a cela une Multitude de Séquences devenues marquantes qui laisse une véritable trace indélébile en passant par un Suspense Oppressant qui nous glacent totalement a chaque seconde tout en regorgeant de Dialogues finement écrits et qui sont pleine de métaphore philosophiques intéressants mais aussi un Humour Noir pleine de Cynisme ainsi qu'une Noirceur omniprésent qui s'accentue de minute en minute ainsi qu'en réservant sont lot de Séquences Crues et Choquantes qui parvient avec un sens du timing a nous déstabiliser mais qui oublie pas pour autant de nous Émouvoir a travers une note d’Émotion Puissante et Déchirante lors de quelques scènes intimistes d'une grande intensité émotionnelle. Pour Finir le Casting est Parfait avec son lot de Personnages Troublants et Fascinants dont on retrouve en haut de l'affiche le Talentueux Rami Malek qui est Monumental dans la peau de Elliot Alderson un jeune programmeur souffrant d’anxiété sociale qui est un Cyber Justicier Narcissique,Charismatique,Troublant et Complexe dont on suit avec plaisir la psyché de cet Anti Héros digne de Tyler Durden qui se retrouve plonger malgré lui dans une conspiration mondiale sans précédant, Autour de notre Énigmatique Anti Héros on retrouve également une poignée de Seconds Rôles trés Consistants qui tirent leur épingle du jeu tout au long de la série en étant composer notamment de Carly Chaikin,Portia Doubleday,Martin Wallström,Christian Slater,Michael Cristofer,Stephanie Corneliussen,Grace Gummer,B. D. Wong,Bobby Cannavale,Craig Robinson et Michael Drayer qui apportent leurs édifice tout en nuance et en complexité a ces protagonistes ainsi qu'en complétant cette Distribution de haut vol. En Conclusion, Mr Robot est assurément l'un des plus grands Chefs D'Oeuvres Télévisuels que l'on ait vus ces 20 dernières années au même titre que Breaking Bad ou Les Soprano tout en confirmant la Virtuosité et le talent hors pair du créateur Sam Esmail qui est destiné a un belle avenir tout en signant ici un Thriller Cyberpunk et Dramatique a la fois Dérangeant,Envoutant,Électrisant et Inclassable qui rentre au cercle fermé des Ovnis Incontournables des séries télé des Années 2010 qui au passage parvient a conclure avec panache avec son Dénouement Puissant et Culotté qui permet a cette magistrale série d'entrer dans les annales.

Mr. Robot est une série brillante, qui abordé des thèmes aussi variés que la solitude, la critique du capitalisme, la famille, mais aussi des thèmes à la réflexion plus profonde comme la dualité, l'identité, ou même le déterminisme.

Voilà c'est fini mais quel série! Par moment on a vraiment l'impression d'être dans le show et d'être perdu comme Elliot. spoiler: Quant à la fin il nous demande de lâcher prise pour que ce soit plus facile, le message transcende vraiment la série.
C'est une fiction que pourtant la réalité a dépassé par moment avec un personnage qui entre dans nos têtes, des twists tellement improbable mais réaliste et cohérent. Concernant les deux derniers épisodes, c'est peut-être une des meilleures fins de série que j'ai pu voir, comme d'habitude le réalisateur casse tout pour mieux le reconstruire. spoiler: On finit sur un petit côté Terrence Malick pour la renaissance d'Elliot et on revoit une dernière fois le visage de Darlene plein de compassion sur cette musique envoutante de M83
... Avec en bonus le fait de pouvoir regarder la série entière avec un oeil nouveau. Tous ces gars qui ont fait le show ont du talent. Ben voilà, j'ai vu le dernier épisode pendant le passage à la nouvelle année, je m'en souviendrai. Pour la suite de Mr robot... pas besoin de TV... La réalité suffit. Bienvenu en 2020.

L'idée de base sur le monde du hacking était très intéressante, mais les délires de personnalité de plus en plus répétitifs du personnage principal deviennent lassants à la longue. Je me suis arrêté à la fin de la première saison.

Une intrigue intéressante, quelques épisodes vraiment chouettes... Mr Robot est malheureusement trop bavard, trop brouillon dans son scénario et sa construction. Pour le twist final, on repassera...

En commençant la série je ne savais pas à quoi m'attendre, j'ai commencé car j'aime bien Rami Malek, découvert dans band of brothers. Ma surprise a donc été d'autant plus grande en découvrant cet univers sombre et pesant qui plane autour d'Elliot, ce hacker justicier, complétement schizo et junkie. Cette phrase résume à elle seule la série, on ne peut pas en dire beaucoup plus sans spoil, car on va de surprises en rebondissements. Rien est acquis, on doute, on ne sait pas quoi penser, on sens un vrai malaise dans l'univers de la série. Je n'avais plus ressentit ça depuis le film Requiem for a dream... Une vrai réussite, je ne peut que vous conseiller de regarder cette série très originale, les acteurs sont excellents, les images sombres, tout comme l'ambiance en général. Toutefois, il arrive un moment dans la série où on se dit: nan mais quelqu'un comme ça, ça n'existe pas dans la vraie vie! En effet, certains personnages sont vraiment déjantés, ils font des trucs insensés et on plonge parfois dans des scènes hallucinantes, des délires de réalisateurs, qui nous feront plus pensé à de la science fiction qu'autre chose. Mais au finale on retombe toujours sur ses pieds, du grand art, et on attend avec impatience l'épisode suivant!

Une première saison exceptionnelle, au final bluffant.
La douce descente au enfer et bascule de la suite des évènements présagent une suite assez médiocre. Suffisant pour moi d'arrêter la série en cours de route.

Regard hypnotique et présence magnétique, s’il faut chercher une raison d’aimer "Mr. Robot", alors c’est certainement Rami Malek. Car si le personnage d’Elliot Alderson n’échappe pas à l’archétype de l’ingénieur en informatique (sweat à capuche, asociabilité, paranoïa), l’acteur parvient à l’incarner avec subtilité. Grâce à son jeu, il nous permet de ressentir la solitude et la tristesse de sa vie, mais aussi le malaise qui le submerge dans les relations sociales. Comme son incapacité à être touché, par exemple. Le regard fixe et absent, la voix nasillarde et les silences embarrassants; tout repose sur le talent du jeune Rami Malek pour incarner au plus juste cet "adulescent" toxico. Il débite de sa voix monocorde des propos en voix off emprunts de cynisme et d’humour tout en apportant, par son jeu d’acteur, une intensité rare. Rami Malek est fascinant, il est difficile de détacher son regard de lui. Face à Elliot, on a une galerie de personnages secondaires hauts en couleurs, souvent caricaturaux, parfois excentriques, qui permettent de s’interroger : et si finalement Elliot était le plus "normal" d’entre tous ? Côté technique, la série a fait un gros effort. C’est une des réussites de la série "Mr. Robot", d’ailleurs : celle d’avoir basé son intrigue sur des problématiques techniques. Le créateur Sam Esmail a ainsi réussi la prouesse de mettre du suspens et de l’action dans le code informatique alors qu’il s’agit basiquement de mecs aux cheveux gras assis devant leurs PC (cédons aux clichés !). A y regarder de plus près, l’aspect technique permet surtout de planter l’univers et de camper le décor car la plupart des "hacks" s’appuient sur une faille humaine plus que logicielle (mot de passe devinable, abandon de poste, non vérification d’infos, etc...), comme dans la vraie vie où pianoter sur un clavier n’est pas la meilleure façon d’accéder à une information. Le code informatique étant hermétique aux non initiés, la série l’utilise comme une suite logique complexe de signes quasiment cabalistiques permettant de nourrir l’ambiance paranoïaque. Bref, une bonne série dramatique en définitive

La première saison est un petit bijou du premier au dernier épisode. Rami Malek est terriblement convaincant dans ce rôle de génie psychotique.
La réalisation est excellente, très rythmée. Le scénario est d'une grande justesse, à la fois profond et toujours très accessible. Le casting est remarquable.

Il y a tellement à dire sur cette série qui frôle la perfection. C'est avant tout un thriller bien avant une série de piratage destinée aux geeks de l'informatique. L'essence de la série est un rapport de force entre quelques puissants hommes d'affaires qui brassent des fortunes aux travers de sociétés, le tout corrompu par une mafia chinoise très puissante et d'autre part quelques idéalistes issus de la rue qui rêvent de révolution, de casser le système grâce à leurs dons de hacking des réseaux et des systèmes. Evidemment, aucun plan ne se passe comme prévu et on va de rebondissement en rebondissement. Cela peut ne pas paraître très attrayant mais c'est tellement bien écrit et interprété que l'on est très vite captivé voir aspiré par la série. Et puis il y a Elliot, personnage central très perturbé souffrant de dédoublement de la personnalité qui joue avec le spectateur (il nous parle tout le temps même). C'est une série exceptionnelle avec un style original, une ambiance assez sombre mais impressionnante à ne rater sous aucun prétexte.