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Synopsis
Le film se situe au plus proche de la vie, donc de la mort spirituelle d'une prostituée. L'ultime déchéance sociale se solde par l'irréparable injustice d'un processus irréversible : la destruction d'un corps.
Bande-annonce
Le Papier ne peut pas envelopper la braise Bande-annonce VF
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
L'humanisme de la réalisation et le courage des témoignages font que ce mélodrame réaliste et spirituel est un grand pavé dans la gueule de la mondialisation de l'esclavage moderne. Bouleversant et magistral.
samu
6 abonnés
59 critiques
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5,0
Publiée le 24 août 2008
Un reportage qui fait mal, on a envie de chialer devant ces filles, esclaves traités comme des animaux.....a preciser que la prostitution avec "les locaux" a souvent un aspect plus dure et sordide, les occidentaux ( normaux )payant un tarif bien superieur......Une des filles affirme dans le film faire des passes avec les taxis, a 3000 riels, soit 75 cents de dollars !!!! Que quelqu'un puisse tendre la main a ses filles......on sort de se film, ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 mai 2007
Par ses profondeurs de champs, ses cadrages précis, son montage, Le papier... évoque l'univers de la fiction. Mais tout ça est bien vrai. Les portraits sont poignants.
le_duc_tient_bon
1 abonné
11 critiques
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5,0
Publiée le 17 février 2008
Bien loin des documentaires racoleurs de M6 et de TF1, un documentaire sans commentaires ni interviews sur une poignée de prostituées au cambodge. Des filles pour qui le présent et l'avenir se résume à overdose, suicide, sida et passage à tabac par clients et proxénète. Effrayant.
Rithy Panh est un cinéaste multi-récompensé, notamment pour ses documentaires, dont les plus connus sont La Terre des ames errantes et S21, la machine de mort Khmere Rouge. Ce réalisateur cambodgien, rescapé des camps de la mort des Khmers Rouge alors âgé de 15 ans, filme, à travers la plupart de ses oeuvres cinématographiques, la tragédie de son pays et de ses conséquences aujourd'hui.
Fipa d'Or
Le Papier ne peut pas envolopper la braise a reçu le FIPA d'Or 2007 du Festival International des Programmes Audiovisuels, dans la catégorie documentaires de création & essais.
Titre
"Le papier ne peut pas envelopper la braise" : cette phrase a été prononcée par l'une des prostituées qui interviennent dans le film. Le réalisateur explique pourquoi il l'a choisie comme titre de son film : "elle résume le tragique de la situation dans laquelle se trouvent ces jeunes Cambodgiennes contraintes de vendre leur corps. Contraintes par la misère, par la faim, par la violence familiale, par la maladie d'un proche, par la drogue..."