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Bertie Quincampoix
108 abonnés
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4,0
Publiée le 16 mars 2021
Adaptation du roman éponyme de Philippe Djian, 37•2 le matin mérite amplement son statut d’œuvre culte. En 1986, Jean-Jacques Beineix était alors au sommet de sa créativité, et nous embarquait pour notre plus grand plaisir dans un mélodrame violent et sensuel, où l’aspect artificiel des décors et de la lumière était volontairement marqué. Parvenant intelligemment à retranscrire l’univers du livre, ce film qui assume sa fascination pour un certain cinéma américain oscille entre drame et comédie, trouvant un ton original et propre à son réalisateur. L’inoubliable duo formé par Béatrice Dalle (dans son premier rôle) et Jean-Hugues Anglade est simplement éblouissant. Très complices, ils jouent avec la même intensité dans les scènes habillées que dans les nombreuses séquences où ils apparaissent nus. Les seconds rôles sont tout aussi formidables (Gérard Darmon, Clémentine Célarié, Jacques Mathou, Vincent Lindon,...). Rarement la passion amoureuse et la folie qui en découle n’auront été filmées avec une telle puissance.
(Version courte) Une poignante histoire d'amour, qui surprend par sa liberté de ton, sa mise en images et sa poésie sublimes, et par des comédiens littéralement habités par leur rôle. Béatrice Dalle est incroyable.
Ce film est long, très long, bien trop long pour ce qu'il est. On nous met face à un flot ininterrompu de scènes inutiles qui tournent en rond sans jamais s'arrêter. Et quand à la fin un brin infime d'action commence enfin à pointer le bout de son nez après plus de 2h30 (dans la version longue) de redondance insipide, on nous coupe l'herbe sous le pied au dernier moment. Je ne me suis jamais autant ennuyée devant un film et pourtant je suis loin d'être difficile en terme d'action. Des centaines de scènes de sexe et de nudité qui ne riment à rien et n'apportent rien de plus au spectateur sauf l'affreuse sensation d'être un voyeur en manque de sexe, un mélange de démence poussée bien trop à l'extrême mêlée d'incohérences et de scènes glauques comme on n'en fait plus (et heureusement), bref, je ne vous le recommande pas, mais alors pas du tout. Ne perdez pas votre temps avec ce film pour détraqués en recherche de non-sensation cinématographique et de pornographie banalisée. Passez votre chemin.
Un film d amour passionné et passionnant. Je trouve que le mot passion est le plus juste pour évoquer ce film, passion entre les personnages de Betty et Zorg qui ne peuvent s aimer à moitié, physiquement et psychologiquement. Tout est extrêmement fort entre eux que ce soit dans leurs engueulades, leurs ébats, leurs actes leurs colères... Film sur la jeunesses qui agit de manière insouciante, sur des coups de têtes, parfois violent mais uniquement par peur de passer à côté de sa vie et de ses passion le portrait qui est fait peut laisser quelques spectateurs de côté. Le film est l'explosion de Beatrice Dalle à l écran dans son premier et sûrement meilleur rôle face à Jean Hugues Anglade lui aussi habité par ses deux amants. Le film est selon moi un peu moins réussi esthétiquement dans la deuxième partie que dans la première mais reste très soigné et bénéficie d une bande originale réussie dont le titre principal entêtant résume parfaitement l'ambiance du film à la fois érotique, moite, une chaleur qui fait bouillir les corps et l esprit.
37º2 le matin est un film culte d'une génération qui a un peu perdu de sa verve aujourd'hui mais qui conserve tout de même un certain charme (via la prestation de Béatrice Dalle, qui sera révélée par ce film). L'histoire : les mésaventures d'une romance passionnelle et turbulente entre Zorg, un auteur ignorant son talent qui vit au jour le jour, et Betty, une beauté naturelle au tempérament tempétueux, pour ne pas dire incontrôlable. Les acteurs sont bons, à commencer par Jean-Luc Anglade, très juste. Mais c'est évidemment Béatrice Dalle (dans le tout premier rôle de sa carrière) qui attire tous les regards. L'actrice est parfaite dans un rôle taillé pour elle : virevoltante, naturelle, impulsive. Si l'actrice brille pour son premier rôle (il s'agit indéniablement de la prestation la plus réussie de sa carrière), son personnage est en revanche aussi passionnant qu'irritant et ses éclats sont aussi mystérieux que clivants. L'histoire est plutôt convaincante et tragique à la fois. Ce n'est peut-être pas le film du siècle mais c'est plutôt une belle histoire.
37°2 le matin est une provocation, un film unique et avant tout un voyage. Trois heures c’est toute une vie, une aventure, un univers. On embarque, on se laisse séduire par l’ambiance, les personnages, la musique, on aimerait ne jamais le quitter, y vivre, qu’il dure pour toujours comme pour les deux protagonistes. On traverse les lieux, on rencontre les personnages. C’est finalement plusieurs films qui s’enchaînent avec chacun leurs singularités et leur intrigue. Et enfin, à quelques secondes du générique, on constate qu’on revient de loin. De très loin. On repense à tout ce dont on a été témoin avec une question : est-ce que ça en valait la peine ? Évidemment.
Jean-Jacques Beineix fait partie de ces réalisateurs dont le cinéma français peut se montrer infiniment reconnaissant pour nous avoir offert des oeuvres somptueuses tel "37.2°". Un film incroyable par ses intentions et son originalité à l'égale de l'extraordinaire prestation de Béatrice Dalle particulièrement inspirée.
Sans doute un de mes films préferés. Les personnages sont attachants et la mise en scène de Beinex frole le génie. Le final dégage une émotion hors du commun. Un chef d'oeuvre inégalé du septième art.
Peut-être le meilleur film français jamais réalisé. On oscille tout le temps entre tragique et comique. Anglade, Dalle et Darmon sont exceptionnels. Du grand cinéma!
Tout le film tient sur les deux personnages principaux. Le reste est superflu (c'est un peu dommage), Béatrice Dalle est d'une sensualité folle et marque les esprits. Le meilleur moment du film est le dernier quart d'heure. La réalisation et le scénario auraient pu être mieux.
Elle fut nominée à l'Oscar du Meilleur Film Etranger, à la fois pour l’interprétation sensationnelle des acteurs, mais pour sa mise en scène et son histoire à la fois marquante, frappante et si envoutante. On part à la rencontre de Zorg et Betty, qui entretiennent une relation amoureuse avec ses hauts et ses bas, une relation tendue et virulente, une passion charnelle qui les réunies quoi qu’ils fassent, bien qu’ils sont tous deux très différents l’un de l’autre. Une corrélation bien plus que fusionnelle à la fois étrange mais vraie, entre passion et désespoir, on suit la descente aux enfers de ce duo de charme, deux acteurs impressionnants.
Un très grand film qui a marqué toute une génération et qui aujourd'hui encore peut marquer ceux qui le voit . D'abord bien sûr il y a l'adaptation du roman de Philippe Djian mais il y a aussi la superbe mise en scène de Beinex qui est un très bon directeur d'acteurs . Jean Hugues Anglade trouve un rôle à sa mesure et les trois heures de projection passe comme si le film durait 90 minutes et ça c'est rare . C'est à la fois intense drôle et beau . Indémodable !
Un film culte, tellement touchant et sans tabou, illuminé par un duo Anglade-Dalle en parfaite harmonie! Ayant lu le livre, je trouve l'adaptation cinématographique très fidèle et très réussie. A voir absolument!
Passion, amour, folie, sexe, écriture, amitié, voyage….attirant, alléchant, plaisant, intense…agaçant, grotesque, trop extrême, trop criard. Deux aspects, une multitude de ressenti pour trois heures d’un film qui, finalement, reste dans un coin bien précis de la mémoire : l’hésitation.