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Max Rss
201 abonnés
1 803 critiques
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4,0
Publiée le 12 décembre 2024
5 ans. Cela faisait 5 ans que Cimino avait été fichu au placard après l'échec hors-normes de sa "Porte du Paradis". Et v'là t-y pas que le Dino, sans doute contre l'avis de tous, venait le chercher pour mettre en boîte cette 'Année du Dragon". Les mecs, ça c'était du cinéma. Il y a bien quelques longueurs qui parasitent le film, mais c'est pas bien grave. C'est de l'ultra efficace pur laine. Il n'y a pas énormément de scènes d'action (on peut véritablement en dénombrer 4 ou 5), mais elles te sont mises en boîte (surtout la dernière) d'une manière bien propre et bien nerveuse. Ajoutez à cela une solide interprétation solide comme un roc avec à sa tête un Mickey Rourke bien furax, quasi possédé et remonté comme un coucou suisse et vous avez la recette parfaite pour avoir un film dont ne se lasse pas.
spoiler: Il est toujours étonnant de voir la préoccupation récurrente de Michael Cimino concernant les communautés qui ont immigré aux USA. Ici il s'agit des Chinois à New York, et des Polonais (Mickey évoquant sa communauté en permanence). Le policier, Mickey Rourke, en tant que policier est chargé de contrer la mafia chinoise, qui gangrène la police, et la ville. Il utilise des méthodes expéditives afin de pousser les nouvelles générations de cette mafia au crime.
Autre élément, son personnage principal n'est pas un héros. Il est égoïste, il trompe sa femme, il n'a aucune considération pour les autres. Il est au total antipathique et ne suscite aucune empathie.
Le temps accentue le côté artificiel du film. Nous ne savons pas s'il est documenté ou inspiré de faits réels. La forme est brillante, voire impressionnante avec des moments de bravoure au niveau de la mise en scène, mais nous ne sortons pas de l'impression permanente que nous sommes face à des abstractions. C'est sa forme qui impressionne, en particulier la mise en, scène qui sauve le film.
« Year of the Dragon » est un film qui, malgré ses controverses autour des accusations de racisme, m'a impressionné grâce à son réalisme et sa représentation nuancée de Chinatown. Ce film de Michael Cimino, loin de se limiter à une peinture superficielle, explore avec profondeur les ombres de ce quartier, dépeignant les gangs et la mafia avec une précision remarquable. Michael Cimino, dans ce qui est pour moi l'une de ses meilleures réalisations, dévoile un côté méconnu de la communauté sino-américaine, souvent stéréotypée à l'extrême dans d'autres productions hollywoodiennes (nous sommes dans les années 80). Ce film démontre que la complexité des individus dépasse souvent les clichés faciles, offrant un portrait brut mais captivant de la lutte contre le crime organisé. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
D'origine polonaise, Stanley White (interprété par Mickey Rourke) est un policier new-yorkais et un vétéran de la guerre du Vietnam. En enquêtant sur une série d'assassinats commis à Chinatown, il se heurte très vite à Joey Tai (John Lone), jeune et ambitieux homme d'affaires cherchant à prendre la tête de la mafia chinoise. Sorti en 1985 et réalisé par Michael Cimino, "L'Année du dragon" a été un flop commercial mais a depuis acquis le statut de film culte. Et à juste titre, car ce polar violent et lyrique, d'une efficacité redoutable, reste un des sommets du genre. Sa force repose en grande partie sur la performance stupéfiante de Mickey Rourke et le couple passionnel qu'il forme sur écran avec la belle Ariane Koizumi. John Lone est également excellent. En lutte contre sa propre hiérarchie et jusqu'au-boutiste, presque suicidaire, Stanley White est un personnage un peu borderline _ à l'image de ce polar sans concession et ayant subi les foudres de la critique étasunienne. Même Ariane Koizumi a été éreintée par la presse, alors que son interprétation est juste et crédible. Au-delà de l'intrigue policière, le thème de "L'Année du Dragon" est la violence intra et intercommunautaire. Il s'agit d'un de ces films brillants et politiquement incorrects qui ne pourraient plus exister aujourd'hui. Le politiquement correct étouffe la liberté artistique, de même qu'il broie les individus.
Bof bof, film quil a beaucoup vieilli (musique, réalisation, jeu des caterus très 80's). Beaucoup moins intéressant que "Voyage au bout de l'enfer" (même style). Intéressant pour voir le jeune et excellent Mickey Rourke.
Un film de mafia très classieux, stylisé par de longs plans-séquences et la qualité de ses décors. Mickey Rourke, charismatique, y interprète un flic se retrouvant seul contre tous pour lutter contre l’influence des trafiquants au cœur de Chinatown.
Le début du film entre dans le vif du sujet en mêlant en quelques minutes tous les paramètres du film : des funérailles emblématiques, un meurtre, une journaliste pleine d'abnégation, une police aveugle, un jeune caïd aux dents longues aux côtés des vieux sages des Triades et surtout l'arrivée impromptue d'un nouveau chef de la police de Chinatown. 10mn d'effervescence et de tensions et de violences autant physiques que psychologiques qui se démarquent des autres films policiers contemporains par sa noirceur et son pessimisme. Personne n'est tout blanc ou tout noir dans cette histoire. La mise en scène de Cimino suit ainsi l'évolution de son personnage. Un flic sous tension qui se retrouve dans un Chinatown sous ébullition, un mélange forcément dangereux, une caméra nerveuse qui semble vouloir être partout dans la foule. Puis le flic devient comme un chien fou et cette fois la caméra s'attarde moins sur la foule que sur l'objectif du policier. Le face à face Rourke-Lone est solide avec en prime un duel culte façon western urbain. Malgré encore un succès mitigé le film reste un nouveau chef d'oeuvre à voir et à conseiller. Site : Selenie.fr
J'étais assez curieux de regarder ce polar de Michael Cimino avec Mickey Rourke. Il annonçait quelque chose de sombre, de rugueux et qui prendrait aux tripes.
Je n'ai finalement pas ressenti de telles choses. La faute à une histoire qui ne mène nul part. Le scénario suit le personnage principal dans Chinatown mais ne crée pas de véritable enjeu ni d'intrigues bien définies.
En réalité, je pense que l'équipe du film a cherché à créer une atmosphère plus qu'à conter une histoire.
Malgré tout, il n'est pas inintéressant de regarder "L'année du Dragon" parce que suivre ce policier dans Chinatown c'est avoir quelque chose d'un peu original à se mettre sous la dent.
C'est en effet un milieu étonnamment peu exploité par le cinéma, en particulier dans les films de gangsters qui se concentrent davantage sur la mafia italo-américaine ou irlandaise.
Les triades sont pourtant riches de symboles, de marqueurs visuels forts et ont des façons d'aborder leur "business" qui change radicalement des autres mafias. En d'autres termes, s'attarder sur les criminels de Chinatown, c'est renouveler un peu le genre.
Au surplus, le rythme est maîtrisé donc si vous aviez le pressentiment d'avoir à faire à un film plus documentaire que polar, ce n'est pas le cas.
Dommage que les personnages soient relativement mal écrits et généralement très mal interprétés, en particulier la journaliste qui est très mal servie en répliques. Elle enchaîne les lieux communs ou les niaiseries et l'actrice ne semble pas y croire davantage que nous.
Seul Mickey Rourke tire son épingle du jeu. Il est impeccable dans ce rôle de policier tête à claques.
Un polar musclé signé du réalisateur qui m’avait enthousiasmé dans Voyage au bout de l’Enfer. On est dans le China Town de New York, avec un passage en Birmanie. Les festivités chinoises du nouvel an sont reproduites avec talent, et la lutte à mort entre le commissaire de police local, incarné par le beau gosse d’alors Mickey Rourke, et le chef de la mafia chinoise joué par John Lone est un morceau d’anthologie. Les femmes ne sont pas oubliées, avec la très belle Ariane Koisumi, dans le rôle d’une journaliste d’investigation apportant tout son soutien au commissaire. C’est rythmé, avec beaucoup de scènes d’exécution par des petites mains Chinoises effrayantes à souhait. Une franche réussite que j’avais vue il y a très longtemps et qui m’avait marqué, ce qui semble être la marque de fabrique de Michaël Cimino.
On appréciera tout particulièrement les décors et la mise en scène de "L'année du dragon". Le scénario, lui, est plutôt simple mais dense et aborde de nombreux thèmes, tous liés à son personnage principal: désir de vengeace, de justice, amour, amitié... Au final un film qui se démarque (au moins un peu) des policiers habituels, mais au quel il manque ce petit quelque chose pour être excellent.
le film policier américain typiqiue, dans toute splendeur et srtout avec toutes ses invraisemblances.c'est décousu, on saute du coq à l'âne en permanence. Ce film qui écorne à la fois la communauté chinoise et les méthodes de la police américaine avec des personnages peu crédibles est pour moi à mettre aux oubliettes, même s'il retrace sans doute une partie de la réalité des excentricité d'outre atlantique .
La question qui se pose pour ce film est : le véritable sujet est il la lutte contre les triades ou la vie personnelle et sentimentale du policier incarné par Mickey Rourke ? Ce film est très percutant quand il est sur son sujet, c'est à dire l'affrontement entre un policier atypique et le milieu, mais il s'égare en permanence dans des disgressions personnelles et sentimentales inutiles qui le rendent indigeste, trop long, mou et souvent ennuyeux. Quel gâchis, il y avait matière à faire un chef d'oeuvre.
Un flic d'origine Polack, le plus décoré de New York, continue sa guerre du Vietnam en nettoyant les arrières cuisines de China town. Mais c'est aux dépends de tous ses proches. Un film des années 80 qui retrouve une troublante actualité à la télévision, ce soir...
Un excellent film réalisé par Michael Cimino avec Mickey Rourke en policier à Chinatown confronté aux triades de Hong Kong de la mafia chinoise locale.