Critiques spectateurs
Critiques presse
Votre avis sur Buffy contre les vampires ?
Critique de la série
5,0
Publiée le 13 décembre 2020
Joss Whedon a réussi un mariage unique: le fantastique et le réalisme. A travers la vie ordinaire de Buffy, avec sa famille, ses amis, sa vie d'étudiante, sa vie de jeune femme, on nous livre une succession de démons, d'évènements surnaturels et de situations dramatiques. Ce mariage parfait nous livre une série drôle, dramatique, vraie et juste. Les problèmes d'adolescents normaux y sont présents, à travers un univers fantastique, et du coup, tout le monde y trouve son compte. Les personnages sont tous différents, et pourtant si bien écrits, travaillés et complémentaires. Giles est mon père de substitution. La série a su évoluer, et a oser abandonner des personnages cruciaux, mais également à faire progresser les moeurs, toujours en finesse et justesse. J'ai grandi avec Buffy, et pour moi, ca restera LA série de référence et la meilleure de tous les temps.
Critique de la série
5,0
Publiée le 31 juillet 2019
Avec Angel, les deux séries qui auront toujours la première place du podium face à toutes les autres.J'ai tous les DVD,livres,comics et jeux. Cette série fait rêver tous téléspectateurs pour ses personnages attachants et qui évoluent continuellement durant toute les saisons. Des intrigues qui se renouvellent constamment. Les acteurs sont tous très bons et arrivent à nous faire croire à ce monde fantastique sans problème. J'ai vu cette série et sa petite sœur Angel et je ne sais combien de fois et je n'éprouve aucune lassitude. Sans cette série beaucoup de séries d'aujourd'hui n'auraient jamais vu le jour. A voir absolument.
Critique de la saison 7
1,0
Publiée le 7 septembre 2019
La dernière saison de la super-héroïne modèle. Whedon voulait se rattraper de ses absences répétées précédentes et finir en beauté avec toute la troupe, sauf que pour ça il aurait fallu qu’il réalise davantage d’épisodes…
En fait il aurait dû s’occuper de toute la saison, là il refait appel à d’autres réalisateurs et scénaristes donc ça n’avance guère. Malgré une saison en 2 parties, assez différentes, c’est long et ennuyant. Du coup on n’accroche pas, Giles n’est guère présent ou déprécié, le personnage d’Anya étant à l’écart du Scooby Gang il perd nettement de sa superbe, Xander est à part mais sans vrai poids, Spike revient mais le côté torturé par son âme et le Mal est vite exaspérant, Willow redevient fade, Andrew est là pour essayer d’assurer le billet d’humour que Xander ne peut plus faire mais c’est raté, Dawn est agaçante et évitable (évité aussi), quant à Buffy elle navigue dans le trouble… J’allais oublier le plus important : Angel revient, enfin oui il fait un caméo dont la durée excède légèrement ceux de Stan Lee, c’est dire, inutile de dire qu’il est… ben inutile hein ?
Les combats sont moins passionnants la vie de Buffy aussi, « l’intrigue » est inexistante, les épisodes se suivent et se ressemblent mais parlons du principal. Comment repérer des potentielles ? Qu’advient-il du Conseil car apparemment spoiler: même après l’explosion il en reste des membres qui ne font rien, au moment d’une apocalypse c’est pratique
? Pourquoi les potentielles ont des pouvoirs car rappelons qu’une seule peut devenir Tueuse et ainsi avoir de la force, sinon on juge qu’une bonne partie des femmes de ce monde ont des pouvoirs light ? Et la cohérence qui veut qu’un discours foireux de Buffy soit dans la même lignée qu’un autre réussi alors qu’ils sont aussi barbants l’un que l’autre, ou celle qu’un spoiler: vampire old school ou Caleb rétame Buffy à plusieurs reprises et que d’un coup, juste par motivation ou une arme elle s’en débarrasse facilement, elle comme les Tueuses potentielles qui en affrontent une myriade à la fin. Cette fin d’ailleurs, parlons-en : une des plus nulle de la série, avant c’était les épisodes les plus soignés, là même Whedon ne sait pas quoi faire ni comment s’en tirer donc de l’émotion avec la déclaration foireuse de Buffy à Spike, et lui avec un collier il détruit tout. Je crois que je préfère même la fin de Lost, plus osée
.
Bref la débandade totale, encore moins bon que la saison 6 (même sans le final). J’arrive même pas à surnoter ce naufrage, j’avais du mal à mater un épisode de plus dès le début. Ah et notez qu’on ne parle plus vraiment de la mort de Buffy, si on oublie le passé et qu’on ne fait rien au présent, le futur s’avère difficile, et là on voit que le téléfilm prévu pour clôturer en beauté le tout n’est toujours pas en vue…
Critique de la saison 6
2,0
Publiée le 12 août 2019
Revenir après la fin de la saison 5 n’était pas aisé, mais tellement prévisible… Cependant, Whedon réalise les 1ers épisodes et c’est vraiment pas mal. D’un côté ça se répète, la galerie de monstres n’est plus très variée, on voit une Willow devenue surpuissante en magie (sans savoir comment sauf à la fin), Giles se détache de plus en plus (pour la peine de tous les fans) jusqu’à disparaitre, Xander et Anya évoluent mais l’intérêt est moindre, Dawn est mis de côté (ouf), Riley passe une tête mais c’en est anecdotique… et de l’autre on a bien le traumatisme du retour de Buffy à la vie ainsi que ses conséquences.
Côté histoire c’est moyen, notamment à cause des grands méchants, la bande de pieds nickelés dont le motif est complètement futile. Certes ils sont barrés et ça peut être marrant, mais leur malchance, leur débilité, la façon de traiter leur personnage, leur jeu même est très médiocre, on sent le manque d’idées des scénaristes qui tentent tout pour relancer la série. Avec l’approche plus sombre pour faire davantage sérieux, mais qui ne marche pas tant c’est du banal et mis là sans raison, ainsi que le rapprochement avec Spike, qui a été beaucoup décrié car totalement absurde et artificiel, on a mal. Toutefois je note que les FX se sont nettement améliorés et qu’ils soutiennent enfin toute l’action à fond, ça donne bien. Si la trame suit son cours avec plus de réalisme que jamais (A la Dérive notamment qui ouvre une possibilité très probable), que quelques épisodes sortent du lot (la comédie musicale du « que le spectacle commence » et le marrant « Tabula Rasa »), la saison ne vaut pas tripette, on voit que Whedon se détache tout autant qu’Anthony Stewart.
Pour autant, le final rattrape tout et monte ma note d’une demi-étoile. Avec une Dark Willow enfin cassante et balaise la saison s’emballe sur 3 épisodes. En cela, la trame se fait plus adulte, les conséquences plus graves et Giles fait son retour de la meilleure façon (costaud et marrant). Dommage que cet aspect gothique et méchant de la gentille du groupe n’ait pas été plus exploité. Au passage on n’entend plus parler de Faith, et malgré la mort de Buffy une nouvelle Tueuse n’apparait pas…
Critique de la saison 3
4,0
Publiée le 5 août 2019
Un peu en deçà de sa prédécesseur mais franchement top aussi. Mon principal regret est que le méchant emblématique de la saison, le Maire, n’est pas si présent et ne pose pas trop de problèmes directs au Scooby Gang, comme le feront Adam, la Force ou Spike avant. Cependant, ça et les atermoiements de Buffy avec Angel demeurent des broutilles par rapport aux épisodes variés et imaginatifs que Whedon nous pond, ainsi que les émotions que ça nous amène.
Néanmoins cette saison va trop vite aussi et elle prend un tournant plus sombre (déjà) sans raison. Voyez : spoiler: Buffy revient direct et est réintégrée au lycée, tout le monde se réconcilie vite, une nouvelle tueuse débarque et reste (enfin juste une saison, c’est toujours davantage que Kendra même si c’est trop peu), de même qu’un nouvel observateur alors qu’une autre passe entre deux, Angel est de retour et on rejoue sur son côté méchant (mais beau twist) …
En 3 épisodes le drama de la saison précédente est gommé, dommage de s’en priver. Niveau monstres on a un masque créant des zombies, une secte qui profite à un monstre, un genre de Jekyll et Hyde, un vieux vampire (enfin pas si terrible, bizarre que Faith en ait peur), un autre bien trop gros et un dernier particulièrement meurtrier, l’arrivé d’Anya…
Pour les thèmes ça change aussi, entre les femmes battues ou paumées, les hommes violents donc, les combats de bêtes (sympa cela dit), les sentiments longtemps refoulés (Xander et Willow), la chasse à la Tueuse menée par différents groupes, la maturité, l’absence de culpabilité, les conséquences d’un vœu,
Quant à l’histoire elle ramène Spike vite fait, on a l’épisode spécial avec l’Effet chocolat (génial l’inversion des rôles parents-enfants) où l’on voit enfin la mère de Willow, celui centré sur Xander qui fonctionne toujours autant, 2 autres qui font la part belle aux émotions (à part ça ils sont limite médiocres) avec le soleil de Noël et les chiens de l’Enfer, un Sunnydale sans Buffy ou en télépathe, une Willow vampire… bref c’est mouvementé encore, puis le réalisme fait enfin son apparition dans « Intolérance » même s’il est contrarié par un démon et lorsque les choix d’études rattrapent la troupe.
Bref c’est une saison primordiale par bien des aspects, les relations de Buffy changent par rapport à Angel, Cordelia (qui part), le Conseil (qu’elle quitte), Giles (qui devient toujours plus un père de substitution), Willow (qui ramène un petit copain), sa mère ou encore le lycée spoiler: qu’elle quitte en fanfare, enfin en explosion plutôt, encore.
J’allais oublier : le final est bon, un peu gâché par des FX passés sur le monstre et par sa conclusion courte mais ça s’oublie.
Critique de la saison 2
5,0
Publiée le 2 août 2019
La saison de la confirmation normalement, celle où tout se lance pour de bon. A ce moment-là la série commence à être connue et reconnue, les acteurs prennent des galons de stars et la chaîne leur fait confiance de plus en plus, ça permet des choses (l’argent aidant aussi).
Au-delà de ça c’est également la meilleure saison à mon sens. Les persos se développent, tout comme l’histoire d’amour de Buffy et Angel, on voit les caractères et les rôles se former, du coup c’est plus intéressant. En ce sens, le perso de Giles se trouve un ennemi ex-ami, a une vie privée et un passé, Willow prend de l’importance et un boyfriend, même le proviseur prend de l’importance (en plus on voit qu’il sait ce qu’il se passe, enfin du réalisme). Ajoutons à cela que le triangle amoureux évolue, que Spike arrive et dynamise tout, mais comme Whedon ne fait jamais dans le banal il n’est pas le seul grand méchant de la saison : spoiler: Angel retourne sa veste (le blondinet aussi à la fin) et s’avère bien plus cruel que tous, inattendu mais qui apporte tant à l’intrigue… il n’y a qu’à voir la fin, 2 épisodes dantesques qui amènent la Tueuse à un point jamais atteint, ni avant ni après. On notera un 1er épisode nul, limite horrible et avec plein de faux raccords, un super épisode spécial Alex (un de mes préféré perso), des hommes poissons pas mal fait (incursion de Prison Break), un croque mitaine qui m’avait marqué, tout comme le loup-garou [spoiler] Oz, la mort de Calendar, et une 2ème tueuse assez éphémère donc oubliable.
Les démons sont tout aussi variés que lors de la 1ère saison, Whedon s’essaye ici au mythe de Frankenstein, de la momie, des confréries, de l’enchantement, de la personnalité altérée, des robots, du beau-père maléfique, des monstres bizarres (grosse masse, flaque) avec des thèmes de jalousie, de rancœur, de performances à n’importe quel prix, l’injustice de protéger ce qui ramène du prestige à l’école, la soirée Sadie Hawkins, la popularité…
Bref une saison complète, sans gros défauts, avec une trame inédite et géniale, qui développe tout et qui finit en apothéose. Malheureusement ça ne sera jamais refait, mais ça permet de profiter d’autant plus de celle-là et ça apporte énormément à toute la mythologie Buffy.
Critique de la série
3,5
Publiée le 15 août 2019
Bonne série du samedi soir, sûrement celle qui a le plus fait avancer la cause féministe en promouvant une femme forte à part entière et non une copie d’héros masculin. Sauf que c’était aussi une série pour ados, avec des ressorts scénaristiques connus (triangle amoureux, la geek qui devient balaise et se libère), un peu d’horreur du coup, du glamour et des essais de romance saupoudré d’école.
Bon certes l’inventivité de Whedon est là avec ses épisodes spéciaux (Halloween, le musical, celui silencieux), sa galerie de monstres balaise (croque mitaine, loup-garou, vampires, démons), de l’action, ses thèmes variés, sauf qu’aucun acteur n’a vraiment percé, certains sont même devenus des ratés, on ne revient pas dessus sauf via reboot… Bref on ne sent pas la grosse qualité non plus, et vu l’irrégularité des saisons (la 1 est démodée, la 2 géniale, la 3 un peu moins, puis ça se gâte et les dernières sont vraiment nulles) on ne peut décemment la qualifier d’ultime, allez culte si on veut.
Critique de la saison 4
2,5
Publiée le 7 août 2019
On descend encore d’un niveau avec cette saison. Pourquoi ? Parce qu’on est sur une saison de transition, amorçant un renouvellement pour amener les nouveaux éléments de la saison 5 (Dawn, Spike etc).
Le Scooby Gang ne pouvait rester d’éternels étudiants de lycée, groupés en un noyau autour d’un bibliothécaire aux ouvrages de sorcellerie dans une enceinte publique. Du coup on va à la fac, Xander cherche à bosser, Giles au chômage change (il chante et devient plus humoristique), Spike remplace Angel avec la touche marrante et maladroite en plus, Anya pour Cordélia, d’autres persos passent (Kathy, Parker), Oz est à part (comme d’hab’), puis on amène de nouveaux protagonistes : Tara et Riley s’imposent. Certes cela apporte de la fraicheur mais on casse la plupart des codes qui nous faisaient apprécier la série. De plus, ça a du mal à se réinventer, la galerie d’adversaires affrontée se tarit niveau innovations et cette saison n’apporte plus trop son lot de surprises. Le meilleur exemple est l’épisode spécial, cette fois centré sur Jonathan, beaucoup moins bon que celui sur Xander, où le retour de Faith avec un artifice déjà utilisé.
En plus, Buffy devient chiante à force d’hésitations, entre Parker, Riley, l’Initiative, Spike… son côté super-héros passe sous silence, pas plus mal mais ça change trop. De son côté Willow s’affirme et pas qu’en magie, plus intéressant sans être sensationnel. Heureusement des épisodes remontent le niveau : le démon d’Halloween qui ramène un bon niveau d’épouvante, Aruca qui modifie bien la donne du groupe, la bière qui transforme en Cro-Magnon, le silence de mort avec des démons bien fait, le souhait de Willow qui dérape, Giles qui se transforme... Sauf que ça reste peu au regard de ce qu’on connait, puis le crossover entre les séries n’est pas top, on n’en profite pas avec Buffy, plus chez Angel. Quant au grand méchant il est trop peu présent et impliqué pour avoir un quelconque impact, et sa fin…
L’humour est toujours là, le côté répétitif des épisodes n’est plus, du coup la trame est différente, moins de musique de groupes (ça me va perso), quelques longueurs avec des épisodes qui n’apportent pas grand-chose mais un traitement des personnages très juste (chacun évoluant tout en ayant une représentativité qui demeure), bref des changements utiles mais trop importants pour passer.
Critique de la série
5,0
Publiée le 20 juillet 2019
LA série culte du samedi soir, oui dans la trilogie de M6. Ça l’est resté longtemps et on comprend pourquoi. Énormément taxé de culte autant que de ringard désormais je voulais avoir un œil neuf sur ma série préféré d’adolescent.
Force est de constater que les acteurs n’ont pas percé, comme de nombreux spécialistes de séries avant eux. Gellar et Hannigan ont fait quelques films et sont retournées aux séries, tout comme Boreanaz mais sans passer par le 7ème art (enfin si mais pas de résultat concluant), et les autres sont disparus (non je ne parlerai pas de Marsters dans Dragonball). Par contre Whedon a confirmé son talent de réalisateur (Avengers). En gros, la série a fini comme de nombreuses autres avant elle, un peu oubliée et précipitant ses représentants avec elle, ne laissant que la nostalgie (ainsi que des coupes/look aléatoires). Néanmoins, la revoir ne ferait pas de mal, ne serait-ce que pour les thèmes qu’elle a abordé et le fait qu’elle demeure une des meilleures concernant la représentativité féminine. On ne sent pas la mise en avant des femmes de façon excessive, pas de slogans à tout bout de chant, non juste une héroïne et son environnement qui s’en sort aussi bien qu’un homme. C’est devenu culte également car ce fut la 1ère série à : montrer une romance homo, avoir une trame qui lie les épisodes afin d’aboutir à un final pour chaque saison, à mélanger les genres (drame, humour, action, horreur, SF) et à avoir des persos féminins variés pouvant permettre l’appropriation pour toutes.
Certes, la construction des épisodes est assez similaire, surtout au début, on découvre un écolier à qui il arrivera malheur à cause d’un monstre, le scooby gang se renseigne et Buffy le descend. Basiquement c’est ça mais Whedon a complexifié la chose en lançant des pistes différentes, ce qui fait qu’on ne devine pas toujours comment ça se finit car ce n’est pas si simpliste. De plus, il jongle énormément avec la galerie de monstres à sa disposition. Si on a droit à la revue du bestiaire classique (vampire, loup-garou, monstre, momie) et que ce sont tous des démons, la manière dont ils arrivent, dont on les combat, leur but etc ne sont pas les mêmes, ce qui casse toute lassitude, d’autant plus qu’on a un grand ennemi assez spécial par saison. Le plus fort est que Joss y adjoint des thèmes qui parlants de la vie, et pas que pour des ados, sans parler des épisodes spéciaux (le musical, le silencieux, ceux d’Halloween ou centrés sur Xander).
Bon on n’évite pas certaines ficelles telles les leçons sur l’amitié et l’amour, l’acceptation de l’autre même s’il est très différent ou que c’est un ennemi, la rédemption, le pardon, le triangle amoureux… Ce dernier évolue plusieurs fois d’ailleurs, ça change mais c’est trop maigre pour le mettre vraiment à l’avantage d’une série. Le scénario général n’est pas des plus carré, on va éviter de parler de l’absence des parents dans tout ça (hormis Joyce les parents d’Alex et de Willow ne passent qu’une fois), voir du nombre de livres bizarres de Giles dans une bibliothèque de lycée (là encore abordé une fois par Snyder) ou des nombreuses morts et phénomènes étranges dans une si petite ville. Le pire arrive avec la série Angel, avec laquelle il y aura des crossovers, du coup on perd une partie de l’histoire (sa bague il en fait quoi ?) ainsi que de l’intérêt pour le perso vu qu’il ne reviendra guère, même en cas de fin du monde. Dans le même genre Faith gênait donc on l’écarte, sans trop de raisons. Enfin, le gros problème : spoiler: Buffy meurt dans la saison 1, une nouvelle Tueuse arrive, elle meurt (vite d’ailleurs), Faith la remplace, ok. Sauf que quand Buffy meurt encore personne ne débarque mais on se tape les potentielles une saison après,
merci mais non merci, surtout pour la bouillie qu’on se tape à la fin ça valait pas le coup.
On notera que les saisons son inégales, la 2 surpassant tout, la dernière étant clairement de trop, la faute à Whedon se détachant trop et n’étant pas bien remplacé. La musique est bonne mais là encore la qualité est fluctuante, le générique est culte, trop de passages sombres, même si tout se passe de nuit ça agace par moments, (surtout lors de la saison 6 pour tenter d’amener plus de maturité), des clins d’œil à des épisodes passés (hyène, mante, robot etc) ou a des séries du moment (Dr Who), on voit la montée du niveau de magie de Willow... Bref un peu de tout, mais je retiendrai que Buffy est une série précurseur pour le girl power. Bien que cela soit réalisé par un homme (comme quoi c’est possible) ça rend admirablement, sans trop en faire ou moraliser à outrance, pas étonnant qu’on l’étudie en fac ou qu’on la cite en modèle pour une Jessica Jones.
Critique de la saison 5
3,0
Publiée le 7 août 2019
Et voilà, fallait y arriver, c’était annoncé depuis la saison précédente : le début de la fin. En tout cas c’est ainsi que de nombreux fans l’ont vu, l’arrivée de Dawn sonnait le glas de Buffy. Je peux comprendre que Whedon ait voulu renouer avec l’esprit écolier, l’identification des jeunes et des ainés qui gèrent désormais un ado, mais la façon de l’amener est tellement factice que c’en est abusé. D’ailleurs Joss réalise et écrit moins dans cette saison, bizarrement on le sent tout de suite.
Déjà on commence avec un épisode attendu : la rencontre avec Dracula, et bien vu ce que ça donne il aurait mieux valu ne pas le faire. Un prince des ténèbres si fade et inintéressant que c’en est confondant. Vite expédié on en arrive à la Clé et à la Bête, et là on est déçu. Certes c’est inédit et inattendu sous cette forme, mais la bimbo qui fait peur ça passe pas alors le côté Jekyll/Hyde avec Ben et en grand méchant de la saison… Puis le renouveau est là, donc Spike évolue et intègre petit à petit la bande, Dawn fait son trou, Riley disparait, Giles a son magasin de magie et Anya travaille pour lui, Buffy continue de creuser les origines des Tueuses (ce qui va annoncer la fin de la saison ainsi que la prochaine),
Bref on est sur un nouveau style, un nouveau récit, une nouvelle bande, et clairement ça ne vaut pas l’originale. Il y a des bons points, la spoiler: maladie et mort de Joyce sont superbement traitées et ça fait parti des meilleurs épisodes
, la réalité reprend le pas et la fin est top, voir même inattendue.
Critique de la série
1,0
Publiée le 9 février 2020
Une série pour ados typique : les acteurs font le strict minimum, les scénaristes aussi. Les vampires sont ridicules tout comme les effets spéciaux. Le principe même de cette série est assez débile.
Critique de la série
3,5
Publiée le 23 août 2023
Série qui m'a passionné quand j'étais ado à la fin des années 90. Malheureusement plus les saisons avancent et moins c'est interessant. Dommage car l'ambiance est là et les personnages sont presque tous exceptionnels.
Critique de la série
2,0
Publiée le 30 avril 2020
Je suis allé jusqu'au bout de la saison 1, Je n'ai aucune envie de regarder, la suite ayant mieux à faire. Peut-on alors critiquer une série dont on n'a vue qu'un épisode sur 7 ? .J'estime en avoir le droit. Alors qu'est ce qui cloche, sur le papier la majorité des scénarios tiennent la route, c'est une fois mis en scène que ça ne va pas plus du tout. En fait le schéma est toujours le même, il se produit un bizarrerie (évènement ou personnage voire les deux), puis un drame, alors Buffy va voir le bibliothécaire qui trouve assez facilement le bon livre et la bonne page pour résoudre le problème, un peu de baston grotesque pour achever l'épisode et on passe au suivant. Par ailleurs, j'ai détesté le rôle qu'on fait jouer à la belle Cordélia, renforçant l'aphorisme débile selon lequel toutes les belles filles seraient superficielles… et après il y a des rigolos (voir wikipédia) qui viendront nous expliquer que Buffy est une série féministe !. Les point positifs, c'est surtout Sarah Michelle Gellar elle-même, toute mignonne, même si elle constamment dans le surjeu avec ses incroyables mouvements de bouche, même si les producteurs la confonde avec un portemanteau. Mais c'est vrai qu'elle peut faire rêver, mais de là à se farcir 7 épisodes. 
Critique de la saison 3
3,0
Publiée le 9 août 2020
Bien que j'ai mis pas mal de temps à la finir, ce n'est pas à cause de sa qualité car globalement, cela reste plutôt pas mal. On intègre de nouveaux personnages plutôt réussis (l'évolution de Faith s'avère inattendue et Anya est à mon sens plus qu'un simple élément comique), on déplace le curseur côté méchants pour donner plus d'importance à certains et mettre (provisoirement) les autres de côté, le maire jouant les salauds d'opérette avec un plaisir communicatif. Pour le reste, loin d'être déplaisant, on sent (déjà) qu'il devient difficile de « revitaliser » les personnages, leur personnalité, les différents enjeux ne se renouvelant que partiellement. Tout de même quelques bons épisodes, souvent lorsque dotés d'une intrigue « individuelle » sortant un peu de « l'ordinaire » de Sunnydale, l'écriture gardant suffisamment d'humour et de second degré pour que l'on garder un certain plaisir à suivre ces aventures, avec, de temps à autre, quelques scènes fortes, bien que parfois un peu redondantes (les états d'âme amoureux entre Buffy et Angel sont très compréhensibles, mais bon, au bout de la 23ème fois...). Bref, une troisième saison un cran en-dessous des précédentes, mais restant suffisamment efficace pour qu'on se laisse prendre, notamment lors d'un final assez meurtrier spoiler: (enfin, surtout pour les « bad guys »!)
, annonçant pas mal de changements pour la suite, le spoiler: départ du lycée emblématique
en premier lieu. De quoi donner (un peu) envie de suivre la suite des événements pour la jolie blonde et ses amis.
Critique de la série
4,0
Publiée le 3 octobre 2020
Buffy contre les Vampires perd un peu au niveau des effets spéciaux, mais garde son charme de son scénario et de ces répliques au fil du temps