Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Antarès
3 abonnés
19 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 27 avril 2021
Maurice Faugel tout juste sortit de prison tue une nuit son ami, un receleur vivant dans une petite maison près d'un chemin de fer, par vengeance envers un acte que celui ci à fait quelques années auparavant. Elaborant un casse dans une roche villa de Neuilly Faugel retourne chez sa complice, Thérèse. Il y rencontre Silien un trafiquant qui lui offre son aide en matériel pour le vol. Le lendemain Faugel et un complice alors qu'ils réalisent le vol sont encerclé par la police: un indic les a dénoncé. Dans la fuite le complice de Faugel est tué ainsi qu'un inspecteur de police, grand ami de Silien. Pour Faugel qui s'est échappé il ne fait pas de doute Silien est l'indic qui l'a donné à la police il faut donc le tuer...
Au regard des autres films comme "le deuxième souffle" ou le magnifique "cercle rouge", le Doulos est très moyen et souffre surtout d'une inégalité qui fait que les 2/3 du films sont très prenant et puis on final on reste sur notre faim. Silien n'inspire rien, passant trop pour un surhomme tandis que Faugel est un naïf et a la fin on ne comprend pas si ce que dit Silien est vrai ou non concernant l'indic. Même la mort de Silien est très loin des traques de la police façon deuxième souffle, étant ici l'ouvre d'une méprise, ou simplement comment faire mourir Silien à peu de frais au niveau scénaristique. Pour le reste c'est du haut niveau (hors donc Faugel et Silien trop caricaturaux), mention spéciale à Jean Dessaily en commissaire Clain. Tout l'interet du film réside je crois dans le lien police malfaiteur entre Clain et Silien si bien qu'on ne sait plus qui est l'indic...
Le Doulos, c'est le parangon du cinéma français à l'étranger. Je le découvre en même temps que j'apprends (sans surprise aucune) que sa photographie immortelle et parsemée d'ombres éloquentes, ainsi que son audace à représenter des aspects du crime que le septième art a souvent censurés, ont inspiré Scorsese et Tarantino.
Si la violence qui l'habite devait choquer à l'époque, elle surprend encore aujourd'hui. On a en effet pris l'habitude des euphémismes graphiques qui, dans notre cinéma d'antan, enrobaient les agissements les plus crus des moins recommandables locuteurs de l'argot parisien. Melville n'a pas ces barrières : pour lui, le crime, c'est l'occasion de briser le politiquement correct et de plonger sans culpabilité dans ce que l'Homme est capable de pire.
Polar presqu'entièrement débridé, Le Doulos n'hésite pas à faire avancer un scénario complexe (de la poudre aux yeux, parfois, mais il n'en est pas plus facilement manipulable) grâce une vraie machinerie narrative où les acteurs héritent d'une prestance inégalable. Quand on le visionne, on sait de quoi on peut être fier quand on parle du cinéma français.
Scénario trop compliqué pour moi. Je n’ai pas adhéré. Je n’aime pas les policiers sans humour, je n’aime pas trop Agatha Christie. Belle distribution et belle efficacité de la réalisation noir et blanc.
Découverte de ce classique du polar noir à la Française et une belle surprise, les acteurs sont bons, ça on s'en doutait, mais ce qui nous bluffe ici, c'est que lorsque l'on pense avoir tout compris, les cartes sont remaniées et on nous distribue un nouveau jeu. C'est habile. Il n'en reste quand même que le crime ne paye pas, et on peut noter, comme souvent à cette époque, que les truands avaient un code d'honneur et des règles, des frontières à ne pas franchir. Aujourd'hui, on en est bien loin.
Tres bon polar de Melville avec Jean Paul Belmondo et Michel Piccoli..Tres charismatique on retrouve l'univers noir de Melville..L'action est rapide..Les voitures américaines sont toujours là..et Paris aussi..La fin est aussi très Melville..Une leçon de cinéma a apprécier lentement avec saveur...
Le Doulos est un film bien noir de gangster, ou on voit peu la police. On y rencontre la pègre et toutes ses petites combines, hold-up et autre coup bas, ainsi et surtout les relations qui peuvent se nouer et dénouer selon la bassesse des protagonistes. L'ambiance est parfaitement retranscrite et on a l'impression que cela se passait réellement comme cela. C'est le mérite essentiel de ce film. Les acteurs sont bons, mais était-il besoin de le préciser?! A voir par les amateurs de polar et de Belmondo...
Film noir dans toute sa splendeur. Une photo qui rappelle la grande époque des films américains des années 40, une histoire alambiquée d'amitié et de trahisons entre gangsters. Et puis c'est les débuts prometteurs d'un Belmondo qui pete l'écran. Je me suis perdu parfois un peu dans l'intrigue mais le plaisir de cinéphile était tout de même au rendez-vous
Polar interminable aux scènes d'une longueur innommable du début des années 60, LE DOULOS est un film oubliable à plus d'un titre de part la complexité de son histoire et de sa finalité. Reggiani n'est ici pas mauvais dirigé par Melville mais Belmondo en indic arrogant et survolté n'est pas agréable à suivre, toujours cantonné à son rôle de machiste invétéré. Les femmes sont en effet reléguées aux rôles de femmes faciles ou de prostituées. Piccoli qui apparaît brièvement en seconde partie du film n'est pas convaincant dans le rôle d'un caïd du jeu. La fin est quand même assez prévisible avec les indications données.
On a de la chance car Le Doulos passe souvent à la télé et pour qui s'intéresse un peu au cinéma français c'est un vrai classique. J. P. Melville incarne un cinéma français particulier, mais efficace. C'est donc toujours un plaisir de revoir ces films. Le Doulos est génial avec Belmondo, Reggiani, Dessailly et les autres. L'histoire est complexe, bien ficelée: on le regarde d'une traite. Mais en même temps, c'est didactique, le spectateur est balancé de gauche à droite pendant un bon moment mais on lui sert tout de même une fin très acceptable. Le sort des personnages est réglé à la fin du film si je puis dire. Le film est bien sur en N&B, avec des mecs habillés en impers et costumes sombres, fumant la cigarette sans filtre à tout bout de champ. C'est noir, policier, avec les bandits au milieu, et tout ce petit monde évolue dans le milieu de la nuit, ce que Melville exploite très bien. On a bien sur les cabarets, un peu comme dans les films policiers avec J. Gabin sauf que là on a un jeune premier, type Cotton Club. Sans oublier les longues Américaines qui faisaient fureur dans les années 60. On aurait pu avoir un film un peu plus élastique, moins rigide, moins années 50 comme ceux avec Gabin, mais c'est quand même pas mal du tout. C'est surement cette mise en scéne, cette rigidité qui fait la force du film.
Malgré une bonne interprétation de Jean Paul Belmondo, le rythme est tout de meme assez lent, ce qui fait qu'on a du mal a se sentir captivé Et cela malgré un scénario sympathique.
'Le Doulos' est un film de gangsters plaisant mais un peu convenu. Son dénouement, trop précipité, trop forcé, est même assez navrant. Restent tout de même un Belmondo très charismatique et quelques belles trouvailles de mise en scène.
"Le Doulos" marque un tournant dans la filmographie de Melville, après le dispensable "Léon Morin, prêtre", dans la mesure où le cinéaste est en train de trouver la forme qui s'établira définitivement dans "Le deuxième souffle" et "Le Samouraï". Il est assez passionnant d'assister à la mutation d'une mise en scène en même temps qu'au parti pris d'orienter le récit vers la tragédie, un choix qui deviendra une constante par la suite. La sécheresse du montage accompagne ici l’ambiguïté des personnages, surtout celle de Silien (Jean-Paul Belmondo immense), qui ne choisit pas entre la police et le gangstérisme mais agit en fonction de l'amitié qu'il éprouve pour l'inspecteur Salignari et Faugel. Captivant, le film fait preuve d'une belle maîtrise du récit, toutefois moins évidente lors des vingt dernières minutes qui forcent le fatum. Mais la manière quelque peu artificielle dont Melville amorce le dénouement ne doit pas masquer les belles qualités de ce très bon polar à forte densité psychologique.
Ce thriller en noir et blanc de JP Melville, metteur en scène pas si prolixe, est parait-il l’un des préférés de Tarantino. On peut comprendre pourquoi. Les méchants s’entretuent entre eux plus qu’ils ne tombent sous les balles de la police! Après un long travelling en guise de prologue, qui semble sorti tout droit d'un décor post-industriel américain, le scénario diabolique va nous tenir en haleine jusqu'à la scène finale. Accrochez-vous car un indic peut en cacher un autre. « Le Doulos », c’est un chapeau en argot, mais surtout un indic dans le milieu de l'époque. Melville, qui aimait aussi porter des chapeaux, et qui jouait dans A bout de souffle, tournera cinq ans plus tard Le samouraï, dans lequel un autre solitaire joue au chat et à la souris entre complices et police. Dans la catégorie "homme à chapeau", Delon gagne aisément, même si Belmondo, mais tout autant Reggiani, tiennent ici la rampe avec brio. Le Doulos tient la dragée haute au film noir de gangsters des années 30. Avec en plus la classe d’un Silien, qui sent bon le gentleman cambrioleur et affiche avec conviction son attachement indéfectible à ses rares amis. On prendra autant de plaisir à le voir Le Doulos sur petit écran qu'en salle, tant la mise en scène élaborée est très convaincante (longs plans séquence à l'intérieur du commissariat) et les éclairages sont un pur régal. Cinéma 2 - juin 2019 -TV3 - septembre 2019 https://my100films.wordpress.com/2015/02/01/melville-chapeau-bas/