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chrischambers86
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5,0
Publiée le 28 juin 2021
Marier modernisme et èrotisme est un exercice de style dèlicat dont Beineix parvient à se sortir avec brio. L'hymne à la passion d'une gènèration perdue comme vous ne l'avez jamais vu. Zorg & Betty donnent une vision inèdite à l'amour fou, entre dèrive et folie, avec une zik de Yared qui demeure ancrèe dans son èpoque. Le plus beau des films cultes avec les mots prècieux de Djian...
Envoûtant et merveilleux ! Ce sont les deux mots qui me viennent à l'esprit pour résumer ce chef d'œuvre. Le sujet est difficile mais le réalisateur s'en sort avec brio, le jeu des acteurs est fabuleux : Anglade en travesti, c'est quand même quelque chose, quand à Béatrice Dalle est parfaite (à tout point de vue et tant pour ceux qui font semblant de ne pas aimer le sexe). Bien que le film ne soit pas érotique dans son fond, l'érotisme y est bien présent, le sexe n'étant ni diabolisé, ni sacralisé mais banalisé, naturel, vivant, omniprésent. Il y a beaucoup d'humour, des personnages et des situations farfelues (Ah, Clémentine Célarié !) et un traitement des couleurs génial. Bref un chef d'œuvre qui nous permet de vivre trois heures de cinéma sans voir le temps passer
Je ne m'attendais pas à voir un aussi bon film avec 37°2 le matin. 37°2, c'est le genre de film qui vous rend heureux. Beineix filme le bonheur et la liberté et le filme bien. On aurait presque envie de prendre la place de Jean-Hugues Anglade pour aller vivre sa vie. Vivre dans des baraques trop cools, tremper des tartines de pain frais dans un bol de café sur la terrasse d'une bicoque en bord de mère, prendre des cuites avec Gerard Darmon et bien sur besogner la belle Beatrice Dalle. Le film ne sombre jamais dans la niaiserie. Même quand Jean-Hugues Anglade poursuit Beatrice Dalle en petite tenue dans la rue, dans une scène que l'on a l'impression d'avoir déjà vu cent fois, on ne peut s’empêcher de trouver ça beau. Et en plus de ce couple merveilleux, la réalisation est de qualité. A la fois stylisé et discrète. Bref, quand je vois un clip de Desirless ou d'indochine, je me dis que les années 80 étaient un époque vraiment pourrie. Mais quand je vois, 37°2 le matin, je me dis qu'être jeune en 1985, n'était peut-être pas si mal que ça...
Un film français comme on en fait plus. Une authenticité et un jeu d'acteurs époustouflants.
Une histoire passionnée, dévorante, destructrice mais en même temps tellement belle, tellement parfaite... Une relation charnelle mais amoureuse, on ne peut qu'être touché et transporté par ce film juste merveilleux.
Un scénario solide adapté du livre éponyme de Philippe Djian.
Dés les premières minutes, on se sent emportés par la tornade Betty Blue, et apaisés et charmés par le charisme de Zorg.
Comment ne pas rire, comment ne pas pleurer, comment ne pas vouloir leur ressembler?
Un duo d'acteur et de personnages surprenants, mais parfaitement menés.
Bien entendu, on attend pas de ce film des scènes à couper le souffle, des effets spéciaux magnifiques, mais le jeu d'acteur se charge de nous bouleversé, de nous faire rendre au Nord, puis au Sud en passant par des émotions surprenantes.
Un couple mythique, une Béatrice Dalle dans son premier rôle totalement ... Wahou. Un animal sauvage, une âme bafouée, un esprit torturé, un visage sublime, et tant d'autres choses à la fois !
Un film culte, à retenir, à acheter, à voir, revoir, revoir revoir et revoir.
Une excellent film français qui apporta la notoriété à Béatrice Dalle en 1986. Aujourd'hui, ce film a 20 ans et n'a pas prit une ride. On aime à dire que Jean Jacques Beneix considère ses acteurs comme des montagnes, et c'est vrai ( mais dans le bon sens du terme ). Dès les premières images, le ton est donné: celui de la poésie, de la légèreté et paradoxalement celui d'une profondeur des sentiments des personnages. Zorg ( incroyable Jean Hugues Anglade ) aime Betty ( Béatrice Dalle ), d'un amour passionnel, fusionnel. Elle a 20 ans, lui 35. On les suit le temps d'un film, et l'on passe des bungalows rose et bleu ( le sud de la France ) à un hôpital psychiâtrique en passant par une pizzeria. A l'image de Betty, le film est donc instable mais doté d'un casting prestigieux ( on retiendra Clémentine Célarié dans le rôle de l'épicière nymphomane et Vincent Lindpon dans celui du flic débutant chantant " Prendre un enfant par la main " ). Le tout servit par la somptueuse musique de Gabriel Yared ( un morceau de saxophone par-ci, un morceau de piano par-là, et le fameux thème des maudits manèges, qui fait office d'ouverture pour le film ). A ne manquer sous aucun prétexte...
37°2 le matin est un film générationnel. De la génération de mes parents. Cependant, on rit, on admire les prestations communes de Jean-Hugues (c'est quoi ce prénom?!) Anglade (Zorg) et Béatrice Dalle (Betty), on s'excite des situations (sexe, soirée entre amis, oserais-je dire enterrement, ah bah ça y est je l'ai dis), bref, on passe un bon moment. Beneix réussi le pari de faire un film quasi culte avec une actrice à l'époque quasi inconnue, le tout teinté d'une poésie mélancolique où le sens de la vie s'abime violemment dans la folie. Bravo à lui. Notons au passage la sublime musique du film, simple et attachante, à l'image du film. 37°2 le matin est à voir absolument !
Un des grands films français de l'époque moderne. Une mise en scène forte, des images à couper le souffle , un jeu d'acteurs exceptionnel. Béatrice Dalle y joue son plus beau, mais unique grand rôle. Les acteurs de second rôles sont "énormes" , comme à la grande époque du cinéma français. Le scénario est superbe, original adapté d'un très beau livre de Djian. Une incroyable réussite, tant il est difficile et rare de réussir l'adaptation d' un chef d'oeuvre littéraire. On peut comparer avec le désastre de " Bleu comme l'enfer " de Boisset pourtant adapté d'un livre du même auteur , supérieur même à 37,2. Le sujet est atypique , à la fois underground et intemporel. La preuve que Beinex est un maître , qui malheureusement n'a pas toujours su trouver le rythme juste et surtout le public. Un film à voir et à revoir, on ne s'en lasse pas . Il n'a pas vieillit du tout.
C'est l'histoire d'un gars et d'une fille qui se rencontrent, baisent et restent ensemble pour le meilleur et pour le pire, cherchant accesoirement un endroit où ils pourraient etre heureux. Sur un scénario dénué de tout interet, de toute originalité et qui n'est pas sans rappeler une oeuvre de Godard (Pierrot le fou), les personnages y sont insignifiants, trés mal interprétés. On ne resent aucun attachement pour l'un ou l'autre, si bien que qu'on se fout qu'ils meurent où qu'ils vivent. N'est pas Godard qui veut, et le réalisateur Beineix, plus porté sur l'aspect charnel que psychologique du couple, aurait peut-etre du faire carriere dans le porno. On retiendra de ce film des scènes de sexe aussi inutile que le film lui-meme. Preferez voir Pierrot le Fou de Godard ou encore Sailor et Lula de Lynch comme Road Movie au scénario identique.
Oh la la ! Je me demande comment j'ai fait pour visionner ce film jusqu'à la fin... Je ne suis pas pudibonde, mais, à mon avis, si l'on veut créer un scénario musclé, il n'est pas nécessaire de "recourir" systématiquement à des scènes souvent bien plus qu'osées... Béatrice Dalle, toute bonne actrice qu'elle puisse être, n'est pas du tout mise en valeur. Le scénario est d'une grande incohérence. J'ai mis une étoile pour Jean-Hugues Anglade... Dans un registre similaire - avec un des personnages principaux qui sombre dans la démence - j'ai de très loin préféré "L'été meurtrier"...
Un pur chef-d'oeuvre,un monument du cinéma,un film culte.Un drame bouleversant et sublime de Jean-Jacques Beineix.Une histoire belle,touchante,bouleversante,sublime qui vous emporte avec elle,une mise en scène méticuleusement magistrale,Béatrice Dalle est extraordinaire de ce role,Jean-Hugues Anglade est parfait,la musique est sublime et fait sortir quelques petites larmes et la photographie est superbe.De loin,le meilleur film de Jean-Jacques Beineix.Une leçon de cinéma,chapeau Beineix !
Mon film culte ! Des souvenirs personnels ! Une histoire d'amour incroyablement belle et triste. Tiré du roman de Djan (à lire), Beineix nous dévoile une actrice inconnu et la met dans sa lumière comme elle le mérite. Betty c'est Béatrice Dalle. Béatrice Dalle c'est Betty. ET une musique... une musique qui vous emporte dans des frissons et des larmes légères. Merci M. Gabriel Yared. un chef-d'œuvre !
Troisième long-métrage pour Jean-Jacques Beineix, qui obtient en 1986 la consécration en adaptant le roman de Philippe Djian : 37°2 Le Matin. Œuvre devenue culte au fil des années, elle fut nominée à l'Oscar du Meilleur Film Etranger, à la fois pour l’interprétation sensationnelle des acteurs, mais pour sa mise en scène et son histoire à la fois marquante, frappante et si envoutante. On part à la rencontre de Zorg et Betty, qui entretiennent une relation amoureuse avec ses hauts et ses bas, une relation tendue et virulente, une passion charnelle qui les réunies quoi qu’ils fassent, bien qu’ils sont tous deux très différents l’un de l’autre. Une corrélation bien plus que fusionnelle à la fois étrange mais vraie, entre passion et désespoir, on suit la descente aux enfers de ce duo de charme, deux acteurs impressionnants, Jean-Hugues Anglade & Béatrice Dalle (qui obtient ici son premier rôle au cinéma et devient par la suite le nouveau sex-symbol du cinéma français, grâce au succès international du film). On retrouve par ailleurs, d’autres acteurs autour d’eux, notamment Gérard Darmon, Clémentine Célarié, Vincent Lindon & Dominique Pinon.
Je n'ai pas du tout accroché. Aucune scène ne m'a plu. Ce film est réellement d'une autre époque, d'une autre génération. Je n'ai pas trouvé de moments vraiment drôles ni intense. Très peu d'émotions, beaucoup d'ennuis. Les personnages semblent s'aimer mais très vite, on se rend compte que Betty est folle et a des pulsions de folie. Tout le long du film, les personnages déambulent, se baladent nus, font des choses insignifiantes. Il n'y a pas de scénario, si ce n'est l'intimité et la vie d'un couple des années 80 qui réussit à se débrouiller en n'ayant rien que quelques relations. Cela ne donne pas du tout envie. En réalité, seul le passage de la pizza qui retourne en cuisine, est repréparée, remaquillée m'a plu. Autrement, aucun intérêt si on n'a pas vécu une fin de jeunesse dans ces années-là.
Affligeant . Totalement surévalué , transformé grâce à la nudité de dalle et aux scènes de c.. en film culte , il dispose pourtant d'une histoire d'une banalité consternante en rapport de son succès. La question que l'on se pose après le visionnage de ce film ? pourquoi ? Pourquoi ce film a t'il eu droit à tant de louanges et pas un autre ? Il n'a strictement rien de plus qu'un vulgaire film érotique qui à fait la gloire de M6 . Une pur étron