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    Le Doulos
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    L'art de Melville de nous faire apprécier son cinéma...
    Adaptation d'un roman de Pierre Lesou, "Le doulos" est pour le réalisateur un western urbain qui se tourna en un temps record : 8 jours. Western urbain qui reprend les codes du film noir américain par ailleurs car Melville voulait en faire un film hommage à ce cinéma des années 1940.
    L'intrigue, elle, est centrée sur un personnage policier, le doulos. Celui qui porte le chapeau. L'indic, le mouchard. La balance. Vivre, survivre, mentir, trahir ou tuer. Être le doulos. De ce point de vue, le début narratif m'a fait penser à "L'alpagueur" lorsque Labro cite Oskar Wilde à la fin de son film. Le scénario du "Doulos" est complexe car il repose sur les personnages créés par Melville. L'épaisseur psychologique est affinée au fur et à mesure que le métrage avance, le doulos faisant en sorte à ce que toutes les parties se tuent entre elles. Personnages machiavéliques face une police des plus méfiantes. Un script parfait en somme. Elisabeth Rappeneau, la sœur de Jean-Paul, fait partie de l'équipe scénaristique. Bravo Elisabeth ! Elle a été scénariste pour son frère sur "Le sauvage", et réalisatrice sur de nombreux téléfilms.
    Pour "Le doulos", je ne vais pas beaucoup m'attarder sur les acteurs, tous parfaits, mais plus sur l'ambiance que Jean-Pierre Melville a pris soin d'instaurer. Glauque, parfois silencieuse, elle se fait l'âme du film tout en gardant l'essence même du film noir. Sur un début qui m'a fait penser au "Lauréat" tourné pourtant quelques années plus tard et sur un final type à l'américaine aujourd'hui, le cinéaste expose tout son talent de metteur en scène pour nous embaumer dans une atmosphère glaçante, clinquante et mirobolante au possible grâce à sa technique et au noir et blanc diablement bien maîtrisés.
    Et comme dans tout film noir qui se respecte il y a des monstres sacrés, "Le doulos" ne fait pas exception. Ici, la tête d'affiche, c'est bien Jean-Paul Belmondo, dans le rôle du doulos bien sûr !, qui ne fait ni le Bébel ("Le marginal", "Peur sur la ville", "L'homme de Rio"...), ni le Belmondo ("L'alpagueur", "Stavisky", "Itinéraire d'un enfant gâté"...), et ça, j'ai énormément apprécié ! Pour moi, il s'agit de son meilleur rôle même si ça fait longtemps que je n'ai vu "Le professionnel". Ici, c'est bien Melville qui prend le soin de le diriger, et non lui-même. Merci Monsieur le réalisateur ! Au côtés de l'excellentissime Belmondo, on retrouve les magistraux Serge Reggiani ("Les portes de la nuit", "Vincent, François..."...)-Jean Desailly ("Si Versailles m'était conté" de Guitry, "L'héritier" avec Bébel). On ne peut que s'empêcher de reconnaître la main dans le sac notre très cher futur compère des "Choses de la vie", Monsieur Michel Piccoli.
    Pour conclure, "Le doulos" reste bien une œuvre à part dans le paysage visuel français, mais bien un excellent film signé d'une patte melvillienne. Un classique du film policier à la française en quelque sorte. Quand je lis que Mann, Tarantino ou Woo se sont inspirés du "Doulos", je ne peux qu’acquiescer. Je trouve néanmoins que "Le doulos" commence à vieillir quand on compare à ces films d'aujourd'hui. Néanmoins, Melville a su s'imposer comme un maître en la matière en même pas dix films à son époque. Respect.
    A noter : Bertrand Tavernier et Volker Schlöndorff, respectivement les futurs réalisateurs de "L'horloger de St Paul" et du "Tambour", sont crédités au générique !!
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Un bon polar noir de la grande époque. Scénario bien construit pour entretenir le suspense jusqu'à la fin. Belmondo jeune et en pleine forme.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2017
    « Le Doulos » fait partie de ces films noirs crépusculaires dont Jean-Pierre Melville avait le secret (maintes fois imité - Kitano, les frères Coen, Michael Mann, Johnnie To, John Woo - jamais égalé). Inspiré par les films noirs américains, il a pour autant réussi à créer quelque chose de tout à fait français, en mettant l'accent le plus souvent sur la camaraderie dans le milieu du grand banditisme, et particulièrement sur les amitiés brisées. Il a aussi su tirer parti des villes et des paysages typiquement français, créant une identité visuelle particulière. Les dialogues se font rares, et brefs, le style est sec, aride, direct, les personnages n'en font pas des tonnes. Mais à côté de ça, le langage cinématographique de Melville est tout ce qu'il y a de plus sophistiqué. On ne compte plus les mouvements de caméra discrets mais bien virtuoses (en témoigne ce fameux plan séquence d'ouverture), ces effets de styles simples en apparence, mais tellement fluides qu'on ne relève plus le savoir faire qui les a fait naître. Et puis n'oublions pas le scénario. C'est la grande force de ce film. Au début on ne comprend pas grand chose, on ne sait plus qui tire les ficelles, on est comme sonné... Bon sang, mais notre anti-héros (l'excellent Serge Reggiani) se fait donc mener en bateau ? Et puis tout à coup tout se délie. On comprend alors toute la complexité de l'intrigue, et tout fait alors sens. On comprend que rien n'est gratuit, que tout est subtilement amené, que tout concourt à créer une ambiance de polar extrêmement puissante. Du grand, grand film noir, mais toujours sous le couvert d'une sobriété qui ne fait que renforcer la force de ce cinéma. D'aucuns parlent d'abstractions lyrique pour qualifier le cinéma de Bresson, j'utiliserais ce même qualificatif pour caractériser le cinéma de Melville. Comme un coup de poing dans le ventre. Attention donc, ce n'est pas un long métrage bucolique : il est très, très pessimiste. Mais pour qui apprécie les films de genre de ce type, on ne peut qu'être impressionné par le talent de Melville, et bien sûr de ses acteurs.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2015
    Jean Pierre Melville, ici, renoue avec le film noir après « Léon Morin prêtre » et en profite aussi pour retrouver Belmondo. Ce genre fera son succès à l’international ; nombreux sont les réalisateurs qui revendiquent l’héritage Melville ; Tarantino, Woo,… Et le scénario alambiqué autour d’une histoire de truand où le final offre un dénouement inattendu est proche de ce que feront ces héritiers. Il incarne aussi la transition entre le cinéma d’après guerre et la nouvelle vague ; et sa mise en scène novatrice le prouve ; de fait, Godard et Truffaut revendique aussi l’héritage. Ce film a donc d’énormes atouts et, 50 ans après, n’a en rien perdu de son intensité dramatique et de son dynamisme.
    Marc Shift dans son blog écrit à propos de ce film : « A sa sortie de prison Maurice Faugel, usé par sa détention, n’aspire qu’à peu de chose : se retirer après un dernier coup, et oublier la mort de sa femme durant sa détention. On n’échappe pas à son destin….
    Un temps de retard, le spectateur a toujours un temps de retard devant ce film. L’histoire se passe dans un milieu où tout le monde se connait déjà, avec des trajectoires plus ou moins complexes faites de trahisons, de meurtres, de casses.
    On navigue donc dans les bas-fonds, et c’est logiquement que le film s’ouvre dans une chambre de bonne où un receleur manipule des bijoux (forcément volés, il n’y a aucun mystère là dessous), et reçoit un vieil ami tout juste sorti de prison, qui expose son plan pour se retirer. Après avoir exprimé ses motivations et les effets de la prison, qui l’a physiquement affaibli, il abat le receleur. Les explications seront pour bien plus tard dans le film.
    Et le plus important, c’est que rien n’est gratuit dans l’histoire, la construction du film permet de comprendre tous les actes et motivations des protagonistes. Comme souvent, chez Melville, l’histoire (tirée du livre de Pierre Lesou) tourne autour des truands, la police ne « servant » que de ressort. Les scènes où la police est personnifiée ne sont pas très nombreuses (mais traitées avec une réelle maestria), mais l’ombre de l’institution plane tout au long du film comme un danger vital.
    Parce qu’ici on ne sait pas vraiment à qui se fier, qui joue double jeu? Car le film d’emblée s’ouvre sur cette explication : le doulos, en argot, désigne le chapeau généralement arboré par les gangsters (style imper avec de la classe) mais aussi l’indic, le traitre, la balance….
    Donc le jeu est de trouver qui est le traitre. Et sans connaître le roman ou avoir trop lu de révélations sur le film, sans nul doute vous vous engagerez sur une mauvaise piste. On peut définir le film comme un classique du genre. L histoire en elle même possède un carcan assez classique (un univers très typé, un code moral fort, de la trahison, le remord….), même si au final il y a deux récit s’entremêlant (le parcours quasi simultané de deux truands) pour au final se rejoindre.
    Classique aussi et surtout par son interprétation et sa réalisation. Quand sur une affiche on a comme noms Serge Reggiani, Jean-Paul Belmondo, Michel Piccoli, Jean Desailly et même Philippe Nahon dans son premier rôle (c’est d’ ailleurs lui même qui m’a donné envie de voir ce film, donc merci à lui), on peut être certain que les acteurs vont être bons. Et bien c’est même mieux que ça, tous les acteurs sont bons (c’est à dire tous les rôles), et les premiers rôles sont simplement fabuleux. On a trop tendance à réduire Belmondo à ses cascades alors qu’il possédait une palette de jeu vraiment impressionnante (tour à tour charmeur, suave, salop de la pire espèce….). Et puis Serge Reggiani très bon aussi dans son rôle de truand désabusé…..
    Et la réalisation, où l’on se rend compte que ce qui pourrait être une banale scène de dialogue devient un bijoux de tension, de pression grâce à la caméra de Melville qui magnifie le jeu des acteurs (le boulot de tout bon réal!!) et transcendant un récit à priori classique pour le faire évoluer en un récit shakespearien.
    Un vrai classique de cinéma, où les acteurs , le réalisateur, la technique (les éclairage sont sublimes), la musique (très jazzy, dans les tons de l’ époque) transcendent le récit originel. A voir absolument. »
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2021
    Le Doulos, c'est le parangon du cinéma français à l'étranger. Je le découvre en même temps que j'apprends (sans surprise aucune) que sa photographie immortelle et parsemée d'ombres éloquentes, ainsi que son audace à représenter des aspects du crime que le septième art a souvent censurés, ont inspiré Scorsese et Tarantino.

    Si la violence qui l'habite devait choquer à l'époque, elle surprend encore aujourd'hui. On a en effet pris l'habitude des euphémismes graphiques qui, dans notre cinéma d'antan, enrobaient les agissements les plus crus des moins recommandables locuteurs de l'argot parisien. Melville n'a pas ces barrières : pour lui, le crime, c'est l'occasion de briser le politiquement correct et de plonger sans culpabilité dans ce que l'Homme est capable de pire.

    Polar presqu'entièrement débridé, Le Doulos n'hésite pas à faire avancer un scénario complexe (de la poudre aux yeux, parfois, mais il n'en est pas plus facilement manipulable) grâce une vraie machinerie narrative où les acteurs héritent d'une prestance inégalable. Quand on le visionne, on sait de quoi on peut être fier quand on parle du cinéma français.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Ce n'est peut-être pas le meilleur film du maître français du polar Jean-Pierre Melville, mais "Le Doulos" a le mérite d'être très bien ficelé. D'ailleurs si l'on met à part le casting excellent et la mise en scène rusée et retorse de Melville, il y aura toujours le scénario, très habilement construit et parfait pour mener les spectateurs sur une fausse piste, avec des ellipses narratives et temporelles qui font leur petit effet. Mais revenons au casting, car je crois que c'est l'autre force majeure du long-métrage : Jean-Paul Belmondo est impeccable dans son rôle et cache bien la vérité grâce à un jeu volontairement neutre, Serge Reggiani juste comme il faut, et les autres sont tous bons. La réalisation, bien que typique du film noir avec le choix du noir et blanc, les sales tronches des personnages, les imperméables, l'ambiance jazz, la flotte etc. est comme je l'ai dit intelligente et inventive et sert d'une manière admirable un script élaboré. Il n'en faut pas plus pour passer un moment agréable et teinté de suspense. A voir, sans hésiter.
    DanDan
    DanDan

    84 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Tres bon polar de Melville avec Jean Paul Belmondo et Michel Piccoli..Tres charismatique on retrouve l'univers noir de Melville..L'action est rapide..Les voitures américaines sont toujours là..et Paris aussi..La fin est aussi très Melville..Une leçon de cinéma a apprécier lentement avec saveur...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Film noir dans toute sa splendeur. Une photo qui rappelle la grande époque des films américains des années 40, une histoire alambiquée d'amitié et de trahisons entre gangsters. Et puis c'est les débuts prometteurs d'un Belmondo qui pete l'écran. Je me suis perdu parfois un peu dans l'intrigue mais le plaisir de cinéphile était tout de même au rendez-vous
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2012
    Le ticket numéro treize positionné sur le coin d’un chapeau donne quelques intuitions sur le final dramatique d’un protecteur dans l’ombre.

    A travers Le Doulos c’est la cartographie du Samouraï qui monte en puissance. Tout un univers lumineux mais souterrain de boites de nuits, de jeux, d’orchestre de jazz, d’interrogatoires de polices, de paroles brèves suivis de corrections subites et musclées infligées à la blonde perverse s’égrènent pendant que les honnêtes gens sont dans les bras de Morphée.

    Les zones d’ombres entretenues font du Doulos un personnage mystérieux, ami et médiateur de deux extrémités passant leurs temps à s’entretuer. L’œuvre est bien souvent misogyne, peu d’égards envers la femme livrant une adresse sous les coups ou offrant quelques billets presque arrachés par celui qui ordonne sans s’émouvoir.

    Le dévoilement d’une véritable identité suite à des explications finales auréolées par la révélation de la droiture d’un individu débarrasse un esprit tortueux de son ambiguïté celle-ci offrant un mini sourire radieux à une perplexité rassurée.

    Nantie de quelques faiblesses de traitements, l'oeuvre est confuse sans être heureusement décevante. Toutes ces pistes embrouillées ne facilitent pas toujours la rigueur d’un suivi.

    Le Doulos ressemble à une salle d’attente proche d’un embarquement pour un Deuxième souffle plus prometteur. Dans cette optique l’attente est plutôt agréable, la réalisation soignée encourage la clémence envers quelques imperfections. Le meilleur est à venir et comme ce meilleur passe par certains doutes antérieurs, le tout fait l’affaire.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2024
    La précision gestuelle et le minimalisme humain caractérisent une fois encore cette intrigue policière très stylisée de Melville. Sans doute cette démarche s'exerce-t-elle parfois vainement à l'occasion de longues séquences où le supense et les dialogues ne sont pas véritablement passionnnants; même si, assurément, en d'autres moments, le cinéaste sait donner une intensité surprenante aux scènes les plus classiques, comme en témoigne le dénouement, théatral spoiler: et tragique.

    Le sujet du "Doulos" (un indic dans le jargon des truands) est marqué par une constante équivoque, laquelle, entretenue par une mise en scène elliptique, n'est éclaircie que dans les derniers instants du film. Elle porte sur le comportement énigmatique de Silien (JP.Belmondo), dont on ne sait trop quel homme et quel gangster il est tant son inexpression, son masque, le rapprochent ou annoncent le Delon du "Samouraï".
    Mais, plus encore, c'est son apparente duplicité qui crée l'équivoque; indicateur de police ou pas, le doulos devient, sous le regard de Melville, non pas seulement une figure incontournable du polar, mais un personnage de pure tragédie par lequel Melville aborde le thème classique de l'honneur dans la pègre.
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Un film que les amateurs de polar à l'ancienne devraient certainement appréciés. On retrouve dans « Le Doulos » les fameux ingrédients du cinéma Melvillien. Pour ma part, je ne suis pas de ceux qui adulent Melville car j'aime certains éléments de son style, d'autres moins. En tout cas, on ne peut qu'être admiratif du travail sur la grammaire visuelle qui est si maîtrisée qu'elle éclipse tout le reste, même presque le scénario dans la première partie du film. On retrouve une ambiance vraiment particulière du film noir et des scènes intrigantes. Le problème que l'on pourrait soulever est que l'histoire passe au second plan. Elle connaît cependant un regain d'intérêt au fur et à mesure du film et la dernière partie tient particulièrement en haleine s'agissant de sa résolution. Les personnages cultivent constamment l'ambiguité ( comme dans les autres films de Melville) ce qui amène un côté sombre et mystérieux façon western. Ici, c'est les « gueules » de Jean-Paul Belmondo et Serge Reggiani qui sont mis à l'honneur en composant des figures énigmatiques. Le film est loin d'être parfait et n'est pas celui que l'on ressortira en premier dans la filmographie que Melville. N'empêche qu'on peut toujours y trouver un intérêt, même si c'est le charisme de Belmondo est primordiale. Reste une grammaire visuelle et cinématographique épatante.
    Fabrice Deabrassart
    Fabrice Deabrassart

    14 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2017
    On reconnaît bien le style de Jean-Pierre Melville, très attaché aux histoires de gangsters , mais un film un peu compliqué niveau scénario . Bien sur une très belle distribution ,Belmondo , bof bof .
    ne regardons pas la technique de l'époque ( niveau directeur photo pas extra à mon goûts bourré d erreurs ) , mais une superbe musique qui nous mets bien dans le climat Melvillien comme diras Maître Delon . Un film à découvrir pour les vrais cinéphiles soit ont retiens ou ont oublie très vite
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    182 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2010
    Un grand film noir à forte inspiration américaine faisant partie de ces polars qui ont fait la grande réputation cinématographique française d'aujourd'hui. Bébel est éternel et montre ici son talent dans la plus belle partie de sa filmographie. Les acteurs secondaires sont excellents également, l'ambiance du polar est sublime et on retrouve tous les codes du genre à la sauce française. Les dialogues sont très bons mais le film souffre de la complexité de son intrigue qui se démêle dans une sorte de long monologue un peu simpliste. Un classique !
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2012
    Le Doulos est peut-être le moins melvillien des Melville. Plus bavard qu'à l'accoutumée, le film jouit pourtant d'un scénario captivant et l'on retrouve pourtant la sensibilité si particulière du l'homme au stetson. Un final bouleversant, par ailleurs.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Plaisir du film noir du débiut des années 60... mais le scénario est bien compliqué, à tel point qu'on se demande en permanence si on a pas zappé une séquence...ça s'arrange dans la dernière partie du film, à condition de bien suivre... Les acteurs sont bons même si leur jeu est vieillot et trop joué par rapport à ce qui se fait aujourd'hui. Les ambiances sont bien rendues et les scènes de rue ou de voiture donnet la nostalgie de cette époque à ceux qui l'ont connue. En revanche la bande son est plus que médiocre et une partie des dialogues est inausibles ce qui contribue au sentiment qu'on ne comprend pas parce que peut être on a mal compris !
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