Cet ancien étudiant en psychologie à l'Université de Mannheim commence par réaliser plusieurs courts métrages sur la Callas, "la personne la plus importante de ma vie" confiera-t-il à Libération en 2002. Il s'attaque à son premier long métrage en 1969 : Eika Katappa, lauréat du prix Josef von Sternberg. Compagnon de route de la nouvelle vague allemande, il s'en distingue par ses partis-pris stylistiques radicaux. La mort rôde dans ses drames broques tels que La Mort de Maria Malibran (1971) qui s'attarde sur les derniers jours de la jeune cantatrice Maria Malibran. Le monde de l'art en général, celui de l'opéra en particulier, sont très présents dans son oeuvre, comme Concile d'amour (1982), autour d'une pièce de théâtre interdite pour blasphème. Les personnages principaux de ses longs métrages sont souvent des femmes fragiles qui ne parviennent pas à se conformer ...
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