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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 décembre 2009
Le doulos est un Melville un peu daté mais on reconnaît la griffe de ce grand réalisateur du cinéma noir français. Belmondo et les autres acteurs dont Serge Reggiani sont excellents. L'histoire tragique se suit avec intérêt mais est juste un peu plombée par un rythme déficient. Cela reste tout de même un bon polar mais pas le meilleur du maître!
Pas le meilleur film de Melville malgré un univers qu'il maîtrise comme personne et des acteurs au sommet. L'histoire d'un braquage qui tourne mal et un des bandits qui cherche à comprendre. Le nœud du problème sera résolu au cours d'une scène d'explications qui ne laisse guère de doutes quand au rôle de chacun dans cette histoire. Voulu comme une tragédie grecque, le film est toutefois un peu trop mou, même pour un Melville, et malgré un scénario subtil qui dévoile ses enjeux avec parcimonie, on est guère pris dans le souffle romanesque. Beau travail de photo, mise en scène appliquée, acteurs magnifiques, dénouement tragique comme convenu, un film noir à la française bien fait. D'autres critiques sur
Sans être le meilleur de son réalisateur, "Le Doulos" est tout de même un superbe film efficacement mis en scène dont l'allure décontractée fait penser aux futures oeuvres de Quentin Tarantino. De plus c'est un superbe hommage au film noir américain non seulement par ses références à certains chefs d'oeuvre du genre mais aussi par son style. Côté interprétation, on a le droit au meilleur du cinéma français en particulier pour Serge Reggiani et Jean-Paul Belmondo, ce dernier incarnant un de ses rôles les plus ambigus. Souvent surprenante, cette brillante oeuvre de Jean-Pierre Melville ne peut en tous les cas laisser indifférent.
Film moins célèbre que bien d'autres du même style et de la même époque mais pourtant qui n'a rien à leur envié. Un scénario astucieux et sombre, un beau casting et une mise en scène d'un spécialiste du genre.
Un excellent polar noir signé par Jean-Pierre Meville qui met en scene un scenario d'une tres grande finesse... tout cela marqué par des acteurs extraordinaires, Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Michel Piccoli ... Un film parfaitement construit et maitrisé, qui nous maintient en haleine tout le long, et nous offre un dénouement superbe ! Un grand film..
Bon policier en noir et blanc. Le « doulos », terme familier désignant un indicateur, a-t-il vendu à la police Maurice Faugel et Rémy ? Qui a tué Gilbert Varnove, receleur ? Dans une atmosphère humide, truands et policiers se croisent dans les bars, s’apprécient éventuellement. Reggiani et Belmondo fument des cibiches à tout va, portent costards et imperméables, conduisent des floride et flinguent. Belmondo(le « doulos », Silien) et Reggiani (Maurice Faugel)sont particulièrement convaincants.
Un bon film, qui devient très intéressant durant la dernière heure, là où Belmondo (immense acteur) montre l'étendu de son talent. Melville s'amuse avec son spectateur et joue sur les intentions réelles de Belmondo. Le défaut du film vient je trouve d'un début un peu mou.
Pour moi un des meilleurs films de jean-pierre Melville, après Le cercle rouge, et Bob le Flambeur. Le scénario et le film sont un peu lent au début, ( cela correspond au style Melvillien). Puis quand cela part enfin, ont reste sur le popotin. Franchement le dénouement de l'histoire est vraiment inétendu. Bon bien entendu ont devine aisément la fin le plan une fois mis en place. Mais cela n'enlève en rien le plaisir. Une très belle photo, des lumières et cadrages bien réussit. un décors bien crédible et des acteurs superbe. Le rôle de Bébél est superbe, il lui va comme un gant. D'ailleurs si vous voulez voir un bon film dans lequel il joue, laissez tomber "un homme et son chien" la dernière Daube Française. Courez plutôt à la cinémathèque le plus proche de chez vous, voir celui-ci. 7/10
Scénario intéressant et ambitieux mais quelque peu emberlificoté. L'explication finale délivrée par Belmondo à Reggiani est réjouissante de même que le final tout court. Mais le film a quand même vieilli. Certaines scènes sont un peu ridicules et Melville a un peu trop tout misé sur le jeu de Belmondo, comme dans la scène où il attend Piccoli dans son bureau et finit par l'abattre. Ca parle parfois beaucoup, à l'instar de la longue scène dans le commissariat avec ses monologues et répliques un peu trop "récités". Au final, un film pour moi assez moyen.
Excellent polar de Jean-Pierre Melville traité sur le ton du film noir. Habilement, le grand réalisateur nous balade pendant tout le film sur le fait de savoir si Belmondo est oui ou non un traître. Après une démonstration relativement appuyée pendant les ¾ du film d’un versant de la thèse, il nous offre sur la fin un tout autre éclairage de la situation. Quelle que soit l’hypothèse retenue, Melville nous montre la difficulté de flirter avec les deux mondes. Dans l’univers des truands, l'on est soit d’un côté soit de l’autre. Cette philosophie peut se transposer à la vie courante ; « Il n’est jamais bon de courir plusieurs lièvres à la fois » ou de « trop chercher à ménager la chèvre et le chou ». Sur la forme le film est sublime et directement inspiré des grands maîtres hollywoodiens comme Lang, Huston , Wilder ou Siodmak. La nuance notable provient de l’intrusion plus fréquente des scènes d’extérieurs si l'on veut se rappeler que les films noirs des années 1940 étaient essentiellement tournés en studio. La nouvelle vague est passée par là. Belmondo et Reggiani sont à leur maximum et l’on peut en dire autant des seconds rôles comme René Lefèvre et Jean Desailly. Piccoli montre déjà son charme ambigu et vénéneux qui sera sa marque de fabrique quand il aura atteint son apogée. Du grand art. Bonne lecture du film en bonus du DVD par Noël Simsolo et par Olivier Assayas
Le Doulos est un exellent Melville et même un chef en son genre. On y retrouve un Reggiani plus que convainquant et un Belmondo vraiment au top. Mise en scène exellente et quelques sequences vraiment à retenir(le travelling sur Reggiani au début du film), servent un scénario magistral(Tarantino reprend souvent pour exemple se genre de scénar avec la résolution juste à la fin). Malgré ça, je trouve que Melville reste trop fidèle au livre, la mise en scène est plus littéraire qu'il ne le faudrait. Mais comment ne pas tomber sous le charme de ce polar noir et cruel, avec des acteurs tous plus convainquant les uns que les autres et de belle pépées au millieu de gangsters.