Malina

Glissement progressif vers la folie mais surtout glissement véloce dans l'ennui. Film intello qui ne m'a pas du tout passionné, un univers trop hermétique à pénétrer, une interprétation intéressante d'Isabelle Huppert mais son personnage n'est pas attachant.

Précieux, hermétique et narcissique au possible. Avec aussi un sens onirique et musical, un sens de la correspondance et de la liaison poétique, une liberté formelle par moment fascinante. Isabelle Huppert démontre une foi de plus un talent étonnant pour tenir des rôles extrêmes. L'un dans l'autre, je me suis fatigué avant la fin du film.

Les films de Werner Schroeter ont de particulier qu’ils s’entêtent joyeusement à résister au tissage d’un fil narratif unique. «Malina» (France, 1990) s’entend et se ressent sous plusieurs angles. Portrait d’une femme, fille de nazie devenue philosophe du langage ; Vue d’une Europe en brasier, gangrénée par le souvenir de la seconde guerre mondiale ; Délire d’auteur sur des motifs épars, «Malina» n’épuise pas son ...
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Le rythme du film est mauvais sa mise en scène est peu inventive et l'interprétation des autres acteurs à mon grand désarroi est plate. Autre problème elle est folle dès le début de l'histoire donc aucune surprise. Nous ne voyons qu'une seule scène où elle peut tenir son rang. Abordez-le avec curiosité mais n'attendez pas grand-chose de ce film qui se veut être un film d'art et d'essai. Isabelle Huppert en tant qu'actrice donne une ...
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