Mon compte
    Le Doulos
    Note moyenne
    3,8
    920 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Doulos ?

    114 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    54 critiques
    3
    29 critiques
    2
    11 critiques
    1
    4 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    "Le Doulos" marque un tournant dans la filmographie de Melville, après le dispensable "Léon Morin, prêtre", dans la mesure où le cinéaste est en train de trouver la forme qui s'établira définitivement dans "Le deuxième souffle" et "Le Samouraï". Il est assez passionnant d'assister à la mutation d'une mise en scène en même temps qu'au parti pris d'orienter le récit vers la tragédie, un choix qui deviendra une constante par la suite. La sécheresse du montage accompagne ici l’ambiguïté des personnages, surtout celle de Silien (Jean-Paul Belmondo immense), qui ne choisit pas entre la police et le gangstérisme mais agit en fonction de l'amitié qu'il éprouve pour l'inspecteur Salignari et Faugel. Captivant, le film fait preuve d'une belle maîtrise du récit, toutefois moins évidente lors des vingt dernières minutes qui forcent le fatum. Mais la manière quelque peu artificielle dont Melville amorce le dénouement ne doit pas masquer les belles qualités de ce très bon polar à forte densité psychologique.
    Jimmyc
    Jimmyc

    160 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Le film s’ouvre sur une phrase ... "Il faut choisir,mourir ou mentir..."Il ne se consacrera d 'ailleurs que à cela (mensonge et mort) La structure de l 'oeuvre réside entre deux mondes celui des voyous et celui des flics ...Nous avons l 'impression de comprendre très vite l 'intrigue, mais non ...elle est en réalité très complexe ..Jean-Pierre Melville offre à Jean-Paul Belmondo le rôle de Silien, tueur froid implacable sans foi ni loi qui élimine ceux qui gênent son passage ...Glissé dans son imperméable et portant son fameux "Doulos"il reste inquiétant ,manipulateur et d 'une grande férocité ,tour à tour menaçant et sans détour ..Ce film reste une référence pour des cinéastes tels que "john woo"ou "Martin scorsese"..Nous retrouvons d 'ailleurs quelques fois dans la filmographie du second, l 'ombre de Silien..Concernant les décors, les voitures américaines pour exemple témoignent tout l’amour du cinéaste pour le cinéma noir d’outre Atlantique, déjà évident dans" Bob le flambeur" et" Deux hommes dans Manhattan" . Même les décors intérieurs représentent les films américains d’avant-guerre. Le récit lui, défile sous nos yeux sans temps mort et nous comprenons réellement celui-ci lors d'un final brillamment filmé .L' histoire se déroule dans un Paris à dominante nocturne, mais c’était déjà le cas dans le roman signé Pierre Lesou. Les ombres de ce film sont noires, de nuit comme de jour (même la pluie lors de la scène ou le personnage de Jean-Paul Belmondo arrive à sa demeure pour y être exécuté ,pourtant filmée de jour reste sombre ) une noirceur conjuguée à celle de l’histoire elle-même et à celle du personnage central : Silien .L’ombre appartient au vocabulaire du metteur en scène comme le sont ses personnages .."Très tourmentés"...Le Doulos est une oeuvre de référence inégalée ...
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2014
    Voilà un film qui a tout pour me plaire, Jean Pierre Melville derrière la caméra, le Belmondo de la grande époque devant, tout s'annonce parfait. Déjà on commence par une très belle introduction où, après une définition, on suit Serge Reggiani, grande classe avec son imper et son chapeau, marcher entre les ponts et on le voit assez vite s'occuper d'un receleur, puis on le suit, jusqu'à sa rencontre avec Belmondo et directement ce dernier impose sa classe, sobre et efficace en imper et chapeau lui aussi. Il est surnommé "Le Doulos" et est soupçonné d'être un indicateur. De bout en bout le film est captivant jusqu'à un excellent couperet final, très bien écrit, et la mise en scène de Melville est impeccable. L'intrigue est passionnante, minutieuse et très bien ficelé, les dialogues sont excellent et notamment ceux de Belmondo. Le noir et blanc est superbe et tout le long la musique de fond est excellente et colle bien au récit (notamment du vieux jazz instrumental, entre piano et saxophone). Belmondo est excellent et charismatique, Reggiani lui donne bien la réplique et les autres rôles sont impeccable. Inspiré des films noirs Américains, Melville nous offre un très grand film captivant, bien ficelé, très bien mis en scène et interprété.
    carbone144
    carbone144

    89 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Pas mal ce Melville. tamponnant toujours plus les codes de ses films d'hommes sombres et solitaires tourmentés dans un environnement de polar américain. Une histoire peut-être un peu tirée par les cheveux, notamment par son dénouement très "catégorique" mais toutefois agréable à suivre. Attention tout de même à ne pas trop se perdre avec l'identité des personnages. Certains dialogues importants mentionnent beaucoup de noms et peuvent prêter à confusion. Un classique qui sera toutefois surclassé par des polars toujours plus épurés et moins bavards tels que le Samouraï et surtout le Cercle rouge.
    Ryce753
    Ryce753

    21 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Pas étonnant que le « Doulos » fait partie des films cultes de Tarantino. Ce métrage a vraiment de la gueule et possède tous les ingrédients du polar noir (ambiance jazzy, trognes dures, gangsters avec long imperméable et Borsalino sur la tête,…). Le réalisateur Jean-Pierre Melville domine chaque plan avec un style personnel et une technique dont lui seul a le secret. Le long traveling d’introduction, les scènes de nuit, les prises de vue de Paris à travers les fenêtres des voitures et les jeux d’ombres/lumières sur les visages sont superbes. L’intrigue très élaborée, est imprévisible et comporte suffisamment de rebondissements pour nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Il faudra attendre les 15 dernières minutes pour que tout rentre dans l’ordre. Le film vaut certainement la peine d’être regarder au moins deux fois pour mieux saisir toutes les subtilités des dialogues dans lesquels chaque mot compte. A voir.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Le doulos est un film noir comme on en fait malheureusement plus. Si l'ambiance est une franche réussite, le film vaut surtout pour son scénario complexe, et riche en rebondissement, fausses pistes et suspens. Et ce jusqu'à la dernière minute. Il faut s'accrocher pour saisir le nom de tous les personnages (desservis par un casting d’exception), mais une fois fait, il ne reste plus qu'à se délecter de cet univers poisseux de truand, d'indics et de flics.
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    Personnellement Le Doulos est mon second film de Melville après Le Samouraï ( à refaire d'ailleurs ). Dès les premiers instants je suis conquis, " Il faut choisir, mourir ou mentir " cette citation de Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline qui apparaît dans les prémices de l'intrigue se marie à merveille avec ce long métrage ! Le générique du début à lui seul est déjà une leçon de cinéma, ce plan ou l'on suit Maurice ( Serge Regianni ) qui déambule pour ce rendre chez " un ami " est stupéfiant et symbolise la mise en scène remarquable de son auteur Jean-Pierre Melville ! Une claque visuelle, une claque tout court tant ce film en a dans le ventre. Qui plus est un casting qui donne des frissons avec à l'affiche Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Michel Piccoli, Jean Desailly entres autres ... Un film Noir comme on en fait plus, un scénario complexe et un suspense pesant qui se révélera véritablement dans les derniers instant de ce long métrage. Cette fin est dans nul doutes possibles une des plus immense que le cinéma Français nous est offert, spoiler: ce coup de téléphone de Silien ( Belmondo ) à Fabienne juste avant de s'écrouler va me marquer pendant un bon moment !
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Beau film noir, à mon avis meilleur que le deuxième souffle, mais à l'histoire moins puissante et très très classique. Le plan séquence ou Jean Dessailly "tient" 10 minutes dans le commissariat sans une coupure est superbe ! À noter pour les amateurs, l'extraordinaire affiche du métro, qui indique "Club des argonautes 122 rue de Provence" c'est à dire que ceux qui cherchent la toison d'or, la trouvent au One two two le plus célèbre Bordel Parisien (sic).
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2007
    Avec "Le Doulos" réalisé en 1962, on a affaire à l'un des films les plus célèbres de Jean-Pierre Melville, spécialiste du polar à la française. Et pour cause ! Souvent éclatante, cette oeuvre néanmoins loin d'être parfaite est absolument captivante. Le début est en tout cas remarquable : exposant visuellement la situation d'un scénario complexe aux multiples pistes, le cinéaste se permet bien des audaces, orchestrant une suite de scènes à l'ironie démesurée et au dénouement imprévisible. Les zones d'ombre planant sur chacun des protagonistes constituent un récit remarquable, bénéficiant d'une narration à l'efficacité implacable, notamment en terme d'anticipation des réactions du spectateur. Impossible de deviner quoique ce soit, le cinéaste nous tient et bien. Il faut dire que ce n'est pas son ambiance qui nous fera décrocher, très sombre et palpitante, synonyme d'une descente aux enfers constante et irrespirable. Dès lors que vous rentrez dans "Le Doulos", vous ne pouvez plus en sortir : la photographie aux tons superbes, le cadre s'accordant toujours avec ce qui doit être montré ou non, le savant dosage des images dans le montage ou encore l'omniprésence d'une obsédante musique vous prennent entre leurs filets. Belmondo est là, avec un charisme exceptionnel et densifie comme d'habitude une pléiade de scènes qui auraient pu sombrer dans la banalité. Cependant, la richesse littéraire de l'intrigue est telle que cette dernière peine à trouver une certaine fluidité cinématographique. Peut-être trop écrite et du coup pas assez pensée pour l'écran, elle engendre quelques scènes explicatives un peu lourdes et d'autant plus décevantes que le reste laissait augurer bien meilleur. De plus, trop détaillée, elle a tendance à laisser partiellement de côté les caractères des personnages, alors réduits au rang de tel ou tel rôle sans que l'on s'y intéresse de plus près. Cela reste somme toute bien plus que convenable et fait du "Doulos" un film à voir.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2010
    Peut-on se permettre de critiquer un film comme Le Doulos ? La réponse est oui, tant l'incontournable policier de Jean-Pierre Melville n'a pas réussi à traverser les âges... Pire encore : son style est affreusement plat, sans réelles audaces, plombant une intrigue déjà fort décousue au départ. Filmant ses séquences dialoguées avec champ-contrechamp à l'appui, Melville ne parvient que trop rarement à nous étonner. Certes le casting est là, prestigieux, et les quelques instants plaisants du film lui reviennent de droit ( notamment Bebel dans sa période Michel Poicard, auquel le cinéaste fait littéralement porter le chapeau ). Film noir désincarné, inefficace au possible, Le Doulos n'est donc pas l'oeuvre la plus représentative du talent de Jean-Pierre Melville... On préférera revoir Le Cercle Rouge, grand film à la maîtrise impressionnante qui n'a rien perdu de son cachet. A noter la troublante apparition de Philippe Nahon - dans son premier rôle au cinéma - qui meurt subitement dans les bras de Serge Reggiani...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2016
    Melville s’est fait une réputation de réalisateur majeur du cinéma français, et si je ne peux lui retirer cette réputation car il me semble en effet être un réalisateur de premier plan, force est de constater que Le Doulos n’est pas un polar très enthousiasmant.
    Honnêtement, je n’ai pas compris pourquoi la narration se voulait aussi tortueuse et alambiquée, au point d’en être ennuyeuse, lourde, pâteuse. Je crois que c’est le bon terme, Le Doulos est un film pâteux, avec peu d’action, et surtout ce sentiment de rythme lancinant qui se dissimule sou des lacets tortueux alors que tout aurait tellement gagner à être fluide, clair, précis, ce qui caractérise d’ailleurs, généralement, le cinéma de Melville. Ici ça gâche l’histoire, même si là aussi, malgré les coups de théâtre, on reste assez sceptique devant un métrage qui n’est pas tellement portée par une trame continue qui apporterait un vrai relief à ce film dont la qualité essentielle n’est donc pas, vous l’aurez compris, le scénario.
    En revanche, sur la forme, Melville emballe un film solide. Sa mise en scène est brillante, la photographie utilise à merveille les contrastes du noir et blanc, et les décors permettent d’instaurer une ambiance film noir qui saura ravir l’amateur. Honnêtement, Le Doulos est un beau film, c’est très esthétique, et c’est un bon témoignage du soin et du perfectionnisme de Melville. Un beau film doté d’une bande soignée bien que classique pour le genre. Peu de surprise, mais ça colle assez bien finalement à un métrage qui, visuellement, est une des références iconiques du film noir.
    Le casting est propret, mais inégal. Tandis que Jean-Paul Belmondo impressionne dans un rôle ambigu, Serge Reggiani est déjà plus en retrait, un peu fade, même s’il ne démérite pas non plus. Disons que son jeu n’a pas le relief de celui de Belmondo, tout du moins pas ici. Des seconds rôles convaincants émaillent le film, et si l’on peut penser qu’il y en a trop (et c’est vrai), au moins, voir des personnages échoir à des Michel Piccoli ou a des Jean Desailly c’est plutôt rassurant. Globalement les acteurs ne m’ont pas déçu, hormis un Reggiani un peu en-dessous. Quant aux personnages, hormis celui de Belmondo qui présente un intérêt certain, pour les autres ça manque un peu de relief.
    Globalement Le Doulos est surtout à voir parce qu’il incarne à merveille, sur le plan visuel, le film noir, et il est assez révélateur du soin esthétique donné par Melville à ses œuvres. Reste qu’ici il s’empêtre dans une intrigue peu entrainante, et donne bien moins de piquant et de force à cette histoire aux circonvolutions inutiles. 3
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Avec son air de film noir, "Le Doulos" propose un scénario classique dans le fond mais brouillon dans la forme mais une réalisation en bêton (Jean-Pierre Melville oblige) et une trés bonne BO. Je regrette cependant que les acteurs (Belmondo inclus) passe plus de temps à réciter leur texte qu'à le jouer. De plus, un rythme plus soutenu aurait haussé l'intérêt de ce long métrage pas toujours passionnant.
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Polar à la française réalisé par le maître du genre, Le Doulos, est un très grand film noir. D'abord grâce à son ambiance sombre, renforcé par la beauté du noir et blanc. Ensuite par sa mise en scène, où s'exprime tout le talent de Melville. Et enfin grâce à ses excellents interprètes, Belmondo et son rôle ambigu en tête.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    156 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    "Le Doulos", film noir français réalisé par Jean-Pierre Melville sorti en 1962.
    Le doulos (le chapeau en argot) est adapté du roman de Pierre Lesou paru en 1957.
    Un bon film noir, en noir et blanc avec Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Jean Desailly, Fabienne Dali et Michel Piccoli. Décors de Daniel Guéret assisté de Donald Cardwell.
    Seconde collaboration entre Pierre Melville et Jean-Paul Belmondo, après "Léon Morin, prêtre".
    Un bon film noir signé Melville, un style, un très grand réalisateur français.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Le voici donc ce fameux film noir qui a tant marqué Quentin Tarantino. Pour son premier véritable film policier (Bob Le Flambeur lorgnant plus du coté de la comédie de mœurs), Jean-Pierre Melville explose les codes du polar traditionnel et pose les bases d'un genre qui sont aujourd'hui unanimement reprises. Le spectateur, lui, a toujours un temps de retard sur l'intrigue mais se laisse emporter par la belle prestation de Belmondo dont le jeu minimaliste préfigure déjà la tristesse minérale de Delon dans Le Samouraï. Et puis, surtout, il y a la mise en scène totalement inspirée de Melville: noir et blanc magnifique, musique parfaitement exploitée, plans séquences interminables... Une référence en France et au delà des frontières.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top