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Antarès
3 abonnés
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3,0
Publiée le 27 avril 2021
Maurice Faugel tout juste sortit de prison tue une nuit son ami, un receleur vivant dans une petite maison près d'un chemin de fer, par vengeance envers un acte que celui ci à fait quelques années auparavant. Elaborant un casse dans une roche villa de Neuilly Faugel retourne chez sa complice, Thérèse. Il y rencontre Silien un trafiquant qui lui offre son aide en matériel pour le vol. Le lendemain Faugel et un complice alors qu'ils réalisent le vol sont encerclé par la police: un indic les a dénoncé. Dans la fuite le complice de Faugel est tué ainsi qu'un inspecteur de police, grand ami de Silien. Pour Faugel qui s'est échappé il ne fait pas de doute Silien est l'indic qui l'a donné à la police il faut donc le tuer...
Au regard des autres films comme "le deuxième souffle" ou le magnifique "cercle rouge", le Doulos est très moyen et souffre surtout d'une inégalité qui fait que les 2/3 du films sont très prenant et puis on final on reste sur notre faim. Silien n'inspire rien, passant trop pour un surhomme tandis que Faugel est un naïf et a la fin on ne comprend pas si ce que dit Silien est vrai ou non concernant l'indic. Même la mort de Silien est très loin des traques de la police façon deuxième souffle, étant ici l'ouvre d'une méprise, ou simplement comment faire mourir Silien à peu de frais au niveau scénaristique. Pour le reste c'est du haut niveau (hors donc Faugel et Silien trop caricaturaux), mention spéciale à Jean Dessaily en commissaire Clain. Tout l'interet du film réside je crois dans le lien police malfaiteur entre Clain et Silien si bien qu'on ne sait plus qui est l'indic...
Polar interminable aux scènes d'une longueur innommable du début des années 60, LE DOULOS est un film oubliable à plus d'un titre de part la complexité de son histoire et de sa finalité. Reggiani n'est ici pas mauvais dirigé par Melville mais Belmondo en indic arrogant et survolté n'est pas agréable à suivre, toujours cantonné à son rôle de machiste invétéré. Les femmes sont en effet reléguées aux rôles de femmes faciles ou de prostituées. Piccoli qui apparaît brièvement en seconde partie du film n'est pas convaincant dans le rôle d'un caïd du jeu. La fin est quand même assez prévisible avec les indications données.
Le film peu gêner l'auditeur par son jansénisme, son regard intrépide sur la condition humaine où seul la loyauté et la fidélité fait foi de vertu dans un monde où l'homme ne peut échapper à sa condition, à la volonté de dieu. C'est en premier lieux, ce qui en fait un film hors cadre, la morale des masses ne fait donc pas parti de son point de vue. J'aurais pu être gêné par son pessimisme, qui n'en est finalement pas un, puisque ses héros ne sont pas seulement des misérables voués au néant, ce sont des martyrs. Melville utilise la force du cinéma comme moyen de communication entre dieu (entre la foi en Dieu), et nous au même titre que la littérature. C'est sans doute pour cela que le réalisateur, par une couture fine et précise des cadrages silencieux, d'un mouvement patient et attentif, d'ellipses fines et de sons précis, oppose la béatitude de sa mise en scène à la tragédie de son récit. Il parvient ainsi à faire ressortir la grâce de ses comédiens, sublimes, et donc la grâce de ses personnages, martyrs.
On reconnaît bien le style de Jean-Pierre Melville, très attaché aux histoires de gangsters. Jean-Paul Belmondo est remarquable, en indicateur de police. Très bon film noir, représentatif du polar des années 60.
Bon policier en noir et blanc. Le « doulos », terme familier désignant un indicateur, a-t-il vendu à la police Maurice Faugel et Rémy ? Qui a tué Gilbert Varnove, receleur ? Dans une atmosphère humide, truands et policiers se croisent dans les bars, s’apprécient éventuellement. Reggiani et Belmondo fument des cibiches à tout va, portent costards et imperméables, conduisent des floride et flinguent. Belmondo(le « doulos », Silien) et Reggiani (Maurice Faugel)sont particulièrement convaincants.
: Un grand polar noir, admirablement mise en scène par Melville - qui créé dans une ce film une atmosphère incroyable. Le scénario est un modèle du genre, avec de nombreux rebondissements. Le tout servi par une pléiade d'acteurs monstrueux