Comment donner une vraie critique a ce film ? A la première vision, vers seize-dix sept ans, l'extase à l'état pur. A la seconde, quelques années plus tard, j'était a la limite de la gerbe. L'idée est bonne, c'est bien foutu, les acteurs sont excellents (surtout Béatrice D, qui me met la larme à l'oeil a certains moments) ... mais, dans le fond, quatre vingt pour cent des scènes, telles qu'elles sont écrites, manquent de crédibilité et de naturel, dans le genre "vraie-fausse nouvelle vague". Le personnage de Betty passe dans la lourdeur de fofolle à folle tout court, et globalement, c'est plus que long ... sans parler d'une fin complétement absurde. Bref, ça ne me dit plus chose ... mais ça reste quand même à voir, au moins une fois.
Un film à l'intrigue qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Un film de temperatures aussi: Beatrice Dalle n'a pas son pareil pour vous faire passer du chaud au froid mais et là je met un gros MAIS: les personnages sont peu crédibles, le scenario sans queue ni tête et les dialogues ennuyeux comme une salle d'attente de dentiste. Du coup il reste les paysages et la musique et on se demande si on aurait pas mieux fait de regarder Ushaia. Par contre il y a quelques scenes humoristiques d'ou l'allusion au thermomètre dans le titre. A voir par curiosité et pour les fans de Beatrice Dalle!
L'un des meilleurs films du cinéma français. Adaptation méticuleuse du, non moins, sublime roman. Cette Betty est troublante, sulfureuse et si attachante... Béatrice Dalle l'incarne à merveille on a envie del'aider dans sa détresse psychologique. Que dire de plus, une sublime histoire à lire et à voir. Bravo Djian et Beineix.
Elle fut nominée à l'Oscar du Meilleur Film Etranger, à la fois pour l’interprétation sensationnelle des acteurs, mais pour sa mise en scène et son histoire à la fois marquante, frappante et si envoutante. On part à la rencontre de Zorg et Betty, qui entretiennent une relation amoureuse avec ses hauts et ses bas, une relation tendue et virulente, une passion charnelle qui les réunies quoi qu’ils fassent, bien qu’ils sont tous deux très différents l’un de l’autre. Une corrélation bien plus que fusionnelle à la fois étrange mais vraie, entre passion et désespoir, on suit la descente aux enfers de ce duo de charme, deux acteurs impressionnants.
Mon film culte ! Des souvenirs personnels ! Une histoire d'amour incroyablement belle et triste. Tiré du roman de Djan (à lire), Beineix nous dévoile une actrice inconnu et la met dans sa lumière comme elle le mérite. Betty c'est Béatrice Dalle. Béatrice Dalle c'est Betty. ET une musique... une musique qui vous emporte dans des frissons et des larmes légères. Merci M. Gabriel Yared. un chef-d'œuvre !
Un film incroyablement profond, qui joue avec nos sentiments de manière magistrale ... interprété par l'exceptionnel Jean Hugues Anglade qui m'impressionne toujours un peu plus a chaque film accompagné de la jolie et sensuelle Beatrice Dalle, un duo mythique qui apporte quelque chose de magique a ce film ... c'est si beau, mais aussi très difficile, un film qui passe a la perfection du chaud au froid, du bonheur au malheur, tout en conservant ce climat apaisant et envoutant ... Rien ne peux être reproché a ce film qui est certainement l'un des plus beau films français qui soit ... trois heures de pur bonheur que l'ont voit passer avec une facilité déconcertante, alors on regarde l'heure et on se dit ... quoi déjà ?! tellement magnifique, il nous emmené loin, puis finalement c'est trop court, je me serait bien volontiers projeté une heure de plus de ce chef d'œuvre ! Un film bouleversant !
Jean-Jacques Beineix fait partie de ces réalisateurs dont le cinéma français peut se montrer infiniment reconnaissant pour nous avoir offert des oeuvres somptueuses tel "37.2°". Un film incroyable par ses intentions et son originalité à l'égale de l'extraordinaire prestation de Béatrice Dalle particulièrement inspirée.
j'ai lu le génial djian en long en large et en travers jusqu'à sotos inclus. et c'est ça, ce film c'est exactement le livre. aujourd'hui c'est dommage il ne sait plus écrire des trucs comme ça, le type à même dit que l'histoire était stupide, il ne sait plus écrire d'histoire comme dans crocodile où un jour un type tué par l'ennui et la solitude baise sa soeur complètement bourrée, enfin bref, 37°2 c'est de sa prose brute dont il s'agit, et de son style de cette époque qui reflue par tous les pores de la pellicule.
Un film agréable, sympathique et sensuel sous lequel se cache une tension dramatique insoupconnée mais pourtant là dès le début. 37°2 le matin se présente au premier abord comme léger et un peu fou et finalement traite de façon très convaincante la véritable folie. Mais c'est tout de même un bon moment que l'on passe avec ces personnages originaux et touchants.
Dangereusement passionné et passionnant, on touche au paroxysme de la passion destructrice, digne d’une tragédie grecque. L’amour véritable avec sa grâce, sa tendresse, sa violence, son mystère, sa folie… Démence asphyxiante d’un monument du cinéma