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    Le Doulos
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    114 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Premier polar maîtrisé qui fera figure d'une série de grands films policiers à l'actif du cinéaste Jean-Pierre Melville dans les années 60/70 !
    Je crois que ce long métrage a inspiré Quentin Tarantino pour "Réservoir Dogs" . Cette œuvre à été mis en images en noir et blanc en 1962 et reflète parfaitement son amour du cinéma de film noir Américain chez Melville sur certains plans réussis. L'écriture du scénario est malicieusement bien développé pour mener l'intrigue à nous surprendre , les spectateurs, au fil de l'histoire avec de bons dialogues. Serge Reggiani est remarquable dans la peau du gangster au côté de Jean-Paul Belmondo parfait en indic de la police infiltré dans le milieu des gangsters. Il y a aussi l'excellent Jean Desailly dans la peau de l'inspecteur en chef de la police et dans les seconds rôles la présence de Michel Piccoli. Du très bon cinéma.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2024
    Maurice (Serge Reggiani) sort de prison et entend venger le meurtre de sa femme. Il a pour ami Silien (Jean-Paul Belmondo) qu’entoure la sombre réputation d’être un « doulos », une balance. Est-ce lui qui a indiqué à l’inspecteur Salignari l’adresse à Neuilly où Maurice et un complice effectuent un dernier casse ? Toujours est-il que Maurice, après avoir pris une balle dans l’épaule est arrêté par la police. Emprisonné, il se jure d’avoir la peau de l’indic qui l’a trahi.

    En 1962, Jean-Pierre Melville n’est pas encore au sommet de sa gloire. Il n’a pas encore tourné "Le Samouraï" (1967) ni "L’Armée des ombres" (1969) qui feront de lui un des plus grands réalisateurs de l’époque. Mais à quarante ans passés, ce n’est plus un néophyte. Il a déjà dirigé Belmondo dans "Léon Morin, prêtre" (1961) et s’est frotté au polar avec "Bob le flambeur" (1955).

    "Le Doulos" est l’adaptation très fidèle d’un roman de Pierre Lesou publié dans la collection Série noire quelques années plus tôt. Son intrigue est passablement compliquée qui a besoin, pour qu’on la comprenne, des explications de Silien et d’un flashback. J’avoue m’y être un peu perdu ; mais à en lire les critiques qui en ont été écrites depuis plus de soixante ans, je ne suis pas le premier.

    C’est un film noir dans la tradition des polars réalistes français des années 50 et de leur code d’honneur : "Du rififi chez les hommes", "Touchez pas au grisbi"…. Jean-Paul Melville y fait preuve d’une impressionnante maîtrise. Il réussit à camper des personnages bien tranchés, presqu’archétypaux, une démarche qui culminera bien sûr dans le héros mutique du "Samouraï", interprété par Alain Delon, son trenchcoat, son chapeau. Les décors sont nocturnes et quand le jour se lève, comme dans la scène finale, il est obscurci par une pluie incessante. La scène d’ouverture est un modèle du genre qui voit Serge Reggiani remonter lentement une route souterraine. La scène finale est presqu’aussi connue, totalement muette, dont on comprend lentement les ressorts fatals.

    Très irrévérencieusement, j’oserai reprocher au film sa distribution. Je trouve que Serge Reggiani n’a pas une gueule de truand. Quant à Bébel, avant qu’il devienne dix ans plus tard la caricature de lui-même et la superstar qu’on sait, il a déjà la moue narquoise et la démarche rebondissante et si peu naturelle qui ne le quitteront plus et qui m’insupportent. Inutile de parler des rôles féminins : Pierre Lesou relègue les femmes au rang de pâles caricatures.
    Orno13
    Orno13

    13 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2024
    Un vrai polar a l ancienne réalisé par un des maître du genre nommé melville, avec un noir et blanc époustouflant, une bonne intrigue avec un final surprenant, et une interprétation brillante, avec les débuts d un jean paul Belmondo et surtout la présence de michel picolli génial.
    Un bon film à voir d urgence
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Un bon Jean-Pierre Melville.
    Un bon polar noir à la française saupoudré d’américanisme comme ne peut s’empêcher Jean-Pierre Melville.
    Un très bon Jean-Paul Belmondo ; j'ose : un de ses meilleurs rôles.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    La précision gestuelle et le minimalisme humain caractérisent une fois encore cette intrigue policière très stylisée de Melville. Sans doute cette démarche s'exerce-t-elle parfois vainement à l'occasion de longues séquences où le supense et les dialogues ne sont pas véritablement passionnnants; même si, assurément, en d'autres moments, le cinéaste sait donner une intensité surprenante aux scènes les plus classiques, comme en témoigne le dénouement, théatral spoiler: et tragique.

    Le sujet du "Doulos" (un indic dans le jargon des truands) est marqué par une constante équivoque, laquelle, entretenue par une mise en scène elliptique, n'est éclaircie que dans les derniers instants du film. Elle porte sur le comportement énigmatique de Silien (JP.Belmondo), dont on ne sait trop quel homme et quel gangster il est tant son inexpression, son masque, le rapprochent ou annoncent le Delon du "Samouraï".
    Mais, plus encore, c'est son apparente duplicité qui crée l'équivoque; indicateur de police ou pas, le doulos devient, sous le regard de Melville, non pas seulement une figure incontournable du polar, mais un personnage de pure tragédie par lequel Melville aborde le thème classique de l'honneur dans la pègre.
    ThPo
    ThPo

    55 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2023
    Un excellent Melville, servi par un scenario splendide et une distribution étincelante. Haletant du début à la fin.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    « Silien est un ami et j’emmerde tout le monde. »

    Tout comme dans Le Cercle Rouge (1970), Jean-Pierre Melville commence son film par une explication du titre. Le doulos est le nom argotique du chapeau, mais aussi de celui qui le porte, l’indic.

    Le générique est un long plan séquence de trois minutes en travelling en biais jouant sur les zones d’ombre et de lumière, montrant Faugel (Serge Reggiani), encadré de textes : une introduction à montrer dans toutes les écoles de cinéma tant y sont concentrées les principales techniques de scénographie du cinéma et un hommage au cinéma muet (voir critique du Cercle Rouge, la scène du casse, en particulier).

    A la manière des films étasuniens, Melville néglige les dialogues, ils ne font que véhiculer des informations nécessaires, non transposables par l’image, pas du superflu : la littérature propre au cinéma Heureusement, d’ailleurs, parce que ceux-ci sont parfois à peine audibles.

    Tout l’intérêt du début du film, outre la fabuleuse présentation d’un milieu, comme une fresque en noir et blanc de personnages typés, est de savoir qui est le « doulos », celui qui porte le chapeau, l’indic, le traître. On comprend pourquoi Tarantino s’est, entre autre, inspiré du Doulos pour son Reservoir Dogs.

    Si ce film est un chef d’oeuvre visuel, l’interprétation des seconds rôles tirant parfois du côté réaliste de la Nouvelle Vague, si les liens entre les personnages sont plus qu’intéressants, entre ombres et lumières, si, enfin, le regard posé sur le milieu est empreint d’énormément d’humanité, le scénario est plus obscur, manquant d’explications qui pourraient faire penser à des incohérences (exemple : pourquoi Silien accompagné des policiers téléphone-t-il depuis un bar à d’autres bars alors qu’il aurait pu le faire depuis le commissariat ?). Ces explications seront données tout à la fin en forme de flash-backs, ce qui retire du charme à l’ensemble.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Le film peu gêner l'auditeur par son jansénisme, son regard intrépide sur la condition humaine où seul la loyauté et la fidélité fait foi de vertu dans un monde où l'homme ne peut échapper à sa condition, à la volonté de dieu. C'est en premier lieux, ce qui en fait un film hors cadre, la morale des masses ne fait donc pas parti de son point de vue. J'aurais pu être gêné par son pessimisme, qui n'en est finalement pas un, puisque ses héros ne sont pas seulement des misérables voués au néant, ce sont des martyrs. Melville utilise la force du cinéma comme moyen de communication entre dieu (entre la foi en Dieu), et nous au même titre que la littérature. C'est sans doute pour cela que le réalisateur, par une couture fine et précise des cadrages silencieux, d'un mouvement patient et attentif, d'ellipses fines et de sons précis, oppose la béatitude de sa mise en scène à la tragédie de son récit. Il parvient ainsi à faire ressortir la grâce de ses comédiens, sublimes, et donc la grâce de ses personnages, martyrs.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Avec le Doulos Jean Pierre Melville commence à affiner son style et à poser les jalons du polar moderne. Plus froid, centré sur ses personnages, il fait pointer chez eux le côté « mécanique et intérieur » que l’on retrouvera dans ses meilleurs métrages. Le Doulos vaut beaucoup pour le personnage emblématique de Silien, gangster ambigu joué par un formidable Jean Paul Belmondo. Un personnage insaisissable dont les actions et réactions ne peuvent être anticipées et qui le rendent du coup plus intrigant et inquiétant. Un peu moins fort à mon goût que ses films suivants, le Doulos vaut tout de même le détour pour l’influence qu’il aura sur le polar.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Les obsessions habituelles de Melville, réalisateur surestimé : mettre des chapeaux, trench coats et limousines US en France, pays des casquettes et 2cv, filmer mal night clubs et trajets en voiture, planquer les butins sous seulement 2 cms de terre, et ici en prime une intrigue complexe et grotesque. Bebel et Reggiani sont ridicules.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    156 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    "Le Doulos", film noir français réalisé par Jean-Pierre Melville sorti en 1962.
    Le doulos (le chapeau en argot) est adapté du roman de Pierre Lesou paru en 1957.
    Un bon film noir, en noir et blanc avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Jean Desailly, Fabienne Dali et Michel Piccoli. Décors de Daniel Guéret assisté de Donald Cardwell.
    Seconde collaboration entre Pierre Melville et Jean-Paul Belmondo, après "Léon Morin, prêtre".
    Un bon film noir signé Melville, un style, un très grand réalisateur français.
    Jean-Charles ECHARD
    Jean-Charles ECHARD

    1 abonné 237 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Un film qui a sans doute été majeur mais qui a beaucoup vieilli. Restent quelques belles prestations d'acteurs (Reggiani notamment).
    Serpiko77
    Serpiko77

    58 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    "Le Doulos" n'est pas l'œuvre de Melville la plus populaire mais il s'agit pourtant, là encore, d'un petit bijou de polar noir complètement magnifiée par un casting 4 étoiles.
    Toujours très inspiré du cinéma sombre Américain, il a la chance d'adapter un scenario particulièrement inspiré qui se révèle petit à petit beaucoup plus complexe qu'il n'y parait en enchainant les fausses pistes et les rebondissements.
    Typiquement le genre de film qui traverse les âges sans trop de casse.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Un magnifique film de Melville.Tout y est : une réalisation superbe , un noir et blanc, puissant, troublant , hypnotique, des plans séquences à couper le souffle, des acteurs au top niveau: Belmondo, Reggiani, formidables, Dessailly , un peu oublié de nos jours, est parfait , grand interprète. Le scénario est bien construit, emmêlé , avec des rebondissements inattendus. Un film noir , très noir, très dépouillé aussi bien sûr. Le final admirable, tragique et en même temps hyper-sobre. Du grand Melville .
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Jean Pierre Melville était un passionné des films noirs à l'américaine, "Le Doulos" en est la démonstration parfaite. Esthétiquement, on s'y croirait, les décors sont identiques: scènes de bars, gros plans sur les téléphones, long travelling sur les personnages. D'ailleurs, la scène d'ouverture où la caméra suit la marche de Serge Reggiani proche d'une voie ferrée est remarquable. On comprend bien pourquoi "Le Doulos" est un modèle de cinéma pour John Woo, Tarantino et Jarmusch, techniquement c'est une référence. Seulement oui le film est beau, oui le film est une prouesse technique mais ça ne suffit pas. Le gros point noir vient de 'l'intrigue qui est des plus compliquée. Bien malin celui qui arrivera à tout comprendre dès le premier visionnage. Nous ne sommes pas dans un film expérimental à la David Lynch, c'est un polar et un polar doit se comprendre! Dommage
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