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    Le Doulos
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    3,8
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    114 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2008
    Clandestinité, trahisons, interrogatoires, manipulations… Le réalisateur a dû mettre une bonne part de son expérience de résistant dans son film. Melville a suffisamment de rigueur et d’ambition pour échapper aux clichés fatigants du film noir à la française. L’image toute en variation de gris est admirable, les comédiens formidables, les ambiances de boîtes avec musique jazzy prenantes (même s’il cite visiblement le film noir américain). Seul couac, la toute fin, qui verse un peu dans le pathos héroïque.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 juin 2009
    On reconnaît bien le style de Jean-Pierre Melville, très attaché aux histoires de gangsters. Jean-Paul Belmondo est remarquable, en indicateur de police. Très bon film noir, représentatif du polar des années 60.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2007
    Avec "Le Doulos" réalisé en 1962, on a affaire à l'un des films les plus célèbres de Jean-Pierre Melville, spécialiste du polar à la française. Et pour cause ! Souvent éclatante, cette oeuvre néanmoins loin d'être parfaite est absolument captivante. Le début est en tout cas remarquable : exposant visuellement la situation d'un scénario complexe aux multiples pistes, le cinéaste se permet bien des audaces, orchestrant une suite de scènes à l'ironie démesurée et au dénouement imprévisible. Les zones d'ombre planant sur chacun des protagonistes constituent un récit remarquable, bénéficiant d'une narration à l'efficacité implacable, notamment en terme d'anticipation des réactions du spectateur. Impossible de deviner quoique ce soit, le cinéaste nous tient et bien. Il faut dire que ce n'est pas son ambiance qui nous fera décrocher, très sombre et palpitante, synonyme d'une descente aux enfers constante et irrespirable. Dès lors que vous rentrez dans "Le Doulos", vous ne pouvez plus en sortir : la photographie aux tons superbes, le cadre s'accordant toujours avec ce qui doit être montré ou non, le savant dosage des images dans le montage ou encore l'omniprésence d'une obsédante musique vous prennent entre leurs filets. Belmondo est là, avec un charisme exceptionnel et densifie comme d'habitude une pléiade de scènes qui auraient pu sombrer dans la banalité. Cependant, la richesse littéraire de l'intrigue est telle que cette dernière peine à trouver une certaine fluidité cinématographique. Peut-être trop écrite et du coup pas assez pensée pour l'écran, elle engendre quelques scènes explicatives un peu lourdes et d'autant plus décevantes que le reste laissait augurer bien meilleur. De plus, trop détaillée, elle a tendance à laisser partiellement de côté les caractères des personnages, alors réduits au rang de tel ou tel rôle sans que l'on s'y intéresse de plus près. Cela reste somme toute bien plus que convenable et fait du "Doulos" un film à voir.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2008
    Polar de Jean-Pierre Melville, «Le Doulos» (France, 1963) est un chef d'oeuvre dans son genre. Adapté d'un roman de Pierre Lesou, l'histoire joue sur un suspense permanent, comme dans un film américain de Fritz Lang, où les faits sont falsifiés par la maîtrise jouissive de la mise en scène. Ainsi l'identité du traître n'est pas ce qu'elle semble vraisemblablement être. Jean-Paul Belmondo, dans le rôle d'un gangster suspect, excelle. C'était encore avant qu'il ne se cantonne dans des rôles plus médiocres. Melville extirpe de cette histoire prenante, un film beau, un noir et blanc empruntant aux codes du cinéma américain, où les lumières viennent jalonner les visages et les corps. Ainsi tout en créant du suspense à partir de l'histoire exemplairement ficelée, le réalisateur installe une ambiance raide grâce à la photographie et au cadrage des plans, le spectateur tentant alors de percer le mystère du «doulos». Enfin si «Le Doulos» est un bijou du genre, c'est grâce à son schéma du polar respecté avec rigueur mais aussi parce que Melville réussit à s'approprier le genre américain, non seulement en dirigeant ses acteurs français magnifiquement bien (Belmondo et Reggiani sont géniaux) mais aussi parce que la police du film ne copie pas palement celle des États-Unis. Point donc de flicaille ricaine, à l'allure affectée. La conclusion du film, pétri de classe, parachève cette histoire de trahison comme une hécatombe finale, sentence péremptoire sur les fausses bonnes-valeurs des gangsters.
    tietie007
    tietie007

    40 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2007
    Melville nous pond une sorte de Manifeste de "son film noir". Sobriété, dépouillement, rigueur de la mise en scène. Mais si cet opus polardesque est une belle réussite formelle, marque de fabrique de Melville, le scénario manque quelque peu de densité.
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pas le meilleur Melville, mais un très bon film quand même. C'est surement l'un des tout meilleurs rôles de Jean-Paul Belmondo, très convaincant. Le noie et blanc est de qualité, et le scéanrio, classique, nous offre tout de même d'excellents moments et quelques scènes sont très réussi. De plus, Melville a vraiment un style assez inégalable.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Autour d'éléments hétéroclites, empruntés aussi bien au film noir américain qu'à La Nouvelle Vague, Melville développe un scénario à rebondissements sans jamais perdre de vue son obsession de l'épure et de l'étude "anti-réaliste" de personnages à priori conventionnels. Pas étonnant que ce film soir régulièrement cité par les cinéphiles et réalisateurs d'aujourd'hui. Un classique, un vrai!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Après « Bob le flambeur » essai méritoire mais imparfait, Melville réussit là sont premier grand polar stylisé. Si l’influence du film noir américain se fait encore sentir, le style Melville s’affine et annonce les chef d’œuvres comme « le samouraï » ou « le cercle rouge ». Décors sublimes, ambiance sombre et violente, Belmondo y est fabuleux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Si la mécanique sans faille du célèbre « Doulos » a aussi bien traversé le temps et fait tant d’émules paraît-il (Tarantino, Woo…), ce n’est bien sûr pas un hasard. Plus de quarante ans après sa sortie, le spectateur néophyte, s’il est de bonne foi, rangera ses mauvais préjugés du « noir & blanc » au placard et se laissera aisément emporter par ce polar de tout gros calibre, hautement symbolique dans la carrière de Jean-Pierre Melville. Dans cette adaptation tirée d’un roman, le réalisateur témoigne largement de ses fameuses inspirations d’outre-Atlantique des films des années 30. Ambiance obscure, trahisons, tueries, cigarettes, scotch, grisbi (…) : tous les éléments classiques du policier sont ici réunis, mais difficile, cependant, d’anticiper l’intrigue finale, contrairement à la majorité des films du genre à cette époque, d’où un intérêt certain à nous tenir en haleine du début à la fin. Certes, bien que les DS nagent en studio de façon presque risible, l’image générale est d’une netteté plaisante, tout comme est envoûtante la musique de Misraki (et de Loussier) du début à la fin, sans oublier le casting, d’enfer pour l’époque, avec les Belmondo, Reggiani, Piccoli et Desailly. Alors, si la jeune génération se targue d’avoir aimé le plus récent « 36, Quai des Orfèvres », marquant le retour du polar français sur grand écran, elle se devrait nécessairement d’apprécier ce classique incontournable…
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