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    Le Doulos
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    114 critiques spectateurs

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    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Excellent scénario, excellente distribution, excellente musique, excellentes prises de vue. L' histoire est simple, cohérente et plutôt vraisemblable quand on la compare à ces nombreux polars au scénario tarabiscoté et incompréhensible. Un bon classique qui se laisse regarder sans ennui!
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2010
    Un excellent polar noir signé par Jean-Pierre Meville qui met en scene un scenario d'une tres grande finesse... tout cela marqué par des acteurs extraordinaires, Jean-Paul Belmondo, Serge Reggiani, Michel Piccoli ... Un film parfaitement construit et maitrisé, qui nous maintient en haleine tout le long, et nous offre un dénouement superbe ! Un grand film..
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    Un minutieux film policier tellement minutieux qu'on s'y perd parfois.

    Reste que Belmondo livre une prestation formidable dans un rôle bien différend de ce qu'il a déjà fait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    - "Vous avez l'air d'aimer le marron à ce que je vois"
    - "Oui c'est ma couleur"
    - "Maurice aussi il aime beaucoup je crois"
    - "Quoi donc ?"
    - "Le marron... On l'comprend à cause de vos yeux... J'vous dérange pas ?"
    - "non pas du tout, c'est dommage, vous seriez venu 20 minutes plus tôt vous l'auriez trouvé"
    - "On peut pas aimer une autre couleur quand on les a vu une fois"
    - "Quoi donc ?"
    - "Vos yeux, Maurice a bien de la chance..."
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    « Silien est un ami et j’emmerde tout le monde. »

    Tout comme dans Le Cercle Rouge (1970), Jean-Pierre Melville commence son film par une explication du titre. Le doulos est le nom argotique du chapeau, mais aussi de celui qui le porte, l’indic.

    Le générique est un long plan séquence de trois minutes en travelling en biais jouant sur les zones d’ombre et de lumière, montrant Faugel (Serge Reggiani), encadré de textes : une introduction à montrer dans toutes les écoles de cinéma tant y sont concentrées les principales techniques de scénographie du cinéma et un hommage au cinéma muet (voir critique du Cercle Rouge, la scène du casse, en particulier).

    A la manière des films étasuniens, Melville néglige les dialogues, ils ne font que véhiculer des informations nécessaires, non transposables par l’image, pas du superflu : la littérature propre au cinéma Heureusement, d’ailleurs, parce que ceux-ci sont parfois à peine audibles.

    Tout l’intérêt du début du film, outre la fabuleuse présentation d’un milieu, comme une fresque en noir et blanc de personnages typés, est de savoir qui est le « doulos », celui qui porte le chapeau, l’indic, le traître. On comprend pourquoi Tarantino s’est, entre autre, inspiré du Doulos pour son Reservoir Dogs.

    Si ce film est un chef d’oeuvre visuel, l’interprétation des seconds rôles tirant parfois du côté réaliste de la Nouvelle Vague, si les liens entre les personnages sont plus qu’intéressants, entre ombres et lumières, si, enfin, le regard posé sur le milieu est empreint d’énormément d’humanité, le scénario est plus obscur, manquant d’explications qui pourraient faire penser à des incohérences (exemple : pourquoi Silien accompagné des policiers téléphone-t-il depuis un bar à d’autres bars alors qu’il aurait pu le faire depuis le commissariat ?). Ces explications seront données tout à la fin en forme de flash-backs, ce qui retire du charme à l’ensemble.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Le titre "le Doulos" est bien la seule originalité de ces kilomètres de pellicules ! Si l'on peut parler d'originalité pour qualifier "une balance" ou un "indic" si vous préférez. Un scénario consternant dans lequel on finit par compter les morts plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ils s'entassent sur une pile. On finit du reste par s'en moquer éperdument : "je vous en mets un de plus?" Quant aux comédiens, ils cherchent désespérément à comprendre le rôle qu'on veut leur faire jouer ! Recherche dialogue d'urgence ! Je comprends que par respect pour la mémoire du réalisateur-scénariste on ait volontairement tu le nombre d'entrées de cette bête histoire dans laquelle on enterre des liasses de billets de banque sans quasiment de protection : le papier monnaie imperméable et indissoluble, bref indestructible est né ! Et on enterre fric et bijoux au pied d'un réverbère très bien éclairé, pour être mieux vu de loin la nuit ! Des fois qu'aux environs, on soit en manque de liquidités ! Hilarant. Un "demi-succès" titrait-on sans rire pour qualifier le bide de cette histoire ! C'est ce genre de nanar où l'on vous projetait n'importe quoi sur un écran, pourvu qu'il y ait des artistes connus, et du sang à la clef. Avec des actrices comme utilités et se hasardant à dévoiler un sein ou deux. Tout ce qui a failli causer la disparition du cinéma français au début des années soixante. "Le doulos" est un navet, signé Melville ou pas ! Même pas d'inspiration américaine comme cette culture que l'auteur aimait tant ! Affligeant ! Je ne suis pas là de le revoir ! Je déconseille.
    willycopresto
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Melville a signé ici une œuvre-hommage au film noir américain. Et les ingrédients sont tous réunis pour donner une ambiance parfaitement conforme au genre: la musique, le noir et blanc, les personnages culottés et le héros très classe. Cependant l'intrigue est vraiment complexe et on ne saisit pas vraiment qui dit la vérité et qui est l'ami de l'autre. Qu'importe, le "port de l'angoisse était aussi incompréhensible et cela reste un film haletant.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Premier polar maîtrisé qui fera figure d'une série de grands films policiers à l'actif du cinéaste Jean-Pierre Melville dans les années 60/70 !
    Je crois que ce long métrage a inspiré Quentin Tarantino pour "Réservoir Dogs" . Cette œuvre à été mis en images en noir et blanc en 1962 et reflète parfaitement son amour du cinéma de film noir Américain chez Melville sur certains plans réussis. L'écriture du scénario est malicieusement bien développé pour mener l'intrigue à nous surprendre , les spectateurs, au fil de l'histoire avec de bons dialogues. Serge Reggiani est remarquable dans la peau du gangster au côté de Jean-Paul Belmondo parfait en indic de la police infiltré dans le milieu des gangsters. Il y a aussi l'excellent Jean Desailly dans la peau de l'inspecteur en chef de la police et dans les seconds rôles la présence de Michel Piccoli. Du très bon cinéma.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Un bon Jean-Pierre Melville.
    Un bon polar noir à la française saupoudré d’américanisme comme ne peut s’empêcher Jean-Pierre Melville.
    Un très bon Jean-Paul Belmondo ; j'ose : un de ses meilleurs rôles.
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Jean Pierre Melville était un passionné des films noirs à l'américaine, "Le Doulos" en est la démonstration parfaite. Esthétiquement, on s'y croirait, les décors sont identiques: scènes de bars, gros plans sur les téléphones, long travelling sur les personnages. D'ailleurs, la scène d'ouverture où la caméra suit la marche de Serge Reggiani proche d'une voie ferrée est remarquable. On comprend bien pourquoi "Le Doulos" est un modèle de cinéma pour John Woo, Tarantino et Jarmusch, techniquement c'est une référence. Seulement oui le film est beau, oui le film est une prouesse technique mais ça ne suffit pas. Le gros point noir vient de 'l'intrigue qui est des plus compliquée. Bien malin celui qui arrivera à tout comprendre dès le premier visionnage. Nous ne sommes pas dans un film expérimental à la David Lynch, c'est un polar et un polar doit se comprendre! Dommage
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Ce thriller en noir et blanc de JP Melville, metteur en scène pas si prolixe, est parait-il l’un des préférés de Tarantino. On peut comprendre pourquoi. Les méchants s’entretuent entre eux plus qu’ils ne tombent sous les balles de la police!
    Après un long travelling en guise de prologue, qui semble sorti tout droit d'un décor post-industriel américain, le scénario diabolique va nous tenir en haleine jusqu'à la scène finale. Accrochez-vous car un indic peut en cacher un autre. « Le Doulos », c’est un chapeau en argot, mais surtout un indic dans le milieu de l'époque. Melville, qui aimait aussi porter des chapeaux, et qui jouait dans A bout de souffle, tournera cinq ans plus tard  Le samouraï, dans lequel un autre solitaire joue au chat et à la souris entre complices et police. Dans la catégorie "homme à chapeau", Delon gagne aisément, même si Belmondo, mais tout autant Reggiani, tiennent ici la rampe avec brio. Le Doulos tient la dragée haute au film noir de gangsters des années 30. Avec en plus la classe d’un Silien, qui sent bon le gentleman cambrioleur et affiche avec conviction son attachement indéfectible à ses rares amis. On prendra autant de plaisir à le voir Le Doulos sur petit écran qu'en salle, tant la mise en scène élaborée est très convaincante (longs plans séquence à l'intérieur du commissariat) et les éclairages sont un pur régal. Cinéma 2 - juin 2019 -TV3 - septembre 2019
    https://my100films.wordpress.com/2015/02/01/melville-chapeau-bas/
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Avec le Doulos Jean Pierre Melville commence à affiner son style et à poser les jalons du polar moderne. Plus froid, centré sur ses personnages, il fait pointer chez eux le côté « mécanique et intérieur » que l’on retrouvera dans ses meilleurs métrages. Le Doulos vaut beaucoup pour le personnage emblématique de Silien, gangster ambigu joué par un formidable Jean Paul Belmondo. Un personnage insaisissable dont les actions et réactions ne peuvent être anticipées et qui le rendent du coup plus intrigant et inquiétant. Un peu moins fort à mon goût que ses films suivants, le Doulos vaut tout de même le détour pour l’influence qu’il aura sur le polar.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Film un peu oublié aujourd'hui, "Le doulos" est pourtant l'une des plus belles réalisations de Jean-Pierre Melville. Rendant hommage aux films noirs américains qu'il admirait, le grand metteur en scène français trouve un équilibre subtil entre fluidité et statisme, impose une ambiance à la fois lourde et classieuse (ce superbe noir et blanc... bien plus noir que blanc), et s'affirme comme un formidable directeur d'acteurs. Serge Reggiani avec sa tronche de chien battu est génialement distribué et donne à son personnage de victime ballotée par les évènements une authentique dimension tragique. Jean Desailly, assez inattendu dans un rôle de flic, est absolument parfait, d'un dynamisme et d'une inventivité étonnants. Belmondo... un peu moins: le côté taciturne, ce n'est pas son fort. On perçoit d'ailleurs à 2-3 moments des tentations de "belmonderies" dans son jeu qui détonnent dans l'austère atmosphère melvillienne. Mais son rôle est suffisamment riche pour qu'il impose sans peine un véritable personnage. L'autre limite du film, c'est sa structure en "double couche" (une première pour raconter l'histoire, une deuxième pour la re-raconter en renversant la perspective, et donc la perception qu'on a des personnages). Le procédé passe, mais il fait assez exercice de style. La fin aussi, inutilement sanglante alors que tout ce qui précède possédait déjà une puissance tragique suffisante. Malgré ces petites réserves... quel style, quand même! C'est mon dernier mot, Jean-Pierre...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    Un film magistral au scénario ébouriffant et à l'ambiance unique. Melville est bien le roi du film noir français et nous offre encore une œuvre géniale. Le film n'a presque rien à envier aux meilleurs polars de Welles ou Siodmak. Avec une lumière incroyable, une photo éblouissante et une réalisation dynamique, le cinéaste pose une ambiance unique. Le propos est noir et très caractéristique du genre, tout comme le jeu, en brutalité et en noirceur de Belmondo, Piccoli et surtout de Reggiani. On est surtout cueilli par un scénario dense et surprenant, distillé avec un rythme au cordeau.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2018
    'Le Doulos' est un film de gangsters plaisant mais un peu convenu. Son dénouement, trop précipité, trop forcé, est même assez navrant. Restent tout de même un Belmondo très charismatique et quelques belles trouvailles de mise en scène.
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