Avis : Le Doulos - Page 7

Scénario trop compliqué pour moi. Je n’ai pas adhéré. Je n’aime pas les policiers sans humour, je n’aime pas trop Agatha Christie. Belle distribution et belle efficacité de la réalisation noir et blanc.

Après « Bob le flambeur » essai méritoire mais imparfait, Melville réussit là sont premier grand polar stylisé. Si l’influence du film noir américain se fait encore sentir, le style Melville s’affine et annonce les chef d’œuvres comme « le samouraï » ou « le cercle rouge ». Décors sublimes, ambiance sombre et violente, Belmondo y est fabuleux !

Un excellent Melville, servi par un scenario splendide et une distribution étincelante. Haletant du début à la fin.

Un autre film de Jean Pierre Melville qui est excellent. Paradoxalement, ce film diffère du style de ces films comme le Samouraï ou le cercle rouge avec une narration qui est cette fois ci non linéaire avec des flash back et un twist final surprenant;Belmondo,Reggiani et les autres acteurs sont bons.

Réflexion amère sur le mensonge et l amitié , conduite de main de maitre par Melville , c'est vous dire !
On a affaire a un excellent film de gangsters français comme Melville sait les faire ....Belmondo est extraordinaire ( avec son imper' ) et il s agit de sa meilleure des trois collaborations qu il a eu avec Melville ... Vraiment un très bon film , indispensable dans la carrière de Melville et Belmondo , tellement leurs talents contribue a ce chef d oeuvre !

Un bon polar avec Belmondo et Reggiani même si l’histoire est quelque peu alambiquée. La fin est presque digne d'un western. A voir.

Un modèle de film noir avec son lot de gangsters, d’affaires louches, de petites frappes. Reggiani et Belmondo y incarnent pour leur part des rôles complexes, ambigus ; le second trouve même ici l’un de ses personnages les plus sombres et prouve du coup toute l’étendue de son registre. Quant à la réalisation, entre des dialogues réduits au strict nécessaire et une mise en scène très soignée qui place à l’occasion un plan-séquence très bien senti, elle frôle le sans-faute et n’a assurément rien à envier aux modèles du genre venant d’outre Atlantique. Seul le scénario, particulièrement tortueux en définitive, constitue un bémol dans ce qui reste un très bon classique.

Le doulos est un Melville un peu daté mais on reconnaît la griffe de ce grand réalisateur du cinéma noir français. Belmondo et les autres acteurs dont Serge Reggiani sont excellents. L'histoire tragique se suit avec intérêt mais est juste un peu plombée par un rythme déficient. Cela reste tout de même un bon polar mais pas le meilleur du maître!

Troisième film de Melville,"le doulos" lorgne largement et avec panache du côté du cinéma noir américain des années 40,ce film s'encrant dans la nouvelle vague est lent, ce qui peut paraitre par moment un peu longuet.Tous les acteurs sont formidables et on sent déjà les prémices des futurs chef d'oeuvres de Melville:"le samouraï" et "le cercle rouge".

Un polar un peu complexe mais qui reste l'une des références majeures du film noir à la française.

"Le Doulos" est une des meilleures réalisations de Jean-Pierre Melville. Elle s'inscrit dans la première période de son oeuvre, fortement influencée par le film noir d'outre-Atlantique. Les codes du genre sont ainsi respectés, servis par une galerie d'acteurs impeccables, Serge Raggiani en tête. On a rarement fait mieux en France. A noter une séquence d'intro à la noirceur cafardeuse de très haute volée.

(VIDEO) Assurément meilleur qu'Un Flic. Probablement supérieur au Cercle rouge. Il y a quelque chose qui aurait pu être intéressant dans la façon dont on nous donne à voir le personnage que joue Belmondo (manipulation qui nous le fait passer du statut d'ignoble salaud à celui de bon samaritain, dont on se met à espérer la survie). Malheureusement, je ne suis toujours pas très convaincu par le traitement général. Là où tout le monde s'accorde à voir une élégance, je ne perçois que de la froideur et de l'ennui.

Le Doulos est un exellent Melville et même un chef en son genre. On y retrouve un Reggiani plus que convainquant et un Belmondo vraiment au top. Mise en scène exellente et quelques sequences vraiment à retenir(le travelling sur Reggiani au début du film), servent un scénario magistral(Tarantino reprend souvent pour exemple se genre de scénar avec la résolution juste à la fin). Malgré ça, je trouve que Melville reste trop fidèle au livre, la mise en scène est plus littéraire qu'il ne le faudrait. Mais comment ne pas tomber sous le charme de ce polar noir et cruel, avec des acteurs tous plus convainquant les uns que les autres et de belle pépées au millieu de gangsters.

Si la mécanique sans faille du célèbre « Doulos » a aussi bien traversé le temps et fait tant d’émules paraît-il (Tarantino, Woo…), ce n’est bien sûr pas un hasard. Plus de quarante ans après sa sortie, le spectateur néophyte, s’il est de bonne foi, rangera ses mauvais préjugés du « noir & blanc » au placard et se laissera aisément emporter par ce polar de tout gros calibre, hautement symbolique dans la carrière de Jean-Pierre Melville. Dans cette adaptation tirée d’un roman, le réalisateur témoigne largement de ses fameuses inspirations d’outre-Atlantique des films des années 30. Ambiance obscure, trahisons, tueries, cigarettes, scotch, grisbi (…) : tous les éléments classiques du policier sont ici réunis, mais difficile, cependant, d’anticiper l’intrigue finale, contrairement à la majorité des films du genre à cette époque, d’où un intérêt certain à nous tenir en haleine du début à la fin. Certes, bien que les DS nagent en studio de façon presque risible, l’image générale est d’une netteté plaisante, tout comme est envoûtante la musique de Misraki (et de Loussier) du début à la fin, sans oublier le casting, d’enfer pour l’époque, avec les Belmondo, Reggiani, Piccoli et Desailly. Alors, si la jeune génération se targue d’avoir aimé le plus récent « 36, Quai des Orfèvres », marquant le retour du polar français sur grand écran, elle se devrait nécessairement d’apprécier ce classique incontournable…

Grand film de Melville polar sombre, film noir. Le doulos signifie un chapeau ou un indic. Belmondo au top. A noter lapremière appartition au cinéma de Philippe Nahon.