À Bali, le film suit un fragment de vie de Maharani, Dewi et Nian, trois femmes au destin amer. Maharani tente de guérir les douleurs qu’ont laissée ses relations avec sa mère. Dewi est enceinte d’un enfant que la maladie empêchera de vivre. Nian s'est enfuie à Bali et se met à la recherche d’une nouvelle figure paternelle. Cette dernière rencontre Darma et, grâce à lui, entre en contact avec le célèbre rituel de mort balinais Calon Arang. Les scènes de danse et de chants, spectaculaires et puissantes, du Calon Arang rythment le film et lient les destins de ces trois femmes, réunies par la douleur de leurs brisures filiales. Empreint de symboles, d’esprits et d’incantations, le film, révèle la dureté de l’expérience sociale de cette communauté insulaire et, en abordant la question de la parentalité, tourne autour du thème de l’enfance, cher à Garin Nugroho.