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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 juillet 2010
Après le chef d'oeuvre La Porte du Paradis, et surtout le désastre financier qui s'en suivit, Cimino nous présente L'année du Dragon. Et ce film est un autre chef d'oeuvre, très sombre, brillament mis en scène, très bien interprété par Mickey Rourke. Le scénario de Oliver Stone est lui aussi très réussi. Cimino fait définitivement partit des meilleurs parmis les meilleurs, aussi bon que Coppola, Scorsese, De Palma, et tous les autres grands réalisateurs des années 70. Un grand polar sur la mafia de Chinatown
Un véritable coup de coeur que ce film. Autant je n'avais pas aimé Voyage au bout de l'enfer, autant ce film m'a touché d'un bout à l'autre grâce à son excellente mise en scène et grâce à Mickey Rourke que je n'avais jamais vu jouer aussi bien. Un petit air de Bruce Willis dans ce film je trouve. L'ambiance de Chinatown est parfaite et parfaitement rendue et les scènes d'action valent le détour. Un excellent polar !
Michael Cimino est l'un des plus grands cinéastes que le septième art ait connu, cela ne fait aucun doute. Il suffit de visionner "The Deer Hunter" et "Heaven's Gate" pour s'en rendre compte. Avec "Year Of The Dragon", il signait son grand retour cinq ans après le désastre financier de son pourtant chef-d'oeuvre absolu de Western désanchanté. Les temps ont changé, le film avec Kristoffersson avait marqué une rupture. En 1985, les studios imposaient à nouveau leurs lois de pleins pouvoirs, conduits par des producteurs avides d'argent. Cela n'empêcha Cimino de signer une nouvelle perle redonnant encore une fois ses lettres de noblesse à ce que l'on appelle le cinéma. Polar noir New-Yorkais situé dans Chinatown, l'ensemble ne souffre d'aucune faiblesse. D'une durée d'à peine plus de deux heures, il n'admet pourtant aucun signe de contrainte pour un très grand metteur en scène, jamais rassassié de sublime. Il dirige exceptionnellement Mickey Rourke, transiprant le sincère, faisant apparaître dans son visage des émotions multiples, qui se répercutent sur le spectateur. Plus nerveux qu'à l'habitude dans son style, le réalisateur pose pourtant son ensemble autour de son thème de prédilection : l'immigration. Pas raciste pour deux sous (ce dont certains l'ont accusé), il livre surtout un nouveau pamphlet sontre cette politique américaine, trop jeune pour se poser en modèle, surtout à ce niveau. Terre d'accueil ? Terre de perte d'illusions surtout, où la déchéance vient faire souffrir des êtres forts. Violence, corruption, le tableau est sans pitié. Intimiste, il suit jusque dans les moments les plus sombres la perte de soi de son personnage principal, l'accompagnant au cours d'une magnifique danse avec la mort. Toutes les images resteront dans ma mémoire : de l'ouverture sur le cortège funéraire, à la conclusion presque picturale lors de l'affrontement final exposant deux ombres face-à-face qui ont déjà vendu leur âme. Du très grand cinéma.
"Year of the dragon" se résume en ceci : un film qui fait l'apologie de l'Amérique sur un fond de période post-guerre du Viêtnam, en insultant les chinois à tout va et en explosant quelque têtes par-ci par-là. Si Cimino utilise la violence à bon escient dans "The Deer hunter", elle est souvent gratuite ici. La faute à qui ? Oliver Stone bien sur, scénariste du film. On reconnait bien là la folie sanglante de Stone et ses dialogues vulgairement jouissifs. L'histoire est donc partagée entre des scénes gratuites et d'autre jouissivement plaisante. On a donc l'impression parfois que Cimino essaie de se dépétrer des lacunes du scénar'. Là où le bas blesse le plus c'est dans la pro-américanisme décevant qui cottoie les limite du rascisme. Si faire du personnage principal un anti-chinois dénonce l'affre principal des conséquences de la guerre du Viêtnam, ça n'en fait pas moins un film qui tend malheureusement vers une direction rasciste. Hormis ce fait, le jeu de Mickey Rourke en flic justicier est intéressant sans être fulgurant. "Year of the dragon" est un film mitigé où semble se croiser deux idées du cinéma : Stone et Cimino qui, même s'ils ont des points communs, sont étrangement différents.
Cette intrusion dans le quartier chinois de New York se révèle beaucoup plus crédible que prévu. On regrettera toutefois une telle profusion de propos xénophobes anti-chinois et de scènes de grande violence pas toujours justifiées. Captivant du début à la fin, ce film est remarquablement maîtrisé et interprété, ce qui en fait l'un des tout meilleurs du genre.
Réalisé par Michael Cimino et interpreté par Mickey Rourke qui trouve ici l'un de ses meilleurs rôles, L'année du dragon est un superbe polar, réalisé de façon sublime, a l'interpretation choc, dramatique, sincère, violent, spectaculaire et tout aussi réaliste. A voir voir et a revoir impérativement.
Mickey Rourke est parfait dans ce rôle de flic intègre mais nhésitant pas à sacrifier son entourage pour mener sa croisade contre la mafia chinoise, prolongement de « sa » guerre du Vietnam. Des scènes dune rare dureté, un politiquement incorrect jubilatoire (aucun film actuel ne comporterait certains dialogues de lAnnée du dragon de peur de « choquer ») , une mise en scène efficace et un scénario en béton qui va au delà du manichéisme habituel font de ce film un des meilleurs polars des années 80 sinon le meilleur.
Après la catastrophique affaire de la "Porte du paradis", Cimino revenait avec un film plus conventionnel. Ici, nous sommes en présence d'un polar classique, mais qui bénéficie d'une excellente mise en scène et d'une bonne interprétation d'un Mickey Rourke alors au meilleur de sa forme. Un sursaut dans la carrière de ce cinéaste maudit. A redécouvrir.
Micheal Cimino nous expose ici une vision assez sombre de la société ou s'entremele racisme, crime, violence, drogue, égoïsme, et ou finalement personne n'est parfait, ni le parrain qui tient le quartier par la force, ni les gangs qui racketent et qui tuent, ni le flic -enfermé dans une guerre du vietnam sans fin et sa xenophobie- qui sacrifie ses proches pour sa croisade, ni l'establishment qui tolère le crime organisé et nie l'existance des triades pour avoir un faux semblant de paix. Chacun y est exposé avec son coté sombre, sa haine, sa violence,ses blessures. Les seuls personnages qui font preuve d'humanité sont les plus severement punis. C'est une vision bien triste mais réaliste . Mikey Rourke en tout cas nous donne une prestation intense et profonde qui nous pousse a nous demander pourquoi il n'a pas reussi a faire une carrière plus brillante, et la realisation de cimino est tout simplement excellente. On sent qu'il aime son sujet . Seul bémol : l'épilogue m'a déçu, mais je n'en dit pas plus pour ne pas pourrir le film à ceux qui ne l'ont pas vu... mais cela ne suffit pas a faire perdre une étoile à l'année du dragon. La magnifique scène du pont de chemin de fer vaut à elle toute seule au moins ces 4 étoiles.
Un film culte. L'interprétation de Mickey Rourke est impeccable tout comme la mise en scène de Cimino qui est d'une rare violence. Le film enchaîne des passages d'anthologie comme le meurtre du chinois, le meurtre de la femme et le final qui donnent des frissons. A voir et à revoir sans modération. Un film culte sans précédent.
Polar ethnique sans concession et faisant fi du politiquement correcte, "L'année du dragon" est une perle cinématographique portée par un Mickey Rourke effarant de réalisme dans son rôle de flic usé, intègre, égocentrique et xénophobe de surcroît. Un anti-héros crépusculaire qui, face au jeune loup mafieux et charismatique, mérite ses lettres de noblesse.
Echec cuisant au box-office, L'Année du Dragona été éreinté de toute part par les critiques américaines lors de sa sortie en salles. Michael Cimino est accusé de racisme comme les accusations portées envers le personnage principal interprété par Mickey Rourke. Comme souvent chez Cimino, l'Année du Dragon évoque une quête existentielle et la remise en cause des certitudes d'un homme hanté par son passé. Par amour pour une belle et jeune journaliste sino-américaine, un flic reprend goût à la vie et parvient à vaincre ses démons intérieurs et ses visions de la Guerre du Vietnam récurentes. Sombre histoire ancrée au cur des bas-fonds de Chinatown, Cimino et Oliver Stone évoquent le pouvoir, la corruption, la drogue, la violence et les contradictions et déterminations de l'etre humain. L'Année du Dragon accuse néanmoins le coup des années 80. Quelques scènes sont néanmoins passables et peu crédibles notamment celles du couple que forme Mickey Rourke (par ailleurs excellent) avec sa femme jusquà la fulgurance de la séquence en forme de rupture totale avec le reste qui voit son assassinat avec une rare cruauté. Les scènes d'action sont spectaculaires et le final sur un pont de chemin de fer enveloppé dun épais brouillard renvoient aux meilleurs polars notamment French Connection. Entre violence et chaos urbain Cimino nous entraîne dans un univers tissé de mensonges et de règlements de compte, une quête aride vers la rédemption.
J'ai adoré ce film policier de Michael Cimino. Le scénario est très bien écrit, les personnages profonds, l'image est très belle, la mise en scène soignée. Mickey Rourke nous livre une prestation exemplaire dans le rôle de l'officier de police Stanley White qui veut supprimee le crime de Chinatown et reconstruire son couple qui bat sérieusement de l'aile. Lors de sa sortie en 1985, ce film fut taxé de xénophobie à cause de la représentation de Chinatown. Il n'en demeure pas moins un polar très réussi et un très grand film. L'influence de ce film se fait sentir dans Le Corrupteur, un film policier de 1999 de James Foley avec Chow Yun-Fat que je vous conseille également.
Je soupçonne les 4 étoiles dêtre soit de grands nostalgiques des années 80, soit des inconditionnels de Mickey Rourke, de punks à crête rose et de bouches dégout fumantes. Car le film est plat. Hormis les décors somptueux et lambiance lugubre bien représentée du Chinatown de lépoque, on se demande encore aujourdhui la raison du succès de ce simple polard qui par ailleurs a terriblement mal vieilli. Les acteurs Chinois, y compris les principaux, font peine à voir. Rourke, dans son role de flic "anti-héros" et détesté, est bien loin de son interprétation magistrale dans "Angel Heart". Sa belle petite gueule de jeune rebelle ne suffit pas à cacher la banalité ambiante du scénario, qui mise essentiellement sur rafales de mitraillettes et histoire damour rasoir et impossible. Décevant.