Un très bon film qui a très bien passer le cap des années. on suit avec joie le quotidien d'un couple pas ordinaire, c'est le moins qu'on puisse dire avec une Béatrice Dalle interprétant on dirait aujourd'hui au mieux une hystérique au pire une psychopathe. Le film est barré, sans tabou et respire bien un temps où on pouvait parler de tout, fumer, boire sans avoir l'inquisition sur le dos.
Bon, je crois que je n'aime définitivement pas les films de Jean-Jacques Beineix. Je m'ennuie, je trouve ça tellement inintéressant. Si la photographie est toujours ciselée et les acteurs incarnés, le gros ecueuil conerne le scénario qui n'a aucune profondeur et se noie lui-même dans ses méandres. Je ne l'avais jamais vu, et je regrette.
Poour moi un des chef d'oeuvres du cinema français Dalle Anglade Darmon sont geniaux. Une histoire sombre des dialogues superbes de l'humours noir par moment .Maintenant je peux comprendre les critiques negatives sur le film surtout pour les personnes qui n'ont vu que la version courte Pour apprecier ce film il faut voir la version de trois heures pour bcps cela sera surement long mais pour moi non ah et BETTYYYYYY JE TAIMEEEEEEEEE LOL
Roman qui ne laisse pas indemne extraordinairement porté à l'écran par la mise en scène magistrale de Beneix et l'interprétation hors du commun des deux comédiens...On passe du bonheur à la folie totale de cette relation amoureuse destructrice. Un pur chef d'œuvre.
Une belle et torride romance avec deux acteurs d'exceptions, dans une très bon scénario, avec de très belles images ! un film qui n'a pas vieillit d'un poil !
37°2 le matin est une provocation, un film unique et avant tout un voyage. Trois heures c’est toute une vie, une aventure, un univers. On embarque, on se laisse séduire par l’ambiance, les personnages, la musique, on aimerait ne jamais le quitter, y vivre, qu’il dure pour toujours comme pour les deux protagonistes. On traverse les lieux, on rencontre les personnages. C’est finalement plusieurs films qui s’enchaînent avec chacun leurs singularités et leur intrigue. Et enfin, à quelques secondes du générique, on constate qu’on revient de loin. De très loin. On repense à tout ce dont on a été témoin avec une question : est-ce que ça en valait la peine ? Évidemment.
« 37°2 le matin » de Jean-Jacques Beineix, adapté du livre éponyme de Philippe Djian, est sorti en 1985 et est devenu le film culte d’une génération. Écrivain maudit mais résigné, Zorg (Jean-Hugues Anglade), la trentaine, vit de petits boulots sur les plages de l'Aude avec leurs superbes bungalows sur pilotis. Betty (Béatrice Dalle), 20 ans, sauvage créature impulsive et incontrôlable, débarque dans sa vie et ils vivront une histoire d'amour sensuelle et passionnée. Suite à une incartade de Betty, ils devront fuir à Paris (c’est la partie la moins intéressante du film) puis tiendront un magasin de pianos en Lozère… mais les crises de Betty vont se multiplier et Zorg effectuera alors son plus beau geste d’amour ! Zorg se remettra à écrire et son talent sera enfin reconnu. Un des premiers films parlant de la bipolarité. Un film un peu osé pour l’époque de par la sensualité de Béatrice Dalle dont c’est le premier film, avec une caméra superbe, une lumière et des plans splendides. A noter dans la distribution Gérard Darmon, Clémentine Célarié et un petit nouveau Vincent Lindon.
Vu dans sa version initiale de 2h, 37°2 le matin c'est d'abord un choc frontal avec une Béatrice Dalle rayonnante. Sa fougue fait le film. Le côté imprenable, capricieuse, effrontée la rend totalement irrésistible. Normal que Zorg tombe à ses pieds, qui ne le ferait pas. Elle représente un certain idéal féminin, totalement éprise de l'homme qu'elle aime, à s'en rendre malade. Sa trajectoire presque schizophrénique dans le film la rend définitivement attachante. Le film est très coloré, très chaud mais son scénario est lui très amer. Un contraste pas évident, qui rend le tout singulier.
Fascinant. Ce film porte à l'écran le roman de Djian avec succès. Dalle et Anglade; alias Betty et Zorg, livrent une prestation XXL. La photo est superbe, le choix des lieux du tournage, l'intensité dramatqiue sont autant d'ingrédients qui élèvent ce film. De loin le meilleur Beinex.
Pauvre Beinex. Quand je pense que j'ai payé pour voir ce film ! Beinex doit être en manque de sex: quel besoin de nous montrer sans arrêt Dalle et Anglade à poils ? 3 H 30 à regarder des plans d'une longueur inutile et de supporter une musique lancinante. Pourquoi Zorg reste-t-il avec Betty après qu'elle ait balancé tout le mobilier du bungalow par la fenêtre ? Personnellement, et dieu seul sait que je suis casse cou, je lui aurait fait ses valises et fichu dehors au plus vite. Franchement parce que j'aime le cinéma, je vous conseille de passer votre chemin.
Alors que j'avais bien aimé ce film lors de sa sortie, j'ai finalement été nettement moins enthousiaste lors de sa récente relecture. Je ne vais pas m'attarder sur le scénario, somme toute assez banal, pour en venir immédiatement au point d'achoppement du film, à savoir une réalisation moyenne (surtout pour un réalisateur expérimenté tel que J.J. Beineix), ainsi qu'une interprétation guère plus remarquable. Probablement est-ce dû au fait que le thème de la folie a déjà été maintes fois mis en scène et interprété dans le cinéma contemporain, mais je ne saurais plus guère vous recommander de voir ou de revoir à nouveau ce film !
Dalle n'a jamais été une grande actrice et ce n'est pas ce film qui va l'infirmer. je pense qu'elle n'a pas à se forcer pour être ce personnage sulfureux tout juste digne à mon sens de films pornos. il y a quelques passages qui sauvent ce fim de la nullité absolue mais ils sont hélas trop rares