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Freeppy
4 abonnés
40 critiques
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3,5
Publiée le 23 août 2010
Un film à l'intrigue qui vous tient en haleine jusqu'au bout. Un film de temperatures aussi: Beatrice Dalle n'a pas son pareil pour vous faire passer du chaud au froid mais et là je met un gros MAIS: les personnages sont peu crédibles, le scenario sans queue ni tête et les dialogues ennuyeux comme une salle d'attente de dentiste. Du coup il reste les paysages et la musique et on se demande si on aurait pas mieux fait de regarder Ushaia. Par contre il y a quelques scenes humoristiques d'ou l'allusion au thermomètre dans le titre. A voir par curiosité et pour les fans de Beatrice Dalle!
Pour moi c'est du cultissime version années 80 ! Le cinéma de la liberté qui raconte une histoire touchante de bout en bout avec des personnages ultra bien pensés et remarquablement interprétés (y compris les second couteaux : Gérard Darmon Clémentine Célarié....). Ce film touche à de nombreux sujets (l'amour, la passion, la folie, l'amitié...) et la version longue (plus de 3h) est largement justifiée pour exploiter au mieux le potentiel de l'oeuvre.... et que dire de la tornade Betty, du jeu de Jean Hugues Anglade, de cette musique sublime, de cette ambiance envoutante ou tu te sens constamment sur le fil de l'imprévisible !! Fabuleux !!
Certains films vieillissent bien et d'autres passent difficilement le cap des 20 ans comme c'est le cas malheureusement de "37°2 le matin". En effet, il est beaucoup trop marqué par les années 80. A cette époque c'était un film tendance qui pouvait faire son effet. Mais le manque de rigueur et l'improbabilité de certains passages ne pardonnent pas aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que les critiques l'encenseraient en 2021. Dommage car on y voit ou revoit de très bons acteurs surtout dans les seconds rôles.
Trente sept degrés 2 est un de ces films bouleversants dont on ne sort pas intact. Longtemps après l'avoir vu on reste hanté par cette sublime histoire d'amour qui est universelle. La passion, les déchirements,les belles tranches de bonheur meublent perpétuellement le film,ajoutons à celà une musique envoutante,un humour tendre et vous avez là les ingrédients d'un chef d'oeuvre. Beatrice Dalle ne fait pas que s'imposer:elle porte littéralement le film par la force de sa beauté,une sensibilité à fleur de peau,un pouvoir émotionnel toujours présent,un destin dont on pressent qu'il va être cruel,hélas!
Jean Hugues Anglade est le complément idéal de l'héroine à la fois attachant,sympathique,lucide au début et fou d'amour par la suite. Quand j'ai vu le film voici 20 ans,j'avais jugé sa performance un peu en retrait par rapport à Béatrice Dalle la merveilleuse,aujourd'hui je pense après avoir revu le film qu'il parvient finalement à tenir le choc. Jean Jacques Beineix frappe un grand coup avec ce film magnifique qui connaîtra (et c'est assez rare pour un film français)un succès mondial mille fois mérité et fera de Beatrice Dalle une star demandée par les plus grands réalisateurs.
Un film fort sur une relation passionnelle qui aura marqué les années 80 tout en révélant Béatrice Dalle, à qui le rôle de Betty va décidément comme un gant. 37°2 avait à l’époque réussi à dépoussiérer un certain cinéma français pépère, en s’inspirant de la mode des vidéo-clips où les couleurs étaient saturées à l’envi. C’est malgré tout efficace et ça se laisse regarder (c’est tout de même Beineix et Beineix aime le cinéma, ça se voit !), mais la poésie légèrement clinquante des images semble se faire au détriment de la spontanéité du propos, même si Dalle est suffisamment sincère pour faire passer de l’émotion. Du coup, on pourra dire que c’est daté mais c’est certainement ce qui fera le charme du film pour les nostalgiques de ces années-là. Et puis il faut quand même rappeler que c’est 37°2 qui a lancé la mode de la Tequila frappée et du Chili con carne en France, et ça c’est pas rien !
Des acteurs virtuoses, un script sur le fil qui verse assez peu dans les stéréotypes, assez peu de maniérisme ou de complexes twists inutiles, 37, 2; plus qu'un film-phénomène ou qu'une énumération de clichés catalogués, est l'un de ces rares polars de qualité qu'on aimerait voir plus souvent en dépit de ses longueurs, et qui pourrait encore aujourd'hui donner, par ailleurs, bien des leçons à beaucoup. Entre Zorg et Betty notre coeur balance même dans la version longue. Beau mélo...
Un film traitant d'une histoire d'amour à la fois destructrice et passionnée et très érotique même. Tout se joue entre nos deux amoureux: une jeune fille névrosée et un homme perdu, sans but. Un film culte.
37°2 le matin évoque instantanément pour la majorité des hommes, un inaugural plan séquence d'une rare puissance jouissive dirons-nous...Mais même s'il est vrai que Béatrice Dalle et Jean-Hugues Anglade rivalisent quant à savoir qui aura le plus de plans dans lesquels ils apparaissent nus, ceux-ci ne sont absolument jamais gratuits et servent à mettre en exergue leur passion amoureuse remplie de naturel, de férocité mais aussi de haine.Dans une première partie légère, les deux protagonistes vivotent dans une espèce d'insouciance que le réalisateur Jean-Jacques Beineix nous offre sur le ton d'une comédie dans laquelle il semblerait que finalement rien ne pourrait venir gâcher ce bonheur conjugal... On a alors affaire à une espèce de représentation de l'adage « vivre d'amour et d'eau fraîche » parsemée ici ou là de quelques coups d'éclats du personnage de Béatrice Dalle, Betty, qui permettent de casser le rythme languissant de leur routine.Et puis le métrage change radicalement de ton, devenant par la même beaucoup plus grave. Betty, qui passait pour être jusqu'ici juste un brin lunaire se transforme finalement en une femme complètement hystérique et Zorg (Anglade) lutte de patience et d'amour pour tenter de garder un pied dans la réalité et non dans le chaos total vers lequel l'entraîne inexorablement sa passion dévorante pour Betty.Mais finalement, cette deuxième partie s'enlise quelque peu dans un climat apathique qui dénature avec la frivolité du départ et plombe un film qui se regardait jusque là avec un réel plaisir.On retiendra par contre un jeu d'acteur sensationnel, éblouissant et d'une intensité charnelle phénoménale de notre couple principal qui livre ici sans aucun doute LA performance de leurs carrières respectives.
Ce film est un bijoux! C'est l'histoire de Zorg et de Betty. Zorg 35 ans est un travailleur lucide qui semble accepter ce que la vie lui offre. Betty est une jeune femme qui appréhende la vie sans détour, dans ce qu'elle a de plus brut, de plus beau et de plus cruel. Elle se laisse porter, envahir et finalement totalement submerger par ses émotions. Quand Zorg et betty se rencontrent, commence une histoire d'amour passionnée, sensuelle et tumultueuse qui ne cesse de s'enrichir et de prendre du relief au fil du récit. Cependant quelque chose de plus fort et de plus profond ronge betty, elle lutte contre des forces invisibles destructrices. On assiste douloureusement à sa descente aux enfers face à un Zorg désespérément impuissant. On ressort boulversé par l'interprétation de ces acteurs d'une incroyable sincérité. La BO du film est magnifique et indissociable du souvenir nostalgique que nous laisse ce film.
Vu il ya quelques années déjà, je me souviens avoir été boulversé par cefilm qui m'avait littéralement pris aux tripes. L'intensité du jeu d'acteurs sans concessions et cette musique poignante ont beaucoup contribué en faire un drame et une histoire d'amour magnifique.
Un film agréable, sympathique et sensuel sous lequel se cache une tension dramatique insoupconnée mais pourtant là dès le début. 37°2 le matin se présente au premier abord comme léger et un peu fou et finalement traite de façon très convaincante la véritable folie. Mais c'est tout de même un bon moment que l'on passe avec ces personnages originaux et touchants.
C'est loin d'être un chef-d'oeuvre, ne nous racontons pas d'histoire. Mais quand on a 15 ans, qu'on a encore quelque foi en l'amour fou, qu'on découvre Djian, Brautigan, Harrison et Fante... alors ce film vous change la vie. C'est d'une naïveté touchante, une qu'on devrait ressentir plus souvent, c'est beau, sincère, ça vous renvoie votre adolescence en pleine gueule. Toute une époque, une époque où on pensait encore qu'un couple pouvait s'aimer sans être abonné à Meetic.
L'un des meilleurs films du cinéma français. Adaptation méticuleuse du, non moins, sublime roman. Cette Betty est troublante, sulfureuse et si attachante... Béatrice Dalle l'incarne à merveille on a envie del'aider dans sa détresse psychologique. Que dire de plus, une sublime histoire à lire et à voir. Bravo Djian et Beineix.
Tout est beau dans ce film : l'histoire, les personnages, le jeu des acteurs, la mise en scène, la musique. Un chef-d'œuvre que j'ai pris plaisir à revoir en version longue sur un écran de grande dimension. Malheureusement, il n'existe pas de version 4K du film.