Avis Peaky Blinders

Juste palpitant. Des acteurs au top, une histoire qui rebondit sans arrêt. Une des meilleurs séries de sa génération.

C'est vraiment pour moi l'une des meilleures séries.

L'époque du déroulement est top, les couleurs sont magnifiques, les personnages ont un charismes incroyable, une classe de dingue, l'histoire est vraiment accrochante, c'est simple, quand je commence 1 épisode, j'ai du mal a m'arrêter ! Et puis cette musique... Bref, pour moi c'est un chef-d'œuvre.

Durant presque une décennie de diffusion, la série phénomène "Peaky Blinders", qui a fasciné l’ensemble de ses téléspectateurs grâce à son univers singulier, s’achève après six saisons et trente-six épisodes. Plongé dans un Birmingham d’après-guerre, le show aux décors élégants et aux plans caméras soignés, tient une réalisation remarquable qui nous embarque parfaitement dans une plaisante ambiance historique britannique. Bien qu’elle manque d’exploiter plus en profondeur son récit et ses personnages secondaires, la série arrive toutefois à captiver et à séduire grâce à sa palette de personnages charismatiques, dont le héros Tommy Shelby, magnifiquement incarné par l’excellent Cillian Murphy. Malgré que "Peaky Blinders" soit imparfaite dans l’ensemble, son esthétique distinguée suffit largement à marquer nos esprits.
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14/20
Critique sur Peaky Blinders (série complète)
Vue du 02 au 15.06.2022 sur Netflix

Une dernière saison intéressante et qui se regarde facilement même si on s'éloigne toujours un peu plus de ce qui a fait le succès de cette série.

Comme depuis le début de cette série, les acteurs sont très bons. Notamment Murphy qui interprète à la perfection Tommy Shelby, fait vivre son personnage et nous transmet toute ces émotions.

Comme toujours, la réalisation est appliquée et bien trouvée, ce qui nous offre de magnifique plan. D'autant plus que les couleurs sont très belles et subliment les images.

Là où cela pêche un peu plus à mon sens, il s'agit du scenario. On traine en longueur certains événements qui ralentissent le rythme de la série, qui est déjà par nature lente. La politique prend beaucoup de place dans cette saison au détriment de ce qui a fait le succès de la série : les actes illégaux des Peakie Blinders.
Alors qu'il s'agit normalement de la dernière saison, on peut rester sur sa faim. En effet, en finissant la saison, on a l'impression qu'il nous manque un épisode ou alors qu'une porte a été volontairement laissé ouverte pour se donner la possibilité d'une suite...

Toutes les saisons jusqu'à la 5 éme furent remarquables !!
La 6éme et dernière saison , attendue depuis presque 2 ans est elle , hélas , bien moins agréable à regarder!
C'est très lent , très sombre et il ne se passe plus grand chose sinon la politique qui mènera Hitler au pouvoir .
L'esprit "Peaky Blinders " est complètement perdu sauf peut être dans le dernier épisode de 1h20 mn qui (pour solde de tout comptes) nous régale d' un dernier sursaut pour nous laisser quelques regrets !!
So long , Thomas Shelby et merci ....

Clairement l'une des meilleures séries de tous les temps. Cillian MURPHY est exceptionnel dans le rôle principal et l'ensemble du casting est top. Chaque épisode est une vraie pépite tellement l'écriture est de qualité. De plus, la photographie et la bande originale sont sublimes. Chef d'oeuvre !

Très en retrait sur les saisons précédentes, peu original et verbeux sur le fond cette saison, facile dans son scénario reposant sur les personnages existants, ces Shelby installés manquent d ambitions... ennuyeux au possible, un comble.

Superbe série, avec une réalisation impeccablement maîtrisée de bout en bout. La bande sonore est d'une très grande qualité. La seule chose qui est un peu gênante, c'est la sensation que l'histoire est sans cesse à rallonge. Bien que les extensions soit bien intégrées dans la narration, on sent de grosses ficelles s'en sortir avec du spectaculaire. Les acteurs sont tous excellents.

Dans les méandres sombres de Birmingham d'après-guerre, "Peaky Blinders" se démarque comme un monument télévisuel, brillant d'une lueur presque impérieuse. Cette saga, centrée sur l'ambitieux Tommy Shelby et son clan familial, est bien plus qu'une simple histoire de gangsters. C'est une exploration magistrale des complexités humaines, tissée dans le tissu même d'une époque tumultueuse. La première saison posa les fondements avec une audace rare, nous plongeant dans les profondeurs de la criminalité, mais avec une élégance et un panache qui dépassaient largement les attentes.

La deuxième saison a continué sur cette lancée triomphale, élargissant l'horizon de notre fascination et nous attachant indéniablement à ces personnages imparfaits mais captivants. Avec une maestria inégalée, la série a su mêler intrigue politique et ambitions personnelles, offrant un spectacle où chaque scène semblait être une pièce d'art, magnifiquement orchestrée.

La troisième saison, bien qu'encore impressionnante, a légèrement fléchi sous le poids de ses propres ambitions, ne parvenant pas tout à fait à égaler l'éclatante alchimie des deux premières. Mais cette faiblesse momentanée n'était qu'un prélude à la quatrième saison, qui a vu "Peaky Blinders" revenir en force, démontrant une capacité à se réinventer tout en restant fidèle à son essence.

La cinquième saison a introduit de nouveaux enjeux, plongeant dans les tumultes politiques de l'époque, mais sans toujours réussir à captiver avec la même intensité. Et puis il y a eu la sixième saison, un chapitre final qui, malgré ses moments de brillance, a parfois semblé perdre de vue le cœur palpitant de l'histoire, celui des Shelby.

Ce voyage à travers les saisons de "Peaky Blinders" a été marqué par des performances magistrales, notamment celle de Cillian Murphy, dont la présence à l'écran est rien de moins qu'hypnotique. Helen McCrory, dans le rôle de Polly, a offert une interprétation à la fois puissante et poignante, ancrant la série dans une humanité profonde.

L'aspect visuel de "Peaky Blinders" est une révélation en soi, chaque cadre semblant avoir été peint avec une précision méticuleuse, tandis que la bande-son, mélangeant des airs contemporains avec l'ambiance de l'époque, crée une immersion totale.

En conclusion, "Peaky Blinders" est une œuvre d'art complexe et nuancée, qui, malgré quelques faiblesses passagères, reste une pierre angulaire incontournable de la télévision moderne. C'est une série qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais nous invite à réfléchir sur la nature même de l'ambition, du pouvoir et de la rédemption. Un voyage épique à travers la lumière et l'ombre, le tout enveloppé dans un style inimitable.

Je reconnais à cette série certains des atouts tant vantés dans les avis majoritairement élogieux des spectateurs. Mais je trouve qu’il y a malgré tout beaucoup d’esbrouffe. La musique est prenante bien que légèrement anachronique. Les acteurs ont tous la tête de l’emploi. Cillian Murphy alias Thomas Shelby domine par son omniprésence et son charisme. Son nom est prononcé un nombre incalculable de fois tout au long de la série. La reconstitution d’époque est réussie mais me semble parfois minimaliste comme cette première visite au champ de courses uniquement vécue dans les salons privés, sans aucune vue extérieure dudit champ de courses ni des chevaux : un comble ! Je suis surtout déçu par le rythme assez mou et les longueurs de la série. J’ai souvent regardé ma montre en visionnant les épisodes. Les dialogues (de qualité) occupent la presque totalité du temps. Les scènes d’action sont peu nombreuses, et, en tout cas dans la première saison, parfois mal filmées comme spoiler: la rixe chez les gitans ou avec les deux révolutionnaires irlandais venus tuer le personnage principal dans le bar
(abus de gros plans, action peu lisible car confuse). A contrario grâce à l’utilisation du ralenti certains plans sont particulièrement soignés. Je précise pour finir que les histoires de gangsters ne sont pas mes préférées...

Six saisons (2013 à 2022, soit 36 épisodes). Série terminée.
L’incroyable saga d’une famille de gangsters à Birmingham durant l’entre-deux-guerres. Cette série britannique, créée par Steven Knight, possède d’indéniables atouts. La réalisation reste d’une grande qualité avec une reconstitution de l’époque (décors, costumes, etc.) vraiment immersive. Cette impression de réalisme historique est renforcée par les sujets abordés en toile de fond (le traumatisme de soldats revenus des tranchées, la crise économique de 1929, la montée du fascisme, etc.). En outre, les différents personnages sont plutôt consistants, en particulier les femmes qui représentent d’ailleurs le pouvoir masqué au sein de ce clan. Il est donc dommage que le récit se soit trop concentré sur Thomas Shelby (Cillian Murphy) au détriment des autres individus dont le potentiel dramaturgique aurait pu être mieux exploité. On peut également reprocher aux scénaristes une certaine gourmandise pour les intrigues superflues et les rebondissements inattendus. Si cela confère un rythme soutenu, l’histoire en devient parfois confuse. Malgré tout, l’ensemble reste d’une excellente facture. Bref, une série qui a le mérite de s’être arrêtée juste avant de tomber dans la routine.

Une série racée, très identifiée par son style, ses décors, ses ambiances, et ses coupes de cheveux. "Peaky Blinders" ne ressemble à aucune autre série, et c'est une de ses forces. Les bas-fonds de Birmingham infréquentables sont le terrain de jeu du clan Shelby où règnent la violence, l'emprise de territoires, les trafics, les règlements de compte, avec une forme originale de l'éthique, du social et du sens de la famille. C'est brutal, alcoolisé et très incarné par de multiples personnages aux gueules cabossées. A l'image du génie Tommy Shelby, personnage qu'on ne pourra jamais oublier par son parcours comme pour la formidable incarnation habitée de C.Murphy, machiavélique et écorché, les saisons suivent son parcours grandiloquent, parsemé de nombreuses flaques de sang, de cartouches vides et d'entourloupes en tout genre. A ses côtés, une pléiade de personnages qui compose la famille Shelby, l'entoure ou la combat, dans un casting parfait, dans lequel s'intègre des guests de luxe (S.Neil, T.Hardy, A.Brody, ...). Même si les 2 dernières saisons perdent un peu en intensité et sentent la redite, la série s'arrête au bon moment sans aucune fausse note. A l'image de sa bande-son, une série rock'n roll décomplexée et fatale.

Peaky Blinders est une série dont le scénario prend pied dans les années 20 en Angleterre et décrit l'histoire des Peaky Blinders, des gangsters gitans de Birmingham. Les premières saisons sont exceptionnelles et différentes de ce que l'on a pu voir jusqu'ici, avec un rythme explosif, des séquences de combats cultes entre gangs, le tout sublimé par des costumes et une décoration soignés ainsi qu'une performance d'acteur de qualité de la part de Cillian Murphy. En revanche la série baisse en créativité et n'arrive pas a se renouveler au fil des saisons, jusqu'à en devenir plutôt ennuyeuse et perdre son fil conducteur.

Une page qui se tourne pour cette série dans l'attente de découvrir l'épilogue de cette infernale virée au coeur de l'univers des gangsters à l'anglaise du début de 20ème siècle. Une série qui transpire la beauté cinématographique de partout avec des personnages hauts en couleur. la série parfaite pour cotoyer le danger...
Ma review-rétrospective de l'ensemble de la saison sans spoiler sur ma chaine L'ECRAN FOU :
https://youtube.com/watch?v=-codmr3T1M0

Durant 6 saisons, presque toutes d'égale qualité, la BBC nous a offert une série télévisée qui entre facilement dans mon top 10.

L'univers créé par Steven Knight est très riche, mélangeant le Birmingham des années 20 au monde ésotérique des gens du voyage ainsi qu'au classique film de gangster et au film politique (réflexion sur le communisme, le libéralisme économique et le fascisme). De temps en temps d'autre univers viennent se heurter et se mélanger comme celui des juifs ou celui des irlandais.

Cela a offert une liberté créatrice aux costumiers et aux décorateurs. En particulier, les costumes de Thomas Shelby sont à tomber par terre à chaque épisode.

Lorsqu'un visuel est publié, on reconnaît au premier coup d'oeil la série tant elle a imprimé une pate unique.

Une fois cet univers créé, les scénaristes ont mis en place une histoire cohérente avec des personnages forts.

Le scénario parvient à ne pas tourner en rond durant les 6 saisons.

Au contraire, il semble que le showrunner avait une idée plus ou moins précise d'où il voulait aller et a suivi ce fil directeur.

Avec tout ceci, nous avions déjà une très bonne base de départ. Le tout a atteint un autre niveau lorsque le casting a été trouvé.

Cillian Murphy a la dose de charisme nécessaire pour endosser le costume de Thomas Shelby, la voix grave qui nous emporte et un regard très déconcertant. C'était l'acteur parfait pour ce rôle.

Finissez cette énumération en admirant le travail des directeurs de la photographie et vous comprendrez qu'il n'y a définitivement rien à jeter dans cette série.