John Carney (...) joue avec les conventions de la comédie romantique davantage qu’il n’y cède et emballe son film, tout en dialogues ciselés et mélancolie joyeuse, comme une bonne chanson pop.
Ludique, coupant, aussi apte à saisir la violence d’un instant qu’à capturer l’aridité d’un face-à-face épique et interminable, le film s’apparente à une formule complète d’un bon restau de quartier : l’essentiel est assuré et les fioritures pas toujours heureuses.
Plastiquement, "Planes 2" est une réussite (...) Le scénario bateau et l’anthropomorphisme rudimentaire des personnages, en revanche, ne devraient guère satisfaire que les tout-petits.
Si le sempiternel humour Stimorol, marotte du cinéma nordique, est transcendé par l’âpreté des situations et une vraie sensualité dans le filmage, "Des chevaux et des hommes" échoue à être davantage qu’une succession de vignettes.
A hésiter entre divers points de vue - l'affaire, Agnès, le deuil impossible de Renée -, cette oeuvre au noir, plus que fréquentable, manque de peu la dimension qu'elle aurait pu atteindre.
Si âme russe il y a, celle d'aujourd'hui pourrait bien s'incarner dans cette loufoquerie inégale mais toujours débridée, qui ressemble à du Kaurismäki revu par un disciple de Gogol, Kusturica et Philippe Katerine.
Si âme russe il y a, celle d'aujourd'hui pourrait bien s'incarner dans cette loufoquerie inégale mais toujours débridée, qui ressemble à du Kaurismäki revu par un disciple de Gogol, Kusturica et Philippe Katerine.
En l’état, on est dans un pur thriller, sec et laconique, où chaque coup de feu tiré résonne du poids de la vie qu’il ôte et entretient la spirale absurde de la vengeance.
Malgré leur empathie palpable, John Maloof et Charlie Siskel parviennent à signer un obsédant et poignant documentaire dont la vertu cardinale est de ne jamais faire l’impasse sur les zones d’ombre de Maier.
Les cinéastes s’amusent des figures du conte, manient la violence et l’humour noir, lorgnent sur les frères Coen, Tarantino et le cinéma sud-coréen. Mais dieu qu’ils ont la main lourde, la musique facile et la rupture de ton inégalement inspirée !
Il continue de questionner la psyché féminine ainsi que notre rapport aux apparences et à l'identité physique avec ce trip sensoriel, anxiogène et formellement splendide dont la radicalité n'empêche pas une fin déchirante.
En bonus ? Des extraits des spectacles de Delbono, des bavardages avec un ex des Brigades rouges et un fredonnement de "Commandante Che Guevara" sur l'autoroute à l'image du film tout entier : foireux et pénible.